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TourCom : points de ventes à la baisse, volume d’affaires à la hausse

XVe Convention à Mandelieu


Richard Vainopoulos, président du réseau TourCom reste un agitateur d’idées à ce détail près : il va au bout de ses idées. A l’occasion de sa XVe Convention qui s’est achevée samedi soir à Mandelieu, il a déroulé, mois après mois, les faits qui ont marqué l’industrie du tourisme en 2006. Ce fut pour lui l’occasion de donner sa position de distributeur sur les grands sujets d’actualité.


Rédigé par Michèle SANI - rédaction@tourmag.com le Lundi 27 Novembre 2006

TourCom : points de ventes à la baisse, volume d’affaires à la hausse
Une semaine après la Convention du réseau AFAT, Richard Vainopoulos a fait sentir sa différence. Il a dit haut et fort préférer la qualité à la quantité. TourCom joue la carte de la productivité et ne recrute pas en « ratissant large ».

Et les chiffres lui donnent raison. Malgré une diminution du nombre de points de vente en 2006 (530 aujourd’hui contre 550 l’année dernière), le volume d’affaires de ce réseau qui refuse toute idée de labellisation a augmenté de 6 % en tourisme et de 7 % en billetterie.

Au total le volume d’affaires cumulé de TourCom s’élève à 1,45 milliard € en 2006 contre 1,35 en 2005. Autre indicateur positif : la Coface a attribué la note de 16/20 à la centrale de paiement Tourfinance. Pour Richard Vainopoulos cette notation ainsi que la garantie de la centrale de paiement par l’assurance AIG donne toute sécurité financière au réseau. La sécurité était le fil rouge de cette convention.

Janvier et le passeport biométrique

« La distribution a sa place dans toute cellule de crise »

On l’attendait en janvier il n’arrivera qu’en avril. Tourcom avait prévenu le SNAV dès décembre 2005. « Je déplore le manque de réaction de notre profession. Personne ne s’est rendu compte de la portée de cette affaire. Les TO avaient calculé la perte financière réelle. Elle était énorme.

Je regrette que la distribution soit oubliée dans les cellules de crise. René-Marc Chikli, président du CETO prône que nous n’avons pas les mêmes risques que les TO. C’est faux ! Nous faisons beaucoup de groupes et d’incentives, nous affrétons et nous sommes directement responsables devant le consommateur !
»

Février - lancement officiel de Tourcom Group

« Pour sécuriser nos adhérents et non pour concurrencer nos fournisseurs »

Richard Vainopoulos estime à 6 % le volume d’affaires représenté par les groupes ponctuels chez les tour-opérateurs qui, pour la plupart dit-il, ne sont pas équipés pour ce marché là. Il aura fallu deux ans pour mettre en place ce service en collaboration avec des cabinets fiscaux internationaux et des banques.

En cas de défaillance d’une agence réceptive, l’adhérent n’aura plus à rembourser son client en fonds propres comme ce fut notamment le cas après le 11 septembre, et la disparition d’un certain nombre d’agences réceptives américaines.

Avec Tourcom Group les fonds déposés chez TourFinance sont contractuellement destinés au fournisseur, la banque en garantissant le dépôt. L’assurance AIG apporte par ailleurs une garantie aux agences sur les acomptes versés au fournisseur.

Depuis février dernier 57 % des licences ont adhéré à Tourcom Group et Richard Vainopoulos estime à 300 M€ le volume d’affaires qui pourrait être généré par les groupes réalisés à l’intérieur de la nouvelle structure. 37 réceptifs sont aujourd’hui référencés à travers le monde.

Mars et la Journée de la Fmme

Une enquête fait valoir que 40 % des femmes travaillant dans le réseau Tourcom sont des chefs d’entreprise.

Avril ou un an après la commission zéro

« Je considère le bilan positif »

Pour le président Tourcom le nouveau modèle économique donne « enfin » aux agences de voyages l’opportunité de devenir de véritables commerçants. « Ils travaillent avec leur valeur ajoutée. Les marges sont meilleures. La clientèle « sociétés » augmente ». Un exemple : le panier moyen d’un dossier a augmenté en 2006 par rapport à 2005 en passant de 1 400 € à 1 700 €.

Mai et le prix du baril qui atteint des records

« Le consommateur ne comprend plus »

Tourcom demande plus de transparence. « Entre les augmentations pratiquées par les compagnies d’une part et les TO d’autre part, le consommateur ne comprend rien et ce n’est pas facile de lui expliquer. Tout le monde s’y perd. Il y a trop de taxes et il est inadmissible que leur montant soit plus élevé que le prix du transport comme nous le constatons souvent.»

Juin - la directive Bolkestein fait parler d’elle

« Attention à une concurrence étrangère qui aurait nos droits et pas nos obligations »

Tout le monde en parle, personne n’y comprend rien. Richard Vainopoulos prend l’affaire à bras le corps. Avec un temps d’avance sur ses confrères il dénonce une concurrence étrangère qui aurait autant de droits que les agents de voyages français sans en avoir toutes les obligations et les responsabilités vis-à-vis du consommateur.

