Après une réunion à la préfecture des Bouches-du-Rhône sur les choix stratégique et la recapitalisation de l'entreprise, le préfet de région a rappelé la position de l’état sur sa préférence de l’ouverture du capital au privé.
Il n'a pas exclu cependant les diverses propositions quant à la situation financière de la Compagnie et, notamment, la possibilité de remonter certains actifs de SNCM vers la CGMF (*) maison-mère de la SNCM.
Un montage qu'il n'exclut pas d'office même si les représentants du Ministère de tutelle reconnaissaient que "le montage était possible mais que la difficulté résiderait dans son financement."
Commission Européenne : un nouveau projet global ?
Malgré cela, ils convenaient qu’il fallait continuer d’étudier les moyens de financement par la CGMF et qu’il fallait approfondir le mécanisme de rachat d’actifs stratégiques, propriétés de SNCM, par la CGMF.
Ils rappelaient aussi que la condition incontournable serait de se présenter à la Commission Européenne avec un nouveau projet global et que celle-ci pourrait nous demander d’éventuelles contreparties et des garanties sur l’équilibre financier de l’entreprise par de nouvelles cessions d’actifs.
De plus le Préfet et l’ensemble des participants se sont accordés sur la nécessité de réaliser la meilleure saison 2005 possible. "Ce même jour rappelle le communiqué, le Président réunissait à 17h30, les administrateurs élus par les salariés pour leur faire part de sa décision de vendre l’ASCO avant le 28 Février au soir. Nous considérons que cette décision est contraire aux orientations arrêtées le matin à la Préfecture.
Vendre l’ASCO avant le 28 Février au soir ?
Elle serait de nature, selon les experts du CE à remettre en cause la deuxième partie de la recapitalisation, et priverait l’entreprise d’une marge de manoeuvre devant la Commission Européenne sur une des pistes -parmi d’autres- à examiner qui consisterait à de nouvelles cessions d’actifs pour les repositionner à la CGMF, privilégiant de fait la privatisation de l’entreprise.
"Devant cette situation incohérente, les administrateurs élus de l’UGICT-CGT, de la CFE-CGC et de la CGT manifestent leur désaccord et s’opposeront à toute cession d’actifs avant qu’il ne soit présenté un projet global porteur d’avenir.
Ils ne participeront pas à ce Conseil d’Administration, laissant les autres administrateurs apprécier cette situation et son Président assumer la responsabilité de ses décisions."
(*) Compagnie générale maritime et financière que préside Pierre Vieu, ancien président de la SNCM
Il n'a pas exclu cependant les diverses propositions quant à la situation financière de la Compagnie et, notamment, la possibilité de remonter certains actifs de SNCM vers la CGMF (*) maison-mère de la SNCM.
Un montage qu'il n'exclut pas d'office même si les représentants du Ministère de tutelle reconnaissaient que "le montage était possible mais que la difficulté résiderait dans son financement."
Commission Européenne : un nouveau projet global ?
Malgré cela, ils convenaient qu’il fallait continuer d’étudier les moyens de financement par la CGMF et qu’il fallait approfondir le mécanisme de rachat d’actifs stratégiques, propriétés de SNCM, par la CGMF.
Ils rappelaient aussi que la condition incontournable serait de se présenter à la Commission Européenne avec un nouveau projet global et que celle-ci pourrait nous demander d’éventuelles contreparties et des garanties sur l’équilibre financier de l’entreprise par de nouvelles cessions d’actifs.
De plus le Préfet et l’ensemble des participants se sont accordés sur la nécessité de réaliser la meilleure saison 2005 possible. "Ce même jour rappelle le communiqué, le Président réunissait à 17h30, les administrateurs élus par les salariés pour leur faire part de sa décision de vendre l’ASCO avant le 28 Février au soir. Nous considérons que cette décision est contraire aux orientations arrêtées le matin à la Préfecture.
Vendre l’ASCO avant le 28 Février au soir ?
Elle serait de nature, selon les experts du CE à remettre en cause la deuxième partie de la recapitalisation, et priverait l’entreprise d’une marge de manoeuvre devant la Commission Européenne sur une des pistes -parmi d’autres- à examiner qui consisterait à de nouvelles cessions d’actifs pour les repositionner à la CGMF, privilégiant de fait la privatisation de l’entreprise.
"Devant cette situation incohérente, les administrateurs élus de l’UGICT-CGT, de la CFE-CGC et de la CGT manifestent leur désaccord et s’opposeront à toute cession d’actifs avant qu’il ne soit présenté un projet global porteur d’avenir.
Ils ne participeront pas à ce Conseil d’Administration, laissant les autres administrateurs apprécier cette situation et son Président assumer la responsabilité de ses décisions."
(*) Compagnie générale maritime et financière que préside Pierre Vieu, ancien président de la SNCM
