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Terre Voyages : "Nous sommes touchés de plein fouet par la concurrence des réceptifs"

Rencontre avec Christophe Sentuc, le fondateur de Terre Voyages


Grâce à ses sept marques consacrées à sept zones géographiques, le groupe Terre Voyages s'affirme comme un véritable multi-spécialiste. Un positionnement qui plait aux clients grands voyageurs, à la recherche de séjours sur-mesure hors des sentiers battus. Mais le groupe souffre de la concurrence des réceptifs, qui vendent en direct et moins cher des produits inspirés de ses brochures. Rencontre avec le fondateur, Christophe Sentuc, dans ses locaux parisiens, proches de la place de la Bastille.


le Vendredi 31 Mai 2013

Christophe Sentuc, fondateur de Terre Voyages. DR
Christophe Sentuc, fondateur de Terre Voyages. DR
TourMaG.com - Racontez-nous les débuts de Terre Voyages.

Christophe Sentuc : "J'ai lancé l'entreprise en 1989 avec la marque Fleuves du Monde.

Puis, nous avons ouvert d'autres destinations : Terre Birmane en 1995, suivie par Terre Malgache, Terre Indochine, Terre Mongolie, Terre Brésil et enfin Terre Istan en 2011. Toutes ses marques sont aujourd'hui regroupées sous le nom de Terre Voyages.

Au départ, il s'agissait de proposer des circuits dans des pays où il était difficile de se passer d'une agence de voyages. De plus, créer une marque par zone géographique nous positionne comme un véritable spécialiste.

Nous éditons donc sept brochures et renouvelons notre production chaque année. Même si les ventes de circuits brochures sont en baisse et ne pèsent plus que 30 à 40% de l'activité. Les clients veulent désormais du sur-mesure."

Etre spécialiste pour répondre aux demandes les plus pointues

TourMaG.com - Combien de personnes travaillent avec vous ?

Christophe Sentuc : "Nous sommes 12 salariés dans l'agence. Chaque marque possède une, voire deux personnes dédiées.

Nos conseillers voyagent minimum une fois par an pour dénicher des nouveautés et réactualiser leurs connaissances. Car ils doivent être prêts à répondre aux questions très pointues de nos clients connaisseurs."

TourMaG.com - Quel est le profil de votre clientèle ?

Christophe Sentuc : "Ce sont des gens qui ont l'habitude de voyager. Mais comme tout le monde, ils sont touchés par la crise et sont très attentifs aux prix. D'ailleurs, nous n'avons toujours pas retrouvé nos niveaux d'avant la crise.

L'an dernier, nous avons fait partir 2 000 personnes, pour un chiffre d'affaires stable de 4,7 millions d'euros. Le panier moyen tourne entre 2 800 et 3 000 euros.

Beaucoup de clients sont des fidèles. Et lorsqu'ils veulent partir vers une destination que nous ne programmons pas, nous n'hésitons pas à leur dire que nous ne savons pas faire."

TourMaG.com - Quel est l'intérêt d'être multi-marques ?

Christophe Sentuc : "Etre spécialiste de plusieurs pays permet d'équilibrer notre activité en cas de problème sur l'une ou l'autre des destinations.

Prenons par exemple la Birmanie, très à la mode actuellement. Elle compense Madagascar qui souffre de son instabilité politique. Ou encore le Brésil, qui marche bien contrairement à l'Indochine, où la concurrence est rude."

Lutter contre la concurrence des réceptifs

TourMaG.com - Que pensez-vous des réceptifs qui se lancent en direct sur le marché français ?

Christophe Sentuc : "Etant très bien référencés sur Internet, nous subissons de plein fouet la concurrence des sites de réceptifs locaux.

Ils attirent les clients grâce à un portail web en français et des produits similaires aux nôtres, mais avec des tarifs bien inférieurs, sans marge ni aérien.

Je suis d'ailleurs étonné que des clients versent un acompte à ce type de structures qui n'offrent aucune garantie en cas de défaillance ou de mauvaises prestations sur place."

TourMaG.com - Quelles sont vos actions pour vous défendre face à cette concurrence ?

Christophe Sentuc : "Nous tentons de faire valoir notre valeur ajoutée, de lister toutes les garanties que nous offrons. Depuis deux ans nous n'incluons plus l'aérien dans nos prix.

Nous leur expliquons également que nous travaillons en direct avec les prestataires locaux et pas avec les réceptifs installés dans la capitale, qui souvent connaissent mal leur pays."

TourMaG.com - Quels sont vos futurs projets?

Christophe Sentuc : "Nous allons ouvrir d'ici trois mois une nouvelle destination que nous connaissons depuis longtemps : l'Inde grâce à une nouvelle marque : Terre des Indes.

Nous travaillons également avec une agence de communication afin de nous repositionner et communiquer sur le nom du groupe Terre Voyages et de mettre en valeur notre savoir-faire de spécialiste."

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Commentaires

1.Posté par El che le 31/05/2013 17:21 | Alerter
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Encore beaucoup de dénigrement pour les receptifs....

En reprenant les arguments :

"qui vendent en direct et moins cher des produits inspirés de ses brochure"
Etes vous sur que ce n'est pas le contraire ???

"mais avec des tarifs bien inférieurs, sans marge ni aérien."
SANS MARGE ??? Comment ferions nous pour vivre ?
NI AERIEN ?? La plupart des réceptifs proposent l'aerien intérieurs dans lequel ils operent et de plus en plus propose de vendre l'aerien international avec des solutions d'affiliation.
D'ailleurs pour un receptif , To ou une agence quel est l'intérêt de vendre de l'aérien international, aucune valeur ajouté et marge faible....

"Je suis d'ailleurs étonné que des clients versent un acompte à ce type de structures qui n'offrent aucune garantie en cas de défaillance ou de mauvaises prestations sur place."
Bien sur en cas de problème, tous les receptifs partent en courant c'est bien connu.....!!!ahahahahaha
La vérité est autre.....en cas de problème ou de crise , c'est nous les receptifs qui avons les clients en face de nous !!! et qui devons assumer....Le problème de la garantie et des assurances c'est archi faux...dans certains pays il ya des garantie....sinon il existe des assureurs FRANCAIS que nous rencontrons sur les salons pro tourisme et qui nous vendent des services en marque blanche...nous touchons les mêmes comissions que vous ! et nous proposons les mêmes garantie.


"Nous leur expliquons également que nous travaillons en direct avec les prestataires locaux et pas avec les réceptifs installés dans la capitale, qui souvent connaissent mal leur pays."
La meilleure de l'année....Les vendeurs francais connaissent mieux la destination que quelqu'un qui est né ou vit depuis de nombreuses années dans le pays....ahahahahahaha

Bref...juste une petite réponse car sur tourmag il est de bon ton de jeter la pierre aux receptifs pour expliquer la crise ... Finalement tant qu'il ya aura des mentalités comme ca en France, nous on va progresser...La solution c'est le BtoC et l'intégration....pas de pleurnicher ou de se cacher derrière sa licence de voyage.

Abrazos

El ché

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