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« Transport Aérien le dossier noir » : assis ? attachez vos ceintures !


L’ouvrage de François Nénin et d’Henri Marnet-Cornus (*) intitulé « Transport Aérien le dossier noir », est un livre qui décoiffe. Dans ce réquisitoire féroce tout le monde en prend pour son grade : voyagistes, compagnies, autorités de l’aviation civile et les affairistes qui ont fait de l’aérien leur terrain de jeux. Nous nous sommes fait « l’avocat du diable » pour l’interview des auteurs.


Rédigé par Propos recueillis par Jean da Luz - redaction@tourmag.com le Dimanche 12 Mars 2006

« Transport Aérien le dossier noir » : assis ? attachez vos ceintures !
TourMaG.com – Dans votre livre vous évoquez les voyagistes comme « le premier maillon de l’insécurité ». N’est-ce pas mettre tout le monde dans le même panier dans la mesure où seuls 3 ou 4 voyagistes sont concernés par ces accidents, alors qu’il en existe des dizaines d’autres ?

François Nénin : « Nous ne voulons pas jeter l’opprobre sur l’ensemble de la profession. Dans notre livre « Transport aérien : le dossier noir », nous citons un voyagiste qui a fait preuve d’honnêteté et de courage en dénonçant publiquement une compagnie aérienne qu’il jugeait peu sûre. « Best Tours » renonçait ainsi à utiliser la compagnie « Phuket Airlines », depuis lors interdite en France.

Ce voyagiste s’était intéressé à la façon dont travaillait cette compagnie et à ses avions vétustes. Nous condamnons l’attitude des voyagistes qui affrètent n’importe quelle compagnie sans s’assurer qu’elle soit sûre et qui nous répondent « l’aviation n’est pas notre cœur de métier ». Certains d’entre eux, par exemple, continuent d’affréter des compagnies avec lesquelles ils ont connu des incidents.

Henri Marnet-Cornus : « C’est le fonctionnement de votre secteur d’activité dans son ensemble qui est pointé du doigt dans notre livre. Pour attirer la clientèle et rester présent sur le marché il faut proposer des « séjours de rêve tout compris » à des prix très attractifs, donc pousser les compagnies aériennes à entrer en concurrence les unes avec les autres. C’est la moins disante qui gagne ! C’est en cela que tous les TO sont concernés.»

T.M.com – Toujours dans le même ordre d’idées, il est question aussi de la pression que font peser les tour opérateurs sur les compagnies pour obtenir des tarifs moins chers, ce qui aurait pour effet de recourir à des « compagnies-poubelles ». Pourtant, celles-ci ont été légalement autorisées par leurs autorités aériennes dans leur pays. Est-ce au TO de se substituer à elles et de décider quelle est la bonne compagnie ?

François Nénin : «le principe de la souveraineté des Ttats pour contrôler les compagnies établies sur leur sol a démontré de façon tragique ses limites. Les normes de l’organisation internationale de l’aviation civile sont non seulement, pas assez exigeantes, mais en plus, pas toujours appliquées.

C’est la raison pour laquelle il faut trouver d’urgence des outils pour garantir la sécurité des passagers. Celle-ci passe, entre autres, par la transmission, au niveau européen, des informations sur les compagnies à risque.

En attendant que cette directive européenne - dont le projet remonte au lendemain du crash de Puerto Plata en 1996 - entre enfin en application, les voyagistes ont un rôle citoyen à jouer en refusant d’affréter des compagnies ayant connu des incidents graves ou dont ils savent qu’elles n’ont pas les moyens d’entretenir correctement leurs appareils. »

Henri Marnet-Cornus : « L’existence des « compagnies poubelles » est une réalité. Les TO ne peuvent l’ignorer. Les accidents de Charm el-Cheikh et de Maracaïbo en sont les sinistres conséquences. Les TO auraient dû, depuis longtemps, avoir fait le constat que les autorités de tutelle ne jouent pas leur rôle. »

T.M.com – On a l’impression à lire votre livre qu’il y aurait une sorte de complot des TO qui ne songeraient qu’à s’enrichir en oppressant les destinations. N’est pas une vision un peu manichéenne de la profession ?