« Je déplore le manque de réactivité et un certain immobilisme des professionnels du tourisme qui n’aiment pas changer leurs habitudes. Moi je fais mon métier de président de réseau. Je suis attentif et dès que j’ai des informations qui concernent nos adhérents je les communique. »

Juillet : la taxe Chirac

« Trouver les fonds ailleurs qu’en taxant le transport aérien »

Rappelons que cette taxe perçue sur les billets d’avion devrait générer pour la France un budget de 200 M€ par an pour financer les soins dans les pays en développement. S’il est d’accord sur le principe de l’aide aux pays pauvres, Richard Vainopoulos s’élève contre cette décision qui touche le transport aérien. « Nous devons tous lutter contre la pauvreté mais l’Etat français devrait trouver ce budget de 200 M€ ailleurs que sur le transport aérien dont il a décidément une idée fausse. »


Août - Elégance dérape et 3000 personnes sont bloquées en Turquie

« Les premiers responsables sont les pure players »

Dans cette affaire le président de Tourcom regrette certains propos venus des pouvoirs publics et repris par les médias risquant ainsi de développer un regrettable amalgame dans l’esprit du grand public. « On a parlé de professionnels voyous. L’ensemble de la profession a été montré du doigt. Un petit TO tel qu’Elégance a été pris au piège des pure players qui imposent leurs lois et paient avec retard sans respecter les conditions contractuelles.» Son conseil ? « Vendre les tour-opérateurs référencés sécurisés par la centrale de paiement ».

Septembre et le label Horizon

« Ce n’est qu’un coup politique »

Présenté par le ministre Dominique Perben ce label Horizon présidé par René-Marc Chikli également président du CETO doit assurer les passagers aériens sur la sécurité des appareils, la transparence de l’information et la qualité des prestations fournies.

L’avis de Richard Vainopoulos : « Le label Horizon n’a aucun intérêt. C’est un coup politique du ministère des transports. Il faudrait une liste noire européenne établie avec impartialité, compagnies, appareils, seuil d’alerte. Il faudrait surtout une caisse de garantie des transports aériens.

Nous sommes encore une fois devant une décision unilatérale. Il n’est pas normal qu’un organisme comme le CETO soit le seul interlocuteur des pouvoirs publics. Je le répète ce sont les distributeurs qui proposent les compagnies aériennes à leurs clients et ce sont eux qui sont responsables de plein droit devant la loi
».

Octobre et l’affaire First Choice

Richard Vainopourlos fut le seul à ne pas participer à la réunion qui regroupait au SNAV, des indépendants aux pure players, tous les réseaux de distributions. Il fut le seul à ne pas condamner à chaud Marmara et son site First Choice et à ne pas vouloir s’engager dans l’élaboration d’une charte déontologique.

« Je refuse de m’associer aux pure players qui sont nos pires concurrents pour une action contre un TO qui nous donne la possibilité d’avoir des produits d’appel qui ne sont pas dans les brochures. Si le TO ne jouait pas le jeu je réagirais très vite. »

Richard Vainopoulos ne rejette pas l’idée de donner au distributeur la possibilité de fixer sa rémunération dans le cadre d’un produits d’appel. « Nous savons que, en dépit de leurs ventes en direct dans leurs agences ou en ligne, nous représentons pour de nombreux fournisseurs au moins 75 % de leur volume d’affaires. Nous avons besoin les uns des autres ».
Enfin, il reste sceptique sur le principe d’une charte de déontologie. « A nous de régler en direct nos problèmes avec nos fournisseurs référencés. »

Novembre : les conventions se succèdent

« On nous imite »

Manor, Afat, Tourcom, Selectour, les uns après les autres les réseaux volontaires se retrouvent en conventions… Et la spécificité de TourCom dans tout ça ? « Je suis content. Je lis dans la presse professionnelle ce qui se dit et se fait. Je vois que nous sommes souvent imités.
Je prends pour exemple les référencements à l’étranger et notre structure Tourcom Group. Pour moi un réseau doit être qualitatif et pas quantitatif.
»
Il laisse le label à d’autres. Chez Tourcom il n’y a pas et il n’y aura pas de politique et d’investissements d’enseigne.

2007 l’année électorale

Lobbying, c’est le mot du moment. Le lobbying sera le maître mot dans l’actualité des professionnels et de leurs institutions. Tour le monde s’y met, l’APS, le SNAV, les professionnels, à Paris, à Bruxelles et dans les régions. « Nous devons nous faire entendre et faire comprendre au législateur nos problèmes. Les lois et les décrets se superposent sans répondre à nos revendications. »

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Tags : amadeus, tourcom
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Commentaires

1.Posté par nicole le 27/11/2006 14:57 | Alerter
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