En bonne élève et compte tenu de son leadership, Air France ne pouvait rendre en retard ce « devoir ». Et ce d'autant plus qu'il lui fera faire de substantielles économies. La compagnie a donc pris le problème à bras le corps depuis quelques années. Elle est aujourd'hui en mesure de proposer le billet électronique sur 80% de ses destinations !
On aurait presque envie de pousser un cocorico tellement « l'élève Spinetta » est passé maître dans l'art de faire figurer la Cie tricolore en haut du tableau d'honneur de la classe aérienne mondiale. On ne va pas s'en plaindre compte tenu de ce que cela nous a coûté par le passé. Au moins les nouveaux actionnaires en profiteront, eux...
Les e-services inquiètent déjà syndicats et personnel
Oui mais, tout ce qui est bon pour Air France, ne fait pas forcément l'affaire des agences de voyages. Passons sur les e-services qui inquiètent déjà syndicats et personnel d'AF qui se posent des questions sur leur sort, une fois que les passagers n'auront plus besoin de personne pour leur expliquer comment pianoter sur les bornes BLS (bornes libres services) pour s'enregistrer, récupérer leur carte d'accès à bord, etc.
Revenons aux problèmes de la Distribution. Comme TourMaG.com vous l'annonçait en exclusivité la semaine dernière, des discussions sont actuellement en cours entre le SNAV et Air France pour une facturation du billet papier chaque fois que la destination est éligible à l'eticket. On évoque une somme de 15 euros applicable, peut-être, dès l'été prochain.
Quelle importance, me direz-vous puisque c'est le client final qui réglera la note s'il tient absolument à un "vrai" billet plutôt qu'à une simple feuille de papier ? La nuance est de taille. Après avoir expliqué à vos clients que vous deviez leur facturer des frais parce que les compagnies aériennes ne vous versaient plus de commission, il faudra maintenant leur dire qu'ils vont être taxés de 15 euros supplémentaires s'ils ne se contentent pas d'un eticket... Joyeux, non ?
Bien entendu, ailleurs ce ne sera pas mieux. Mais ce nouveau coup ne sera pas sans conséquences. Psychologiquement, la clientèle qui se posait déjà des questions sur l'utilité de se rendre dans son agence, risque de s'en détourner encore davantage.
eticket : imbroglio juridiques et Cie ?
Après tout, sur le site d'Air France (qui a fait un véritable « carton » au cours des derniers mois), il trouvera tout et s'évitera ainsi des déplacements inutiles...
Et je ne vous parle pas des imbroglio juridiques et techniques qui risquent de s'ensuivre (lire les commentaires) lorsque lesdits passagers auront affaire à d'autres prestataires moins « chébrans »...
Bref. Le risque n'est pas mince. Espérons que le Snav aura à coeur de négocier avec la compagnie tricolore un moyen de communiquer en direction des clients qui permettrait de ne pas retomber dans le piège de voir imputer à la Distribution une nouvelle « taxe »... dont elle ferait de nouveau les frais !
On aurait presque envie de pousser un cocorico tellement « l'élève Spinetta » est passé maître dans l'art de faire figurer la Cie tricolore en haut du tableau d'honneur de la classe aérienne mondiale. On ne va pas s'en plaindre compte tenu de ce que cela nous a coûté par le passé. Au moins les nouveaux actionnaires en profiteront, eux...
Les e-services inquiètent déjà syndicats et personnel
Oui mais, tout ce qui est bon pour Air France, ne fait pas forcément l'affaire des agences de voyages. Passons sur les e-services qui inquiètent déjà syndicats et personnel d'AF qui se posent des questions sur leur sort, une fois que les passagers n'auront plus besoin de personne pour leur expliquer comment pianoter sur les bornes BLS (bornes libres services) pour s'enregistrer, récupérer leur carte d'accès à bord, etc.
Revenons aux problèmes de la Distribution. Comme TourMaG.com vous l'annonçait en exclusivité la semaine dernière, des discussions sont actuellement en cours entre le SNAV et Air France pour une facturation du billet papier chaque fois que la destination est éligible à l'eticket. On évoque une somme de 15 euros applicable, peut-être, dès l'été prochain.
Quelle importance, me direz-vous puisque c'est le client final qui réglera la note s'il tient absolument à un "vrai" billet plutôt qu'à une simple feuille de papier ? La nuance est de taille. Après avoir expliqué à vos clients que vous deviez leur facturer des frais parce que les compagnies aériennes ne vous versaient plus de commission, il faudra maintenant leur dire qu'ils vont être taxés de 15 euros supplémentaires s'ils ne se contentent pas d'un eticket... Joyeux, non ?
Bien entendu, ailleurs ce ne sera pas mieux. Mais ce nouveau coup ne sera pas sans conséquences. Psychologiquement, la clientèle qui se posait déjà des questions sur l'utilité de se rendre dans son agence, risque de s'en détourner encore davantage.
eticket : imbroglio juridiques et Cie ?
Après tout, sur le site d'Air France (qui a fait un véritable « carton » au cours des derniers mois), il trouvera tout et s'évitera ainsi des déplacements inutiles...
Et je ne vous parle pas des imbroglio juridiques et techniques qui risquent de s'ensuivre (lire les commentaires) lorsque lesdits passagers auront affaire à d'autres prestataires moins « chébrans »...
Bref. Le risque n'est pas mince. Espérons que le Snav aura à coeur de négocier avec la compagnie tricolore un moyen de communiquer en direction des clients qui permettrait de ne pas retomber dans le piège de voir imputer à la Distribution une nouvelle « taxe »... dont elle ferait de nouveau les frais !