François Nénin : « A aucun moment, notre livre parle de « complot ». Je suis, pour ma part, dans mon rôle de journaliste en dénonçant les failles d’un système, qui rappelons le, a fait 600 morts l’été dernier. Nous aurions aimés de na pas avoir à écrire un tel livre…»

Henri Marnet-Cornus : « Le transport aérien est dans une logique mercantile ultra libérale orchestré par ceux qui le gèrent et ceux qui l’utilisent. Vous ne pouvez nier que l’objectif est de remplir des avions avec des passagers qui iront ensuite remplir des hôtels au quatre coins de la planète. »

T.M.com – Vous brocardez le « Label Bleu », choquant à bien des égards. Pourquoi et que pensez-vous du « Black label » de l’Union Européenne ?

François Nénin : « Pour ma part, je pense qu’un label bleu reposant sur un audit volontaire, payant, orchestré par un comité composé pour partie de personnes qui ont démontré par le passé que la sécurité des vols n’était pas leur préoccupation principale est une erreur. Une première démarche intéressante consiste à mettre à l’index les compagnies peu sures. Encore faudrait-il qu’il y ait une réelle volonté de le faire… »

Henri Marnet-Cornus : « Qu’il soit bleu, black, jaune ou vert, ces labels sont une grosse farce. Ils officialisent l’existence des « compagnies poubelles ». Il ne faut pas compter sur le pouvoir politique. Il y aura toujours des « compagnies poubelles » comme il y a toujours des bateaux poubelles qui polluent nos côtes car ce sont des nécessités économiques.

Si la qualité requise était vraiment exigée, les tarifs pratiqués par les compagnies aériennes augmenteraient sensiblement, il y aurait donc beaucoup moins de passagers dans les avions. Le pouvoir économique n’est pas prêt de céder.

Le label « compagnie poubelle » existe, lui. Nous l’avons créé. Vous le trouverez dans notre livre. Nous vous recommandons de l’utiliser pour déterminer la fiabilité des compagnies aériennes que vous affrétez. »

T.M.com – À propos des contrôles, vous dénoncez le « laxisme de la DGAC vis-à-vis de certaines compagnies aériennes ». Que voulez-vous dire exactement ?

François Nénin : «La DGAC manque cruellement de moyens pour contrôler les avions : 5 inspecteurs de la DGAC contrôlent à plein temps Roissy et Orly. Mais les moyens sont la traduction de la volonté politique… »

Henri Marnet-Cornus : « Il suffit, pour s’en convaincre, de constater que la DGAC à laissé la compagnie Air Lib exploiter des avions destinés au transport des passagers alors que sa situation financière était extrêmement dégradée, ce qui est contraire aux exigences de la réglementation, et que l’état de l’entretien des ses avions était très critique, ce qui l’est, bien sûr, tout autant. Il y a d’autres exemples.

Beaucoup de compagnies françaises ont disparu après avoir déposé le bilan par manque de ressources financières. La DGAC doit intervenir dès que le dirigeant responsable de la compagnie ne peut plus garantir que l’exploitation des avions et leur entretien peuvent être financés et exécutés au niveau de qualité exigé, c’est à dire bien en amont de la décision d’un tribunal de commerce. »

T.M.com – La psychose actuelle des passagers les amène à préférer les compagnies françaises comme Air France. Or, un chapitre de votre livre fait état d’une « dérive préoccupante » et « d’incidents répétés…»

François Nénin
: «Tout d’abord, je ne suis pas d’accord avec le terme de psychose, qui laisse penser que les consommateurs sont en état de panique irraisonnée. L’insécurité aérienne n’est pas une vue de l’esprit ! Il ne faut pas céder à la panique mais il faut traiter ce problème.

Dans le chapitre consacré à Air France, qui a été relu et contrôlé par les avocats des éditions Privé, nous nous appuyons sur des documents internes à la compagnie, sur un préavis de grève déposé par un syndicat pour protester contre ce qu’il estime être un manque de sécurité, sur des témoignages de commandants de bord et sur la lettre du chef de secteur A 340 évoquant des incidents répétés.

