
La compagnie d'Abu Dhabi souhaite détenir une voix plus importante au conseil d'administration de Jet Airways que sa part de 25% l'y autoriserait. Or, Jet Airways fortement endettée devra céder pour bénéficier des largesses de son nouvel actionnaire./photo dr
On croyait la prise de participation de Jet Airways par Etihad repoussée aux calandes grecques.
Mais le rachat de trois paires de slots appartenant à la compagnie indienne à Heathrow par Etihad réveille les spéculations sur la signature prochaine d'un accord plus étendu.
Car si Etihad débourse 70 millions de dollars pour ces créneaux londoniens que Jet Airways continuera à utiliser, les observateurs attendent la prise de participation à hauteur de 24% de la compagnie privée indienne.
Annoncé comme quasiment réalisé au début de ce mois, cet investissement est stratégique pour la compagnie d'Abu Dhabi pour s'introduire en grand sur le marché indien, tellement important pour les compagnies de la zone du Golfe.
Etihad pourrait mettre sur la table entre 300 et 400 millions de dollars pour contrôler un quart de la compagnie indienne. Si l'on en croit la presse indienne, il y aurait deux freins à l'accord.
Mais le rachat de trois paires de slots appartenant à la compagnie indienne à Heathrow par Etihad réveille les spéculations sur la signature prochaine d'un accord plus étendu.
Car si Etihad débourse 70 millions de dollars pour ces créneaux londoniens que Jet Airways continuera à utiliser, les observateurs attendent la prise de participation à hauteur de 24% de la compagnie privée indienne.
Annoncé comme quasiment réalisé au début de ce mois, cet investissement est stratégique pour la compagnie d'Abu Dhabi pour s'introduire en grand sur le marché indien, tellement important pour les compagnies de la zone du Golfe.
Etihad pourrait mettre sur la table entre 300 et 400 millions de dollars pour contrôler un quart de la compagnie indienne. Si l'on en croit la presse indienne, il y aurait deux freins à l'accord.
Jet Airways voit sa position s'améliorer avec la disparition de Kingfisher Airlines
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Le premier concernerait Tailwinds la holding basée à l'Ile de Man du fondateur et actionnaire majoritaire Naresh Goyal. Pour que la transaction se fasse, il faudrait que les fonds reviennent en Inde dans un premier temps.
Il semblerait aussi que la compagnie d'Abu Dhabi souhaite détenir une voix plus importante au conseil d'administration de Jet Airways que sa part de 25% l'y autoriserait. Or, Jet Airways fortement endettée devra céder pour bénéficier des largesses de son nouvel actionnaire.
D'autant que la compagnie indienne qui voit sa position s'améliorer avec la disparition de Kingfisher Airlines devra faire face au projet d'Air Asia alliée au puissant groupe Tata de créer une nouvelle compagnie régionale indienne qui sera basée à Chennai.
De son côté Etihad multiplie les accords stratégiques ces jours derniers avec la signature de code share avec Garuda d'une part et avec Kenya Airways de l'autre, s'ouvrant ainsi un accès plus important au marché indonésien et à l'Afrique.
Etihad trouverait-elle le même type d'intérêt à investir dans Alitalia comme le veut la rumeur ? Rien n'est moins sûr...
Il semblerait aussi que la compagnie d'Abu Dhabi souhaite détenir une voix plus importante au conseil d'administration de Jet Airways que sa part de 25% l'y autoriserait. Or, Jet Airways fortement endettée devra céder pour bénéficier des largesses de son nouvel actionnaire.
D'autant que la compagnie indienne qui voit sa position s'améliorer avec la disparition de Kingfisher Airlines devra faire face au projet d'Air Asia alliée au puissant groupe Tata de créer une nouvelle compagnie régionale indienne qui sera basée à Chennai.
De son côté Etihad multiplie les accords stratégiques ces jours derniers avec la signature de code share avec Garuda d'une part et avec Kenya Airways de l'autre, s'ouvrant ainsi un accès plus important au marché indonésien et à l'Afrique.
Etihad trouverait-elle le même type d'intérêt à investir dans Alitalia comme le veut la rumeur ? Rien n'est moins sûr...