Si les syndicats dénoncent l'Etat voyou, que penser des pratiques à bard sur les ventes d'alcool et de cigarettes par les marins...
La SNCM, qui va faire l'objet d'un plan de reprise, n'était pas joignable dans l'immédiat lundi matin pour commenter cette information. "C'est en épluchant les comptes de la SNCM (Société nationale Corse-Méditerranée) que l'on a compris qu'il y avait un petit problème à bord.
Alors que la compagnie concurrente Corsica Ferries annonçait réaliser presque un tiers de son chiffre d'affaires grâce à la seule vente de produits dérivés à bord de ses navires (...), la SNCM, elle, présentait un bilan quasi nul sur ce poste", explique un expert.
"Une partie des 'prises' de la SNCM était ainsi recyclée dans le commerce local" et "les paiements en liquide restaient très souvent dans l'escarcelle de l'équipage qui se les partageait sous l'oeil intéressé des organisations syndicales", affirme par ailleurs un "responsable marseillais", selon le quotidien.
"C'est plausible"
Parmi les ventes, Le Parisien cite le tabac, l'alcool, la restauration et les produits dérivés. "Pendant des années, les ventes à bord ont ainsi financé de nombreuses caisses noires marseillaises et corses", explique toujours dans le journal un haut fonctionnaire.
"C'est de la calomnie, c'est de la diffamation. Moi, j'ai déjà appelé notre avocat pour (...) un dépôt de plainte", a déclaré le secrétaire CGT du comité d'entreprise de la SNCM, Bernard Marty à France Info. "C'est honteux, ce n'est pas très loyal".
"Si ça avait lieu, je pense qu'il y a longtemps que l'on se serait rendu compte et qu'il y aurait longtemps que la direction de la SNCM aurait pris ses responsabilités sur ce sujet".
Mais pour Philippe Galy, ancien président de la SNCM, "ce qui est décrit est plausible". "A la SNCM, j'avais des indices lorsque j'ai pris mes fonctions, je n'ai pas eu le temps d'en prendre la mesure", a-t-il noté sur France-2.
"Je n'ai aucun élément d'information..."
Stéphane Richard, le directeur général de la société Connex (filiale transport public du groupe Veolia), l'un des futurs repreneurs de la SNCM, a pour sa part assuré que les informations du "Parisien" n'émanaient pas d"'experts qui seraient liés à nous, les futurs repreneurs".
"Pour l'instant, tout le monde peut le comprendre, nous n'avons pas eu la possibilité de procéder à des contrôles ou à des audits à l'intérieur de la SNCM (...). Nous n'avons eu aucune information émanant de qui que ce soit, ni de l'Etat ni du management de l'entreprise, faisant état de tels agissements", a-t-il dit à France Info.
"Il est évident que s'ils existaient ou s'ils existent, il faudra y mettre un terme mais je n'ai aucun élément d'information à ce sujet pour l'instant".
Alors que la compagnie concurrente Corsica Ferries annonçait réaliser presque un tiers de son chiffre d'affaires grâce à la seule vente de produits dérivés à bord de ses navires (...), la SNCM, elle, présentait un bilan quasi nul sur ce poste", explique un expert.
"Une partie des 'prises' de la SNCM était ainsi recyclée dans le commerce local" et "les paiements en liquide restaient très souvent dans l'escarcelle de l'équipage qui se les partageait sous l'oeil intéressé des organisations syndicales", affirme par ailleurs un "responsable marseillais", selon le quotidien.
"C'est plausible"
Parmi les ventes, Le Parisien cite le tabac, l'alcool, la restauration et les produits dérivés. "Pendant des années, les ventes à bord ont ainsi financé de nombreuses caisses noires marseillaises et corses", explique toujours dans le journal un haut fonctionnaire.
"C'est de la calomnie, c'est de la diffamation. Moi, j'ai déjà appelé notre avocat pour (...) un dépôt de plainte", a déclaré le secrétaire CGT du comité d'entreprise de la SNCM, Bernard Marty à France Info. "C'est honteux, ce n'est pas très loyal".
"Si ça avait lieu, je pense qu'il y a longtemps que l'on se serait rendu compte et qu'il y aurait longtemps que la direction de la SNCM aurait pris ses responsabilités sur ce sujet".
Mais pour Philippe Galy, ancien président de la SNCM, "ce qui est décrit est plausible". "A la SNCM, j'avais des indices lorsque j'ai pris mes fonctions, je n'ai pas eu le temps d'en prendre la mesure", a-t-il noté sur France-2.
"Je n'ai aucun élément d'information..."
Stéphane Richard, le directeur général de la société Connex (filiale transport public du groupe Veolia), l'un des futurs repreneurs de la SNCM, a pour sa part assuré que les informations du "Parisien" n'émanaient pas d"'experts qui seraient liés à nous, les futurs repreneurs".
"Pour l'instant, tout le monde peut le comprendre, nous n'avons pas eu la possibilité de procéder à des contrôles ou à des audits à l'intérieur de la SNCM (...). Nous n'avons eu aucune information émanant de qui que ce soit, ni de l'Etat ni du management de l'entreprise, faisant état de tels agissements", a-t-il dit à France Info.
"Il est évident que s'ils existaient ou s'ils existent, il faudra y mettre un terme mais je n'ai aucun élément d'information à ce sujet pour l'instant".