Mais j’insiste, nous n’affirmons pas pour autant qu’Air France est une compagnie à risque élevé. Nous faisons simplement état d’indices préoccupants. Air France n’a qu’à traiter sérieusement ces problèmes… »

Henri Marnet-Cornus : « Lorsque Monsieur Spinetta, patron d’Air France, appelle à la diminution des coûts, il démontre qu’il est un chef d’entreprise avant d’être le dirigeant responsable d’une compagnie aérienne.

Le discours qui convient dans ce cas est : « nous allons adapter les coûts aux objectifs de sécurité et tant pis pour les actionnaires ». Il est préoccupant de constater qu’Air France est donc dans une logique mercantile.

Nous faisons le constat qu’il y a eu 8 avis de danger grave et imminent émis par le CHSCT-PN d’Air France en 18 mois et qu’un syndicat de pilotes a demandé un audit sur la sécurité des vols. Selon nos informations cet audit est en cours. »

T.M.com – Le risque zéro n’existant pas et le transport aérien étant tout de même le moins « accidentogène », que faudrait-il faire selon vous pour améliorer la sécurité des passagers ?

François Nénin : Certes, c’est le moins accidentogène mais il y a eu trois fois plus de morts en avion entre 2004 et 2005 ! Un premier pas consisterait à appliquer sérieusement les textes réglementaires existants avant de créer des systèmes reposant sur la qualité et non la sécurité comme le « label bleu ».

J’ai interviewé la députée belge Nelly Maes, rapporteur de la directive européenne sur la transmission et la publication des informations concernant les compagnies à risques, juste après de drame de la Flash Airlines. Elle m’a dit : « si cette directive avait été en application, ce drame n’aurait jamais eu lieu ! »

Henri Marnet-Cornus : « Le risque zéro n’existe pas mais il doit tendre vers zéro par l’intermédiaire de tous ceux qui gèrent et utilisent le transport aérien. Dans ce livre nous avons exploré toute la chaîne des responsabilités qui mènent à l’accident.

Le transport aérien doit bannir le business, les passagers comprendre que l’avion est un moyen de transport coûteux s’il on veut qu’il soit au niveau de qualité requis et les « marchands de rêve » arrêter de faire croire au public que l’on peut voler à l’autre bout de la planète pour 3 francs 6 sous. »

François Nénin et Henri Marnet-Cornus, les auteurs de l'ouvrage
François Nénin et Henri Marnet-Cornus, les auteurs de l'ouvrage
LA BIO DES AUTEURS

Henri Marnet-Cornus, coauteur de "Transport aérien : le dossier noir", est pilote. Ancien pilote de chasse, il a exercé pendant de longues années la fonction de commandant de bord à AOM puis à Air Lib.
Entré en conflit avec la direction d'Air Lib car il jugeait que la sécurité des vols était descendue sous un seuil critique, il a été licencié pour avoir refusé de faire décoller un avion potentiellement dangereux sur un vol La Réunion-Paris. Le tribunal des Prudhommes a ensuite qualifié ce licenciement "sans cause réelle et sérieuse". Henri a créé l'association de sécurité aérienne Safety First pour fédérer toutes les bonnes volontés autour de cette cause. www.safety-1st.org

François Nénin
est journaliste indépendant. Il a exercé pendant 4 ans la fonction de chef de rubriques Transports et Tourisme pour le mensuel 60 Millions de Consommateurs après avoir travaillé entre autres à Nice Matin, Var Matin, Auto Plus. Il est également élève-pilote.

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Commentaires
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38.Posté par jaunas le 06/02/2007 01:06 | Alerter
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ces un bon travail bon courage

37.Posté par J2C le 25/03/2006 12:20 | Alerter
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Il a dit qu'il le ferait et ben c fait... Lire article dans express N°2855 23/3/06...
"T/O écrémage en vu... le décret de transparence sur la sécurité aérienne, qui prévoit une information claire du consommateur lors de l'achat d'1 billet, va permettre selon René Marc Chikli, président du CETO, d'assainir la profession ; en effet le renforcement des obligations est de nature à décourager les T/O les moins professionnels. A terme seule une centaine d'entre-eux sur les 350 existants en France devraient "survivrent". Cela c'est la pahse 1... donc certains devront aller pointer au chomage.

