Pour le moment, l’offre se limite à la ligne Lyon-Chambéry-Turin, lancée le 6 juillet 2012 - DR
Après IDBUS, voici Starshipper, une offre de transport international régulier mise en place par le réseau d’autocaristes indépendants Réunir, qui regroupe 200 PME à travers toute la France.
L’idée est simple : offrir une alternative à la voiture individuelle, en proposant des liaisons interrégionales, vers l’Europe proche ou en France, avec un temps de parcours inférieur ou égal à 5h, de centre ville à centre ville.
Les lignes seront opérées par des cars neufs de 13 mètres de long, labélisés Starshipper, calés sur les standards de confort TGV, avec 49 sièges, un pitch de 83 cm entre chaque rangée, le Wifi gratuit, de nombreuses prises 220 V et, à terme, une offre presse et snack embarquée.
L’idée est simple : offrir une alternative à la voiture individuelle, en proposant des liaisons interrégionales, vers l’Europe proche ou en France, avec un temps de parcours inférieur ou égal à 5h, de centre ville à centre ville.
Les lignes seront opérées par des cars neufs de 13 mètres de long, labélisés Starshipper, calés sur les standards de confort TGV, avec 49 sièges, un pitch de 83 cm entre chaque rangée, le Wifi gratuit, de nombreuses prises 220 V et, à terme, une offre presse et snack embarquée.
Une seconde ligne d’ici fin 2012
Alain-Jean Berthelet est le président de Réunir et du Groupe Berthelet - DR
Le site de réservation en ligne, qui permet l’échange ou l’annulation sous conditions, est déjà ouvert et Starshipper.com dispose également d’un compte Twitter.
Pour le moment, l’offre se limite à la ligne Lyon-Chambéry-Turin, lancée le 6 juillet dernier, mais elle devrait se développer rapidement.
« Nous espérons ouvrir une seconde ligne d’ici la fin de l’année, » explique Alain-Jean Berthelet, président de Réunir et du Groupe Berthelet. « Et d’ici la fin 2013, nous devrions en proposer 12 autres. »
Barcelone, Gênes, Munich… L’autocariste ne veut pas trop se prononcer sur les futures destinations, car ces ouvertures dépendent encore des autorisations que le réseau pourra obtenir auprès des autorités à la fois nationales et régionales.
« Le transport de passagers est une profession extrêmement réglementée » souligne-t-il en précisant aussitôt : « Sur le plan commercial, notamment nous ne pouvons pas exploiter une ligne si elle vient concurrencer une desserte commanditée par la Région. »
Une position délicate à gérer mais parfaitement maîtrisée par les Courriers Rhodaniens à qui revient l’honneur d’inaugurer l’offre en positionnant 3 bus flambants neufs sur la ligne franco-italienne.
Pour le moment, l’offre se limite à la ligne Lyon-Chambéry-Turin, lancée le 6 juillet dernier, mais elle devrait se développer rapidement.
« Nous espérons ouvrir une seconde ligne d’ici la fin de l’année, » explique Alain-Jean Berthelet, président de Réunir et du Groupe Berthelet. « Et d’ici la fin 2013, nous devrions en proposer 12 autres. »
Barcelone, Gênes, Munich… L’autocariste ne veut pas trop se prononcer sur les futures destinations, car ces ouvertures dépendent encore des autorisations que le réseau pourra obtenir auprès des autorités à la fois nationales et régionales.
« Le transport de passagers est une profession extrêmement réglementée » souligne-t-il en précisant aussitôt : « Sur le plan commercial, notamment nous ne pouvons pas exploiter une ligne si elle vient concurrencer une desserte commanditée par la Région. »
Une position délicate à gérer mais parfaitement maîtrisée par les Courriers Rhodaniens à qui revient l’honneur d’inaugurer l’offre en positionnant 3 bus flambants neufs sur la ligne franco-italienne.
2 fréquences quotidiennes
Outre les 5 fréquences hebdomadaires qu’ils opèrent déjà pour le compte du TER de la Région Rhônes-Alpes, l’autocariste ajoute en effet 15 dessertes supplémentaires par semaine, soit au moins 2 fréquences quotidiennes…
Avec une tarification à partir de 52 € l’aller/retour, il doit toutefois brider un peu son produit pour éviter de trop concurrencer l’offre publique existante.
« Dans le cas présent, la demande de transport est énorme. La preuve : on parle d’aligner un TGV, et Véolia et Trenitalia sont aussi sur le coup. Or, la Région songerait à se désengager, » précise Alain-Jean Berthelet. « Les Courriers Rhodaniens arrivent donc plutôt en complément de l’offre TER qu’en véritable concurrent. »
Avec une tarification à partir de 52 € l’aller/retour, il doit toutefois brider un peu son produit pour éviter de trop concurrencer l’offre publique existante.
« Dans le cas présent, la demande de transport est énorme. La preuve : on parle d’aligner un TGV, et Véolia et Trenitalia sont aussi sur le coup. Or, la Région songerait à se désengager, » précise Alain-Jean Berthelet. « Les Courriers Rhodaniens arrivent donc plutôt en complément de l’offre TER qu’en véritable concurrent. »
Certification AFNOR obligatoire
Cela étant, le président de Réunir espère bien obtenir les précieux feux verts en temps voulu.
Il mise d’abord sur les avantages structurels de son réseau : un maillage national, la certification AFNOR, obligatoire pour tous les adhérents, et les 17 engagements thématiques de Réunir, sur le confort, la sécurité, la formation continue ou l’accueil…
Alain-Jean Berthelet compte aussi beaucoup sur l’évolution de la réglementation.
« À ce jour, nous n’avons que 2 autorisations, dont celle d’exploiter la liaison Lyon-Turin, mais le travail législatif engagé lors de la précédente législature devrait déboucher dans les prochains mois, » confie-t-il en ajoutant le sourire aux lèvres : « d’ailleurs, tout le monde se lance en ce moment, y compris la SNCF, ce qui prouve bien que le car est un modèle d’avenir. »
Il mise d’abord sur les avantages structurels de son réseau : un maillage national, la certification AFNOR, obligatoire pour tous les adhérents, et les 17 engagements thématiques de Réunir, sur le confort, la sécurité, la formation continue ou l’accueil…
Alain-Jean Berthelet compte aussi beaucoup sur l’évolution de la réglementation.
« À ce jour, nous n’avons que 2 autorisations, dont celle d’exploiter la liaison Lyon-Turin, mais le travail législatif engagé lors de la précédente législature devrait déboucher dans les prochains mois, » confie-t-il en ajoutant le sourire aux lèvres : « d’ailleurs, tout le monde se lance en ce moment, y compris la SNCF, ce qui prouve bien que le car est un modèle d’avenir. »
