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Salvador, l’authentique

Repérage pays... Brésil


La capitale du Nordeste met en avant ses richesses culturelles, ses plages dorées et son peuple métissé.


Rédigé par Nicolas Langis le Vendredi 30 Septembre 2016

Un rallye pédestre dans le Pelourinho

© DR
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C’est à Salvador qu’est né le Brésil, lorsque le Portugais Amerigo Vespucci débarqua en 1501.

Ghetto insalubre au 20ème siècle, le Pelourinho - le coeur historique de la ville - a repris vie depuis qu’il est classé par l’Unesco.

Y déambuler, c’est aller à la rencontre de cette culture afro-brésilienne si sensuelle.

Il faut accepter les bruits et les odeurs, les corps qui se frôlent, pour profiter de ce quartier envoûtant. Car Salvador est aussi la cité du candomblé, cette religion aux accents vaudous.

Partout, les façades colorées des demeures coloniales ont retrouvé leurs couleurs d’antan, rose pastel ou vert pistache ! Certaines ouvrent leurs portes et patios pour des cocktails rafraîchissants.

Au cours de ce rallye dans des ruelles grossièrement pavées, impossible de ne pas pousser la porte des églises.
Derrière leurs façades baroques, elles dissimulent d’élégants azulejos et des trésors. Comme l’église Sao Francisco, et son intérieur décoré de 800 kilos d’or !

Sur les rythmes entêtants du carnaval

© DR
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Indissociables du Brésil, la musique et le carnaval font oublier les difficultés de la vie quotidienne.

L’axé, qui mélange rythmes africains et caribéens sur fond de percussions entêtantes, est propre à Salvador.

Il résonne avec encore plus de puissance pendant le carnaval (du 27 février au 5 mars), populaire et convivial.

Des millions de personnes déambulent dans les rues pendant plusieurs jours derrière les blocos, des groupes improvisés à la manière de nos fanfares, ou dans le sillage des trios eletricos, d’énormes camions sonorisés.

Une expérience inoubliable, à condition de ne pas craindre la foule !

A défaut d’y participer, il est possible de reconstituer les festivités, lors d’une soirée de gala regroupant un orchestre bahianais. Par exemple à Solar do Unhao, une ancienne sucrerie du XVIIème siècle en bord de mer que l’on dit hantée.

Samba ou Capoeira ?

Peau d’ébène et corps taillé en V.... les jeunes hommes exécutent un mouvement parfait de capoeira, au son des percussions.
Dans les rues, les théâtres, sur les plages, impossible d’y échapper.

La capoeira, cet art martial aux allures de danse athlétique inventé par les esclaves, est la marque de fabrique de Salvador.

On peut se contenter d’organiser un show, par exemple au théâtre Miguel Santana ; ou mieux, initier un groupe à cet «art» avec une leçon particulière dans l’une des six écoles de capoeira installées dans le Fort de Salvador.

La samba est plus accessible, et moins dangereuse !

Après une initiation, le cours de la journée se met en pratique dans les rues du Pelourinho le soir venu.
Les places du quartier peuvent même accueillir des banquets festifs en plein air, accompagnés par des groupes de salsa, rumba ou d’axé, ce genre musical propre à Salvador qui mélange rythmes d’Afrique et des Caraïbes ...

Une cuisine pleine de sens

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A l’image de sa population métissée, la cuisine de Salvador est un heureux mélange de saveurs et de couleurs.

Pour en découvrir toutes les subtilités, rien de mieux que mettre la main à la pâte lors d’un cours de cuisine; par exemple dans une pousada traditionnelle, en compagnie d’un chef bahianais.

L’expérience démarre par une visite du marché du Pelourinho. On y goûte le doux mélange du lait de coco et du «dendé», l’huile de palme qui donne cette couleur et saveur particulière à la cuisine bahianaise.

En route, vous croiserez de pulpeuses bahianaises empêtrées dans leurs robes traditionnelles qui vendent des « acarajés », ces beignets à base de pâte de haricots faciles à confectionner.

Pour arroser le tout, impossible de faire l’impasse sur la caiprinha, détonnant
cocktail à base d’alcool de jus de canne et de citron vert. Sa confection est simple, sa dégustation encore plus rapide. Mais gare au deuxième effet ravageur !

Détente et shopping à Praia do Forte

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Praia do Forte propose une douce respiration le temps d’une journée.

Il faut filer vers le nord sur une cinquantaine de kilomètres, par la route des cocotiers, pour atteindre celle que l’on appelle la « Polynésie brésilienne ».

Avec ses 12 kms de plages qui attirent les surfeurs, ses piscines naturelles formées par les récifs et son environnement préservé, Praia do Forte joue la carte de l’écotourisme ; avec pour fer de lance le projet Tamar dédié à l’étude et la préservation des tortues de mer, qui se visite.

Entre deux baignades, on pourra faire une incartade culturelle à la découverte des ruines du seul château médiéval construit au Brésil et du village de pêcheurs à l’ambiance nonchalante; faire aussi du shopping dans la rue principale, étrange artère piétonne qui ondule dans une nature verdoyante, bordée de boutiques et restaurants.

Dans ce « centre commercial » en plein air, les dames dénicheront des maillots de bain très échancrés ou des Havaianas, la Rolls des tongs.
Quant aux hommes, ils préfèreront le maillot de foot de l’équipe du Brésil !

En goélette dans la baie

Avec ses îles tropicales, la Baie de tous les Saints constitue une étape incontournable.

Rien ne vaut le charme de la goélette pour rejoindre Itaparica, la plus célèbre île de la baie, en embarquant un groupe de percussionnistes qui se chargera de faire monter l’ambiance !

Après une première halte pour une baignade rafraîchissante dans les eaux cristallines autour de l’île dos Frades, les plages d’Itaparica sont l’occasion d’organiser d’amusantes joutes sportives et autre challenges nautiques (pédalo, canoé...), avant un déjeuner dans un des bars de plage, privatisé pour l’occasion.

Plus loin, à deux heures de bateau de Salvador, l’île de Morro de Sao Paulo a comme un goût de paradis.

Ici, pas de voiture ! Un chemin de sable traverse l’unique village dont les maisons ont été transformées en bars, boutiques et pousadas, avant que l’île ne dévoile son trésor: une enfilade de quatre plages bordées de cocotiers, aux eaux si chaudes (32° !) qu’on rêverait presque d’une douche froide après la baignade.

On peut y organiser de belles balades à dos de cheval, pêcher la crevette, s’adonner au snorkeling ou simplement profiter du sable chaud.

Chaque soir, salsa ou musique électro enflamment les dance floors improvisés sur le sable, pour des longues nuits de transe qui n’ont rien à envier au candomblé.

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