Phase 2 dixit "T il serait souhaitable que les 5 majeures se partagent 80% du marché selon le modéle en allemagne "

Phase 3 re dixit "il faut exclure toutes les Cie des pays de l'ESt et celles de l'Afrique"

Phase 4 Donner le monoploe aux Cies Nationales qui comme chacun le sait sont d'un niveau trés trés supérieure aux autres...

Bon voyage!!

36.Posté par enzo le 19/03/2006 20:36 | Alerter
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il suffisait d'en parler... bon courage....

J.O n° 67 du 19 mars 2006 page 4146
texte n° 13

Décrets, arrêtés, circulaires
Textes généraux
Ministère des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer


Décret n° 2006-315 du 17 mars 2006 relatif à l'obligation d'information des passagers aériens sur l'identité du transporteur aérien

NOR: EQUM0600208D




Le Premier ministre,

Sur le rapport du ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer,

Vu la convention pour l'unification de certaines règles relatives au transport aérien international, signée à Montréal le 28 mai 1999 ;

Vu le règlement (CE) n° 323/1999 du Conseil du 8 février 1999 modifiant le règlement (CEE) n° 2299/89 instaurant un code de conduite pour l'utilisation des systèmes informatisés de réservation (SIR) ;

Vu le règlement (CE) n° 2111/2005 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2005 concernant l'établissement d'une liste communautaire des transporteurs aériens qui font l'objet d'une interdiction d'exploitation dans la Communauté et l'information des passagers du transport aérien sur l'identité du transporteur aérien effectif et abrogeant l'article 9 de la directive 2004/36/CE ;

Vu le code de l'aviation civile, et notamment son livre III ;

Vu le code de la consommation, et notamment les articles L. 111-1, L. 111-3, L. 121-16 et L. 121-20-4 ;

Vu le code du tourisme, et notamment son livre II ;

Vu le code civil, et notamment son livre III ;

Vu le décret n° 94-490 du 15 juin 1994 pris en application de l'article 31 de la loi n° 92-645 du 13 juillet 1992 fixant les conditions d'exercice des activités relatives à l'organisation et à la vente de voyages ou de séjours ;

Vu le décret n° 2004-578 du 17 juin 2004 portant publication de la convention pour l'unification de certaines règles relatives au transport aérien international, faite à Montréal le 28 mai 1999,

Décrète :







TITRE Ier

OBLIGATION D'INFORMATION






Article 1


Toute personne physique ou morale habilitée à commercialiser des titres de transport aérien ou des forfaits touristiques incluant des prestations de transport aérien informe le consommateur, pour chaque tronçon de vol, de l'identité du transporteur contractuel ainsi que de celle du transporteur de fait qui assurera effectivement le ou les tronçons de vols concernés, lorsque celui-ci est différent du transporteur contractuel.

Pour l'application de l'alinéa précédent, les notions de transporteur contractuel et de transporteur de fait s'entendent au sens de la convention pour l'unification de certaines règles relatives au transport aérien international, signée à Montréal le 28 mai 1999.


Article 2


L'information prévue à l'article 1er doit être communiquée par écrit ou sous toute autre forme appropriée au consommateur, avant la conclusion du contrat portant sur le ou les tronçons de vols concernés, ou incluant la ou les prestations de transport aérien concernées.


Article 3


L'information prévue à l'article 1er doit être obligatoirement confirmée par écrit, y compris par voie électronique lorsqu'un tel moyen est utilisé, lors de la conclusion du contrat.

Toutefois, pour les contrats conclus par téléphone, le consommateur reçoit, sur sa demande, un document écrit confirmant cette information.


Article 4


Après la conclusion du contrat, le transporteur contractuel ou l'organisateur du voyage informe le consommateur de toute modification de l'identité du transporteur assurant effectivement le ou les tronçons de vols figurant au contrat.

Cette modification est portée à la connaissance du consommateur par tout moyen approprié, y compris par l'intermédiaire de la personne physique ou morale ayant vendu le titre de transport aérien ou le forfait touristique incluant la prestation de transport aérien, dès qu'elle est connue. Le consommateur doit en être informé au plus tard, obligatoirement, au moment de l'enregistrement ou avant les opérations d'embarquement lorsque la correspondance s'effectue sans enregistrement préalable.




