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Taxe de solidarité : IATA en demande l’abandon immédiat

le transport aérien génère 470,000 emplois en Afrique


Dans un communiqué, IATA " demande instamment aux gouvernements de rejeter la proposition du Président Chirac visant à instaurer une taxe internationale sur les billets d’avion en vue de financer l’aide au développement".


Rédigé par La Rédaction (CE) - redaction@tourmag.com le Mercredi 1 Mars 2006

« Les compagnies aériennes jouent un rôle décisif dans le développement économique des nations en permettant l’accès aux marchés mondiaux des biens et des personnes. Augmenter le coût du transport aérien revient à mordre la main qui nourrit le développement », a déclaré Giovanni Bisignani, Directeur et Président de IATA.

Bisignani répondait au discours du Président Chirac prononcé lors de l’ouverture de la conférence ministérielle sur les financements innovants du développement. La conférence est organisée à Paris du 28 février au 1er mars, à l’initiative du gouvernement français.« Les pays qui sont supposés être les premiers bénéficiaires de cette taxe n’y sont pas favorables.

L’Union africaine a demandé aux gouvernements africains de s’opposer à l’instauration de toute taxe qui pourrait augmenter les coûts du transport aérien et qui en détournerait les revenus vers d’autres secteurs d’activités. Ces gouvernements reconnaissent avec justesse ce que le transport aérien apporte à leurs économies nationales », a ajouté Bisignani.

Le rôle du transport aérien en Afrique est particulièrement important au regard du manque d’infrastructures du transport terrestre. Il génère à lui seul 470,000 emplois en Afrique et sa contribution au PIB du continent est de 11,3 milliards de dollars par an. L’Afrique a vu son trafic passager augmenter de 9,9% en 2005, alors que la croissance moyenne mondiale a été de seulement 7,6%.

La taxe à l’encontre des objectifs du Millénaire pour le développement

« L’adhésion que le Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Kofi Annan, a apporté à la proposition du Président Chirac est particulièrement décevante et quelque peu irréfléchie. En effet, Monsieur Annan semble ignorer la politique en matière d’imposition dans le domaine du transport aérien de l’OACI, agence spécialisée des Nations Unies.

Cette politique vise à éliminer les taxes de vente perçues sur les vols aériens internationaux. Plus important, la taxe proposée va à l’encontre des objectifs du Millénaire pour le développement.

L’instauration de nouvelles taxes sur le transport aérien limite par définition sa propre capacité à participer activement au développement économique. Il est temps aujourd’hui de remplacer des actions de nature politicienne par une réelle réflexion. Nous avons besoin de vraies solutions en réponse à des problèmes graves et urgents.

La France pourrait par exemple contribuer au financement du développement en apportant 3 milliards d’euros chaque années – soit douze fois ce que la taxe proposée pourrait rapporter – simplement en redistribuant un quart des subventions allouées au transport ferroviaire», a conclu Bisignani.

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Commentaires

1.Posté par REDA le 02/03/2006 13:46 | Alerter
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Pour les ADM ,les relations entre AGV et Compagnies , IATA pretend être neutre car il sont en le marteau et l'enclume alors que pour la taxe Chirac , il prend quand même la défense des compagnies.
reda

2.Posté par VAINOPOULOS le 02/03/2006 17:43 | Alerter
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On ne peut pas être toujours en accord avec IATA.

Mais on ne peut pas accepter une taxe pénalisant l'aérien et...nos clients, pour gagner à peine 200 M€!
Si l'état ne peut pas faire lui-même des dons de ce montant, c'est inquiétant.

Par contre, si cette taxe était perçu pour les Français, au profit des sans-abris ou des gens malades n'ayant plus les moyens de se soigner, là, je ne m'y opposerais pas.

Avant d'aider les autres, regardons devant notre porte: il y a beaucoup à faire!...

Richard VAINOPOULOS

3.Posté par Patrick Combeau le 02/03/2006 19:29 | Alerter
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C'est formidable, il va falloir embaucher des fonctionnaires pour gérer cette nouvelles taxe, qui ne suffira pas à les rémunérer, donc on augmentera sqn montant, vous connaissez l'histoire du chat qui mord sa queue...

4.Posté par Thierry GIRARD le 03/03/2006 10:23 | Alerter
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IATA s'insurge par rapport au fait d'utiliser une taxe aérienne pour un objectif n'ayant pas directement de rapport avec le transport aérien ... c'est un peu l'arroseur arrosé. A force d'utiliser les taxes pour faire tout et n'importe quoi ça lui retombre dessus. IATA a autorisé les compagnies aériennes à utiliser la taxe YQ de manière totalement libre ...celles ci ne s'en sont pas privées et en toute opacité on a maintenant un montant de taxes parfois supérieur au montant des billets ; des taxes variant du simple au triple d'une compagnie à une autre sur un même parcours ; des effets pervers en pagaille pour les intermédiaires et les distributeurs. On a même vu récemment une compagnie inclure dans la taxe YQ des frais administratifs !
Est ce que IATA s'insurge ? Est ce que cette totale opacité n'a pas plus d'impact sur la clientèle que cette taxe dont au moins on sait à quoi elle doit servir

Thierry GIRARD
Directeur des transports et du système d'information

5.Posté par Thierry GIRARD le 03/03/2006 10:33 | Alerter
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IATA s'insurge par rapport au fait d'utiliser une taxe aérienne pour un objectif n'ayant pas directement de rapport avec le transport aérien ... c'est un peu l'arroseur arrosé. A force d'utiliser les taxes pour faire tout et n'importe quoi ça lui retombre dessus. IATA a autorisé les compagnies aériennes à utiliser la taxe YQ de manière totalement libre ...celles ci ne s'en sont pas privées et en toute opacité on a maintenant un montant de taxes parfois supérieur au montant des billets ; des taxes variant du simple au triple d'une compagnie à une autre sur un même parcours ; des effets pervers en pagaille pour les intermédiaires et les distributeurs. On a même vu récemment une compagnie inclure dans la taxe YQ des frais administratifs !
Est ce que IATA s'insurge ? Est ce que cette totale opacité n'a pas plus d'impact sur la clientèle que cette taxe dont au moins on sait à quoi elle doit servir

Thierry GIRARD
Directeur des transports et du système d'information

6.Posté par Gilles Cochet le 03/03/2006 13:00 | Alerter
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Depuis que j'entend parler de cette taxe, tout le monde est d'accord pour dire que c'est réellement n'importe quoi.
Pourquoi un tel entêtement de la part du chef de l'état ? Qui lui sussure dans les oreilles le fait que cette idée est formidable ?
Quelqu'un ne peut-il pas lui ouvrir les yeux ?


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