La Case de l'Oncle Dom : Hop, Hop, Hop… Hourra !

Ainsi donc, après avoir honni les compagnies low cost, tenté par tous les moyens de les éliminer du PAF, les grands stratèges de notre nationale compagnie, qui espèrent toujours gagner un peu d'argent un de ces jours, adoptent le modèle.

Comme Air France, dans son souci d'hégémonie nationale s'était déjà emparée de la majorité de nos petites compagnies régionales, l'idée était de les fusionner en un pôle régional, soulageant Air France de la corvée du court et moyen-courrier.

L'idée du low cost est venue dans la foulée.

Le problème, c'est que, toujours spécificité française oblige (et la puissance des syndicats de l'aérien), il n'est pas vraiment possible, à l'heure actuelle, de les fusionner sous une entité unique !

Ben oui, c'est comme ça. Chaque compagnie possède ses spécificités sociales et les syndicats s'y accrochent comme les morpions sur… non, j'arrête !

Donc, c'est pas grave ont conclu d'un commun accord Alexandre de Juniac, Président d'Air France, et Lionel Guérin, Président de Hop.

On fusionne pas, on fait voler les trois compagnies, avec des tarifs à 50€ (premiers prix, bien sûr) et, vous allez voir, on va être rentables dès 2015 !

Pour Lionel Guérin, qui a déjà "fait" une année record avec transavia cette année, c'est du tout bon.

En fait, comme on n'a jamais les comptes de transavia, on peut supposer que cette année, les pertes ont été moindres...

En attendant… Eh bien chaque compagnie aura les même uniformes (une occasion pour les navigants de renouveler leur garde-robe), un Président particulier pour transavia (bonjours les économies) et vogue la galère.

Mais quid des différences salariales entre les trois "HOP"? Quid des avantages sociaux des uns et des autres?

Vous pensez qu'un pilote d'Airlinair va voler au même tarif qu'un pilote de Brit Air? (ou vice versa, je ne connais pas les différences)?

Et la SNCF a intérêt à faire gaffe à ses catainers. Rigolo !

PS : une info ? domgobert@sfr.fr