« Les compagnies aériennes jouent un rôle décisif dans le développement économique des nations en permettant l’accès aux marchés mondiaux des biens et des personnes. Augmenter le coût du transport aérien revient à mordre la main qui nourrit le développement », a déclaré Giovanni Bisignani, Directeur et Président de IATA.
Bisignani répondait au discours du Président Chirac prononcé lors de l’ouverture de la conférence ministérielle sur les financements innovants du développement. La conférence est organisée à Paris du 28 février au 1er mars, à l’initiative du gouvernement français.« Les pays qui sont supposés être les premiers bénéficiaires de cette taxe n’y sont pas favorables.
L’Union africaine a demandé aux gouvernements africains de s’opposer à l’instauration de toute taxe qui pourrait augmenter les coûts du transport aérien et qui en détournerait les revenus vers d’autres secteurs d’activités. Ces gouvernements reconnaissent avec justesse ce que le transport aérien apporte à leurs économies nationales », a ajouté Bisignani.
Le rôle du transport aérien en Afrique est particulièrement important au regard du manque d’infrastructures du transport terrestre. Il génère à lui seul 470,000 emplois en Afrique et sa contribution au PIB du continent est de 11,3 milliards de dollars par an. L’Afrique a vu son trafic passager augmenter de 9,9% en 2005, alors que la croissance moyenne mondiale a été de seulement 7,6%.
La taxe à l’encontre des objectifs du Millénaire pour le développement
« L’adhésion que le Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Kofi Annan, a apporté à la proposition du Président Chirac est particulièrement décevante et quelque peu irréfléchie. En effet, Monsieur Annan semble ignorer la politique en matière d’imposition dans le domaine du transport aérien de l’OACI, agence spécialisée des Nations Unies.
Cette politique vise à éliminer les taxes de vente perçues sur les vols aériens internationaux. Plus important, la taxe proposée va à l’encontre des objectifs du Millénaire pour le développement.
L’instauration de nouvelles taxes sur le transport aérien limite par définition sa propre capacité à participer activement au développement économique. Il est temps aujourd’hui de remplacer des actions de nature politicienne par une réelle réflexion. Nous avons besoin de vraies solutions en réponse à des problèmes graves et urgents.
La France pourrait par exemple contribuer au financement du développement en apportant 3 milliards d’euros chaque années – soit douze fois ce que la taxe proposée pourrait rapporter – simplement en redistribuant un quart des subventions allouées au transport ferroviaire», a conclu Bisignani.
Bisignani répondait au discours du Président Chirac prononcé lors de l’ouverture de la conférence ministérielle sur les financements innovants du développement. La conférence est organisée à Paris du 28 février au 1er mars, à l’initiative du gouvernement français.« Les pays qui sont supposés être les premiers bénéficiaires de cette taxe n’y sont pas favorables.
L’Union africaine a demandé aux gouvernements africains de s’opposer à l’instauration de toute taxe qui pourrait augmenter les coûts du transport aérien et qui en détournerait les revenus vers d’autres secteurs d’activités. Ces gouvernements reconnaissent avec justesse ce que le transport aérien apporte à leurs économies nationales », a ajouté Bisignani.
Le rôle du transport aérien en Afrique est particulièrement important au regard du manque d’infrastructures du transport terrestre. Il génère à lui seul 470,000 emplois en Afrique et sa contribution au PIB du continent est de 11,3 milliards de dollars par an. L’Afrique a vu son trafic passager augmenter de 9,9% en 2005, alors que la croissance moyenne mondiale a été de seulement 7,6%.
La taxe à l’encontre des objectifs du Millénaire pour le développement
« L’adhésion que le Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Kofi Annan, a apporté à la proposition du Président Chirac est particulièrement décevante et quelque peu irréfléchie. En effet, Monsieur Annan semble ignorer la politique en matière d’imposition dans le domaine du transport aérien de l’OACI, agence spécialisée des Nations Unies.
Cette politique vise à éliminer les taxes de vente perçues sur les vols aériens internationaux. Plus important, la taxe proposée va à l’encontre des objectifs du Millénaire pour le développement.
L’instauration de nouvelles taxes sur le transport aérien limite par définition sa propre capacité à participer activement au développement économique. Il est temps aujourd’hui de remplacer des actions de nature politicienne par une réelle réflexion. Nous avons besoin de vraies solutions en réponse à des problèmes graves et urgents.
La France pourrait par exemple contribuer au financement du développement en apportant 3 milliards d’euros chaque années – soit douze fois ce que la taxe proposée pourrait rapporter – simplement en redistribuant un quart des subventions allouées au transport ferroviaire», a conclu Bisignani.