TITRE II



DISPOSITIONS PARTICULIÈRES AUX FORFAITS TOURISTIQUES ET AUX VOLS NON RÉGULIERS AFFRÉTÉS






Article 5


Pour les prestations de transport aérien incluses dans un forfait touristique ainsi que pour les vols non réguliers affrétés, par dérogation aux dispositions de l'article 2 mais selon les modalités qu'elles fixent, l'information préalable peut être communiquée sous la forme d'une liste comprenant au maximum, par tronçon, cinq transporteurs contractuels au nombre desquels l'organisateur du voyage ou l'affréteur commercial s'engage à recourir. Cette information est complétée, le cas échéant, par la mention de l'identité des transporteurs de fait lorsque ceux-ci sont différents des transporteurs contractuels.


Article 6


Pour les prestations de transport aérien incluses dans un forfait touristique ainsi que pour les vols non réguliers affrétés, l'information prévue à l'article 1er peut être confirmée, par dérogation aux dispositions de l'article 3 mais selon les modalités qu'elles fixent, au plus tard huit jours avant la date du voyage fixée au contrat, ou au moment de la conclusion du contrat si celle-ci intervient moins de huit jours avant le début du voyage.




TITRE III

DISPOSITIONS FINALES






Article 7


Les dispositions du présent décret s'appliquent sans préjudice des obligations résultant du droit des passagers aériens à l'information sur l'identité du transporteur aérien assurant effectivement un vol, prévues par la réglementation communautaire en vigueur.


Article 8


Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, le ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer, le ministre de l'outre-mer et le ministre délégué au tourisme sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.



Fait à Paris, le 17 mars 2006.



Dominique de Villepin



Par le Premier ministre :



Le ministre des transports, de l'équipement,

du tourisme et de la mer,

Dominique Perben

Le ministre de l'économie,

des finances et de l'industrie,

Thierry Breton

Le ministre de l'outre-mer,

François Baroin

Le ministre délégué au tourisme,

Léon Bertrand



35.Posté par icemann le 19/03/2006 09:31 | Alerter
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Petit retour... comment allez vous faire pour appliquer le décret devant sortit en MArs sur la transparence? serez vous en capacité de donner le nom de la Cie sur laquelle le consommateur, qui vient d'acheter son voyage, va rééllement partir, le tiendrez vous informé comme il se doit de toutes les modifications concernant son dossier et du changement de Cies? comment allez vous "protéger" vos clients?
Il va y avoir du sport dans les chaumiéres non? et je crois que vous aurez , dans VOTRE plus grand intérêt, à bien suivre ce décret à la virgule prêt... sinon nous risquons de tomber dans excés inverser et se rapporcher des méthodes américaines : procés sur procés... pour publicité mensongére, non respect de la loi et mise en danger volontaire ? surtout si malheureusement il y a encore un crash, ce qui mathématiquement prévisible.

34.Posté par icemann le 18/03/2006 12:18 | Alerter
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je trouve que dans certans cas cela "vole bas, trés bas". Que nous soyons pour ou contre ce livre on peut le comprendre et l'entendre... je vous invite, sans voyeurisme, d'aller sur le site des familles vicitmes de crash (Egypte/Martinique/Mt St Odile etc... ) et ceux qui n'ont pas compris, en lisant la douleur des familles ouvrirons , peut être les yeux, comment, quant on a perdu pour certains, 4-7 ou 11 membres d'une même famille, ne peut on pas avoir "la haine"? Comment ceux qui ont vendu le rêve peuvent-ils ne pas "militer" pour une plus grande transparence, plus grandesécurité.
Je suis étonné de voir que les T/O ne sont pas à imposer un label (bleu ou rose ou noir) mais qu'ils oeuvrent eux aussi pour le bien de tout le monde.
Que dire du ou des T/O qui vendent des billets en sacahnt pertinament ce qu'ils vendent... et à qui ils s'adressent... la ltanie est toujours la même...ils s'abrittent dérriére l'incapcité de l'autorité... la DGAC ou le Ministére des Affaires Etrangére.
Qui parle de la sécurité dans les pays visités, qui parle des rançons demandés aux touristes, qui parle des Cies champignons , ce n'est pas le premier tronçon qui est dangerereux, mais les suivants... surun voyage à vols multiples. A force de sous traiter, qui est responsable ?
VOus devriez vous les voyagistes regarder ces familles au fond des yeux, et leur dire ... c'est ballot ils étaient au mauvaise endroit, sur le mauvais aviion, dans la mauvaise Cie... pas de chance !! regardez les photos des ces enfants... ayez au moins ce courage... et vous verrez que vous "vendrez" autrement les voyages...

