6 200 billets ont été vendus sur le site internet de FlyWest qui ne sera certainement jamais en mesure de les honorer
Avec son arrêt brutal dimanche soir, (LIRE) FlyWest qui se définissait comme une low cost à la française, laisse sur le carreau 6 200 billets commandés sur son site internet.
Selon son responsable que TourMaG.com a joint hier soir, 6 200 billets au total ont été vendus sur le site internet et non volés.
Sur l'ensemble, la part réglée par les agences de voyage sur le site B2B serait de 73 000 euros pour des billets non volés.
Pour les billets réservés et volés mais non réglés à FlyWest par les AGV, le montant s'élève à 110 000 euros.
Enfin, la plus grande partie concerne le grand public, qui a réglé pour 400 000 euros de titres de transport et qui récupérera très difficilement ses billes.
"Nous avons tout fait pour finir le plus proprement possible..."
"Nous avons tout fait pour finir le plus proprement possible, plaide Jean-Louis Azé. D'abord en ayant choisi de finir un dimanche soir et non un samedi, puis en ayant prévenu toutes les personnes ayant acheté des billets jusqu'en octobre afin d'éviter qu'elles ne se présentent pour rien à l'embarquement..."
Ceci étant, il reconnaît que la vente de billets sur Internet n'a cessé que la semaine dernière alors que, manifestement, la crise couvait depuis quelques semaines déjà. "Nous avons peut-être trop attendu Europe Airpost pour effectuer une levée de capitaux..."
Toujours est-il qu'une fois de plus, ce sont les usagers qui vont faire les frais d'une défection. Et elle devrait être sévère cette fois-ci car la Compagnie n'adhérait pas au BSP, les agences réglant le 10 ou le 17 de chaque mois.
Pas de BSP, donc pas de protection. Même si le système n'est pas, loin s'en faut, infaillible (on l'a encore vu lors de l'affaire Air Bourbon), il permet de limiter les dégâts.
FlyWest n'est pas une Cie mais une agence de voyages
Là où cela se complique c'est que FlyWest n'est pas vraiment une Cie aérienne mais une agence de voyages qui affrétait des avions. Les créanciers devraient donc, en principe, avoir la possibilité de mettre en cause la responsabilité de la société et de réaliser la caution légale de 99 000 euros de l'agence.
En effet, aux termes de la nouvelle loi sur la confiance dans l'économie numérique (LCEN),http://www.tourmag.com/index.php?action=article&id_article=88631 l'article 15 définit une responsabilité de plein droit de l'agence de voyages en ligne, qu'il s'agisse d'un forfait ou de n'importe quel autre produit vendu.
Il reste à voir, si l'affaire allait plus loin, dans quelle mesure ce même article qui télescope l'article 23 de la Loi de 1992 sur le sujet, sera interprété par les tribunaux.
Selon son responsable que TourMaG.com a joint hier soir, 6 200 billets au total ont été vendus sur le site internet et non volés.
Sur l'ensemble, la part réglée par les agences de voyage sur le site B2B serait de 73 000 euros pour des billets non volés.
Pour les billets réservés et volés mais non réglés à FlyWest par les AGV, le montant s'élève à 110 000 euros.
Enfin, la plus grande partie concerne le grand public, qui a réglé pour 400 000 euros de titres de transport et qui récupérera très difficilement ses billes.
"Nous avons tout fait pour finir le plus proprement possible..."
"Nous avons tout fait pour finir le plus proprement possible, plaide Jean-Louis Azé. D'abord en ayant choisi de finir un dimanche soir et non un samedi, puis en ayant prévenu toutes les personnes ayant acheté des billets jusqu'en octobre afin d'éviter qu'elles ne se présentent pour rien à l'embarquement..."
Ceci étant, il reconnaît que la vente de billets sur Internet n'a cessé que la semaine dernière alors que, manifestement, la crise couvait depuis quelques semaines déjà. "Nous avons peut-être trop attendu Europe Airpost pour effectuer une levée de capitaux..."
Toujours est-il qu'une fois de plus, ce sont les usagers qui vont faire les frais d'une défection. Et elle devrait être sévère cette fois-ci car la Compagnie n'adhérait pas au BSP, les agences réglant le 10 ou le 17 de chaque mois.
Pas de BSP, donc pas de protection. Même si le système n'est pas, loin s'en faut, infaillible (on l'a encore vu lors de l'affaire Air Bourbon), il permet de limiter les dégâts.
FlyWest n'est pas une Cie mais une agence de voyages
Là où cela se complique c'est que FlyWest n'est pas vraiment une Cie aérienne mais une agence de voyages qui affrétait des avions. Les créanciers devraient donc, en principe, avoir la possibilité de mettre en cause la responsabilité de la société et de réaliser la caution légale de 99 000 euros de l'agence.
En effet, aux termes de la nouvelle loi sur la confiance dans l'économie numérique (LCEN),http://www.tourmag.com/index.php?action=article&id_article=88631 l'article 15 définit une responsabilité de plein droit de l'agence de voyages en ligne, qu'il s'agisse d'un forfait ou de n'importe quel autre produit vendu.
Il reste à voir, si l'affaire allait plus loin, dans quelle mesure ce même article qui télescope l'article 23 de la Loi de 1992 sur le sujet, sera interprété par les tribunaux.