Après l'échec des négociations ce matin, le conseil d'administration va s'ouvrir avec, en épée de Damoclés, le dépôt de bilan de la compagnie.
Ils sont venus, ils ont vu mais il n'ont pas convaincu. Thierry Breton et Dominique Perben sont retournés à Paris un peu avant 13h00 à la suite du nouveau (et dernier ?) rendez vous qui se tenait à l'hôtel de région.
Pourtant, ce week end, le représentant de la CGT admettait que l'exigence d'une participation de l'Etat à 51% dans le capital de la SNCM ne figurait pas dans la demande d'une "reprise des discussions" formulée par le syndicat.
Mais il avait également critiqué les propos de Dominique Perben qui a prévenu dimanche que "les jours de grève depuis le début du conflit ne seraient pas payés".
Après un dialogue de sourds de 3 heures où les ministres sont revenus à la charge avec leur plan initial et les syndicats campés sur leurs positions, c'est au tour du conseil d'administration de prendre le relais.
Mais avec quelles perspectives. Selon le président de la SNCM, la compagnie perd 1,5 M€ par semaine. A l'entame de cette 4e semaine, la perte est déjà de 4,5 M€.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, les dockers du Port Autonome de Marseille sont toujours en grève malgré l'accord signé samedi avec le préfet de région.
Une situation qui devient intenable pour bon nombre d'entreprises de la région qui sont à la limite de l'asphyxie. La chute annoncée de la SNCM risque également de compter des dommages collatéraux si la situation ne se débloque pas rapidement.
Pourtant, ce week end, le représentant de la CGT admettait que l'exigence d'une participation de l'Etat à 51% dans le capital de la SNCM ne figurait pas dans la demande d'une "reprise des discussions" formulée par le syndicat.
Mais il avait également critiqué les propos de Dominique Perben qui a prévenu dimanche que "les jours de grève depuis le début du conflit ne seraient pas payés".
Après un dialogue de sourds de 3 heures où les ministres sont revenus à la charge avec leur plan initial et les syndicats campés sur leurs positions, c'est au tour du conseil d'administration de prendre le relais.
Mais avec quelles perspectives. Selon le président de la SNCM, la compagnie perd 1,5 M€ par semaine. A l'entame de cette 4e semaine, la perte est déjà de 4,5 M€.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, les dockers du Port Autonome de Marseille sont toujours en grève malgré l'accord signé samedi avec le préfet de région.
Une situation qui devient intenable pour bon nombre d'entreprises de la région qui sont à la limite de l'asphyxie. La chute annoncée de la SNCM risque également de compter des dommages collatéraux si la situation ne se débloque pas rapidement.
Un important dispositif policier est présent pour parer à tout débordement. Car les syndicats sont très remontés après l'échec de la réunion de ce matin.
Les marins de la SNCM reconduisent la grève
Réunis à bord du ferry Méditerranée, dans le port de Marseille, les marins ont voté à l'unanimité la poursuite du mouvement, qui dure depuis 20 jours.
Leurs délégués se sont ensuite rendus à la préfecture, où devait se tenir à partir de 15h00 un conseil d'administration où pourrait être envisagé le dépôt de bilan de la compagnie maritime qui emploie 2.400 salariés.
Un important dispositif policier a été déployé aux alentours du bâtiment en prévision d'éventuels débordements.
Les représentants syndicaux sont sortis furieux d'une réunion organisée dans la matinée avec les ministres des Transports et de l'Economie, Dominique Perben et Thierry Breton.
Réunis à bord du ferry Méditerranée, dans le port de Marseille, les marins ont voté à l'unanimité la poursuite du mouvement, qui dure depuis 20 jours.
Leurs délégués se sont ensuite rendus à la préfecture, où devait se tenir à partir de 15h00 un conseil d'administration où pourrait être envisagé le dépôt de bilan de la compagnie maritime qui emploie 2.400 salariés.
Un important dispositif policier a été déployé aux alentours du bâtiment en prévision d'éventuels débordements.
Les représentants syndicaux sont sortis furieux d'une réunion organisée dans la matinée avec les ministres des Transports et de l'Economie, Dominique Perben et Thierry Breton.
