
De gauche à droite, Laurent Magnin, président de Star Airlines, Philip Wyatt, Pdg d’Excel, et Magnus Thorsteinsson, Pdg d’Avion Group
Laurent Magnin a tenu la vedette ce mercredi. Ancien vice-président Ventes, Marketing, Programme et Affaires internationales de Corsair, depuis 2004 et directeur associé du courtier Avico, il prenait en effet en charge le matin même ses nouvelles fonctions de président de Star.
« Il n’y aura pas de directeur commercial et je m’occuperais personnellement des contacts avec les tour-opérateurs » a-t-il précisé. Laurent Magnin est par ailleurs revenu sur l’opération de rachat. «L’ancien propriétaire n’était plus en état de faire fonctionner la compagnie. Notre décision devait être prise rapidement. Avion Group s’est dit : Star est un bel outil, on fonce».
Le groupe islandais regardait depuis longtemps le marché français, selon son Pdg, Magnus Thorsteinsson. L’Avion Group s’implante dans l’Hexagone avec une vraie stratégie de développement pour Star.
Faut-il conserver en permanence un des deux A 330 dans la flotte ?
Et celle-ci bénéficiera d’économies d’échelles (kérosène, assurances). « Pas d’avions sur le parking », a poursuivi Laurent Magnin, qui s’interroge sur la pertinence de conserver en permanence l’un des deux A 330 dans la flotte Star. «Nous ne déciderons rien sans en discuter avec les partenaires sociaux », a-t-il ajouté.
Star, avec un chiffre d’affaires de 173 millions d’€ en 2005, dégage un profit avant impôts, taxes, dépréciation et amortissement (EBITDA) de 1,9 millions d’€. La compagnie précise que sa structure financière au 31 octobre 2005 est solide, avec un endettement financier nul et une trésorerie nette de 18,3 millions €.
Espérons qu’une meilleure connaissance des comptes ne révèlera pas de trop mauvaises surprises. L’opacité des comptes de l’ère Lakkah ? « Avion Group s’interposera si nécessaire ».
VdM
« Il n’y aura pas de directeur commercial et je m’occuperais personnellement des contacts avec les tour-opérateurs » a-t-il précisé. Laurent Magnin est par ailleurs revenu sur l’opération de rachat. «L’ancien propriétaire n’était plus en état de faire fonctionner la compagnie. Notre décision devait être prise rapidement. Avion Group s’est dit : Star est un bel outil, on fonce».
Le groupe islandais regardait depuis longtemps le marché français, selon son Pdg, Magnus Thorsteinsson. L’Avion Group s’implante dans l’Hexagone avec une vraie stratégie de développement pour Star.
Faut-il conserver en permanence un des deux A 330 dans la flotte ?
Et celle-ci bénéficiera d’économies d’échelles (kérosène, assurances). « Pas d’avions sur le parking », a poursuivi Laurent Magnin, qui s’interroge sur la pertinence de conserver en permanence l’un des deux A 330 dans la flotte Star. «Nous ne déciderons rien sans en discuter avec les partenaires sociaux », a-t-il ajouté.
Star, avec un chiffre d’affaires de 173 millions d’€ en 2005, dégage un profit avant impôts, taxes, dépréciation et amortissement (EBITDA) de 1,9 millions d’€. La compagnie précise que sa structure financière au 31 octobre 2005 est solide, avec un endettement financier nul et une trésorerie nette de 18,3 millions €.
Espérons qu’une meilleure connaissance des comptes ne révèlera pas de trop mauvaises surprises. L’opacité des comptes de l’ère Lakkah ? « Avion Group s’interposera si nécessaire ».
VdM
(*) Air Atlanta Icelandic est leader mondial dans le domaine de la location d’avion en ACMI. Elle exploite une flotte d’une soixantaine d’appareils, surtout des Boeing. Sa nouvelle filiale allemande Aero Flight vole sur Airbus.