Qu’adviendra-t-il d'American Airlines ?
Après s'être mise en faillite en fin d'année dernière, voilà que la compagnie doit assumer deux vols désastreux, qui font suite à une série de retards et d'annulations début septembre.
Lundi 1er octobre 2012, "un vol Boston-Miami a dû faire un atterrissage d'urgence à Kennedy Airport à New York à cause d'une rangée de sièges qui lâchait", relate l'AFP.
"Les passagers de la zone affectée ont été déplacés vers d'autres sièges en cabine et l'avion a atterri en sécurité à JFK. Un deuxième appareil a été utilisé pour poursuivre jusqu'à Miami", selon un porte-parole de la compagnie.
Le week-end précédent, dans le New York Times, "un passager décrivait un vol cauchemardesque de 30 heures entre Paris et New York, au cours duquel l'avion avait dû atterrir d'urgence en raison d'un altimètre défectueux, l'embarquement à bord d'un deuxième appareil n'avait pu être effectué, les portes ne s'ouvrant pas, et les passagers avaient été confrontés à des employés au mieux détachés, et au pire complètement incompétents".
Après s'être mise en faillite en fin d'année dernière, voilà que la compagnie doit assumer deux vols désastreux, qui font suite à une série de retards et d'annulations début septembre.
Lundi 1er octobre 2012, "un vol Boston-Miami a dû faire un atterrissage d'urgence à Kennedy Airport à New York à cause d'une rangée de sièges qui lâchait", relate l'AFP.
"Les passagers de la zone affectée ont été déplacés vers d'autres sièges en cabine et l'avion a atterri en sécurité à JFK. Un deuxième appareil a été utilisé pour poursuivre jusqu'à Miami", selon un porte-parole de la compagnie.
Le week-end précédent, dans le New York Times, "un passager décrivait un vol cauchemardesque de 30 heures entre Paris et New York, au cours duquel l'avion avait dû atterrir d'urgence en raison d'un altimètre défectueux, l'embarquement à bord d'un deuxième appareil n'avait pu être effectué, les portes ne s'ouvrant pas, et les passagers avaient été confrontés à des employés au mieux détachés, et au pire complètement incompétents".
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Déjà épinglée par une amende de 162,4 millions de dollars par la Federal Aviation Administration (FAA) début août pour "des défauts de maintenance présentant des risques de sécurité", la compagnie a conscience la situation.
"Personne chez American Airlines ne met en question les notifications de maintenance normale et nous devons nous assurer que la sûreté de nos activités est assurée sur chacun de nos vols", déclarait ainsi un porte-parole à l'AFP la semaine dernière.
"Toutefois depuis 14 jours, nous avons vu un niveau sans précédent de notifications de maintenance par nos pilotes, beaucoup au moment même du départ prévu, ce qui a un impact sur notre activité", a-t-il ajouté.
Alors que le syndicat Allied Pilots Association (APA) dénonce une "liste des problèmes de maintenance non résolus" qui "s'allonge chaque jour sur les appareils vieillissants", l'analyste Richard Aboulafia, y dénote une intention de "forcer une fusion avec US Airways, mais cela aurait pour conséquence de mettre la direction (de la compagnie) au chômage.
Etant donné que les syndicats ont l'air déterminé, elle n'a cependant peut-être pas le choix", estime-t-il.
"Personne chez American Airlines ne met en question les notifications de maintenance normale et nous devons nous assurer que la sûreté de nos activités est assurée sur chacun de nos vols", déclarait ainsi un porte-parole à l'AFP la semaine dernière.
"Toutefois depuis 14 jours, nous avons vu un niveau sans précédent de notifications de maintenance par nos pilotes, beaucoup au moment même du départ prévu, ce qui a un impact sur notre activité", a-t-il ajouté.
Alors que le syndicat Allied Pilots Association (APA) dénonce une "liste des problèmes de maintenance non résolus" qui "s'allonge chaque jour sur les appareils vieillissants", l'analyste Richard Aboulafia, y dénote une intention de "forcer une fusion avec US Airways, mais cela aurait pour conséquence de mettre la direction (de la compagnie) au chômage.
Etant donné que les syndicats ont l'air déterminé, elle n'a cependant peut-être pas le choix", estime-t-il.