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Thomas Cook Belgium devient une compagnie régulière

priorité aux destinations vacances


Prenant exemple sur Jetair qui avait lancé il y a deux ans une compagnie low fare - Jetonly basée sur sa compagnie charter TUI Airlines Belgium - Thomas Cook a décidé de faire de même avec Thomas Cook Airlines. La seule différence entre les deux groupes, c’est que Thomas Cook ne créera pas un nom spécifique pour ce nouveau département.


Rédigé par Michel Ghesquière à Bruxelles le Mardi 6 Septembre 2005

Contrairement à une compagnie « no frills » qui réduit son offre à un produit minimaliste sans fioritures et sans services, Thomas Cook Airlines maintient une offre full service.
Contrairement à une compagnie « no frills » qui réduit son offre à un produit minimaliste sans fioritures et sans services, Thomas Cook Airlines maintient une offre full service.
En fait, ce que font en pratique ces deux voyagistes, c’est de moderniser le vieux concept d’Air Camping. Disposant tous les deux de compagnies aériennes propres, les deux groupes tentent de la sorte d'optimiser leurs investissements aériens. Le principe est simple, les deux TO vendent les sièges non occupés par les forfaits qu’ils vendent par les circuits classiques.

Ce qui a comme corollaire que les plans de vol des deux compagnies, Jetonly et Thomas Cook Airlines sont similaires : priorité aux destinations vacances avec des horaires donnant priorité aux forfaits.

Analyse de l’offre Thomas Cook Airlines

Le business modèle de Thomas Cook se veut basé sur l’ « intelligent revenue management » ou en bon français la « fixation des prix guidée par la demande ». Une variante du yield management. Ce qui signifie pratiquement que le taux d'occupation de l'avion au moment de la réservation va déterminer le prix des sièges.

Un billet sera donc bon marché voire extrêmement bon marché en cas de faible occupation de l'avion et plus cher au fur et à mesure que le taux d'occupation augmente. Ce principe permet de proposer sur le marché des tarifs du genre Malaga et Alicante à partir de 59 euro one way; Marrakech, Tenerife, Hurghada à partir de 89 euro one way tout en adaptant la fixation des prix de manière continue à l'occupation des avions.

Variante avec les compagnies low cost : le prix « all inclusive »

Contrairement à une compagnie « no frills » qui réduit son offre à un produit minimaliste sans fioritures et sans services, Thomas Cook Airlines maintient une offre full service. Les repas et boissons à bord restent ainsi offerts gratuitement. Plus important, la transparence du prix est également de mise.

C’est ainsi que le prix affiché de Thomas Cook Airlines est réellement tout inclus: pas question de redevances, taxes et autres suppléments cachés qui font grimper le prix final du billet et qui, comme les consuméristes l’ont récemment rappelés, bernent finalement le consommateur.

60 destinations dès le départ

L'offre comprendra une soixantaine de destinations, toutes vers des lieux « soleil » en court, moyen et long courrier. (en ce qui concerne le long haul, le sopéartions s’effectueront avec des appareils de Martinair. En ce qui concerne la flexibilité, la compagnie entend proposer aux clients des possibilités de voyage particulièrement souples.

Outre l'habituel billet aller-retour au départ de Bruxelles, le voyageur pourra opter pour le trajet aérien inverse (vers Bruxelles et retour), ce qui signifie que le marché ethnique est également visé, ou pour un voyage aller simple.

La formule « open jaw » devrait également permettre de combiner différents aéroports. Exemple partir de Bruxelles et revenir par Lille ou encore, l'aller vers Antalya et le retour depuis Dalaman.

Une limite cependant, les billets, s’ils sont modifiables moyennant une charge de 75 € pour le court courrier et de 125 € pour le long courrier, ils ne sont pas remboursables.
Les cibles.

Avec son business modèle low fare, Thomas Cook Airlines annonce qu’il va directement concurrencer les compagnies aériennes classiques. La réponse du berger à la bergère en quelque sorte.

Tout comme celles-ci proposent de plus en plus des composantes de vacances avec des possibilités de réservation les hôtels et voitures de location aux consommateurs et par là s'engagent ainsi sur le terrain des tour-opérateurs.

Pour Hans Swinnen CEO Thomas Cook Belgium, il s'agit d'un processus naturel de déspécialisation dans le secteur des lignes aériennes et du secteur touristique, que d'autres secteurs comme les banques et assurances ont déjà connu auparavant.

Un site de réservation convivial et performant

Thomas Cook Belgium a l'ambition, avec sa politique de billets low fare,veut également s’attaquer de nouvelles cibles commerciales jusqu’ici réfractaires au tourisme organisé comme les touristes individuels, le marché des « ethniques », les propriétaires de résidences de vacances à l’étranger, les adeptes des échanges de maison ou encore les personnes séjournant chez des amis ou dans la famille.

De même, la génération existante ou la nouvelle génération de « vacanciers autonomes » qui composent leur voyage par eux-mêmes et surfent sur internet à la recherche du billet d'avion le plus avantageux devrait également retenir l’offre de Thomas Cook Airlines.


Commercialement la vente des billets se fera par tous les canaux de distribution disponibles dans le groupe : via les AGV indépendantes, les AGV des réseaux de distribution, les AGV ouvertes du groupe (les Thomas Cook Travel Shop), les AGV du groupe de distribution fermée en Belgique (Neckermann), via également un call center et un site internet (www.thomascookairlines.com).

Comme il nous l’a été expliqué, le site et le programme de réservation ont été soumis à une série de tests de convivialité étendus et l’ergonomie a été tout particulièrement soignée.
Sur l'écran de départ, un simple déplacement de la souris sur la carte du monde signale les destinations ainsi que des itinéraires aériens possibles. Une fois le choix opéré, la réservation s’effectue rapidement en 5 étapes.

Enfin une dernière petite information exclusive

Interrogé par votre serviteur, Hans Swinnen nous a confié que si cette année l’offre se limitera au départ d’aéroports belges, rien ne dit qu’en cas de succès l’aéroport de Lille ne soit pas également référencé.


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