Quand on veut manger à la table du diable, prenez une cuillére avec un long manche".... Confusius..

33.Posté par jcc le 18/03/2006 08:59 | Alerter
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T.M.com – Vous brocardez le « Label Bleu », choquant à bien des égards. Pourquoi et que pensez-vous du « Black label » de l'Union Européenne ?

François Nénin : « Pour ma part, je pense qu'un label bleu reposant sur un audit volontaire, payant, orchestré par un comité composé pour partie de personnes qui ont démontré par le passé que la sécurité des vols n'était pas leur préoccupation principale est une erreur.

Erreur ce n’est pas l’autorité qui serait chargé de cela mais le certificateur (à ce jour AFAQ/AFNOR et ses deux partenaires l’un pour la communication l’autre pour la sécurité), cette triple entité ayant pour mission d’auditer tant sur le terrain qu’administrativement les Cies volontaires sur la base du référentiel créé pour ce label devant être égal au minimum ou supérieur à la réglementation appliquée en France c'est-à-dire les JAR. Dans le cas ou les Cies ne serait à ce niveau, le partenaire « sécurité » propose alors les mesures d’accompagnement pour atteindre le dit niveau requis. Une fois le label validé par la commission il est accordé pour une période de deux ans, avec des contrôles intermédiaires. Il n’est pas renouvelable systématiquement à la fin, car la Cie refait la totalité de l’audit. LA DGAC ne fait pas l’audit, ni personne membre du CNTT.

Une première démarche intéressante consiste à mettre à l'index les compagnies peu sures. Encore faudrait-il qu'il y ait une réelle volonté de le faire… »


On a vu cela avec la CAMAIR… dans l’heure qui a suivi les avions d’AF faisaient demi tour… Croyez vous qu’une Cie nationale acceptera une telle décisions sans que son gouvernement ne fasse pression politiquement ? Nous avons déjà connu un tel scénario il y a quelques années !!

Henri Marnet-Cornus : « Qu'il soit bleu, black, jaune ou vert, ces labels sont une grosse farce. Ils officialisent l'existence des « compagnies poubelles ». Il ne faut pas compter sur le pouvoir politique. Il y aura toujours des « compagnies poubelles » comme il y a toujours des bateaux poubelles qui polluent nos côtes car ce sont des nécessités économiques.


Malheureusement c’est exact… mais je reste persuadé que le label est une bonne chose, mais pour pouvoir l’apprécier il faut avoir lu le dossier d’appel d’offre et lu le dossier accepté par le CNTT, même s’il n’est pas « parfait » il a le mérite de vouloir tirer la sécurité par le haut.


Si la qualité requise était vraiment exigée, les tarifs pratiqués par les compagnies aériennes augmenteraient sensiblement, il y aurait donc beaucoup moins de passagers dans les avions. Le pouvoir économique n'est pas prêt de céder


Exact en cela je vous rejoints totalement mais que faire ? De toute façon le passager devra payer quoiqu’il arrive… Dans la label ni les TO, ni les Cies ne veulent payer… chacun disant que c’est à l’autre de le faire. LA compagnie nationale et les autres veulent l’obtenir automatiquement… comme cela. Et pourquoi elle plus que les autres. ? Tout le monde avance IATA et IOSA… demain toutes les Cies seront IATA et les avions qui tomberont seront tous IATA… mais la sécurité n’aura pas plus avancée. Pour entrer à IATA c’est un peu plus de 58.000$ pour passer IOSA environ 800.000$ qui peut payer ? le label est inférieur en coût pour la Cie volontaire à l’inscription à IATA.

Le label « compagnie poubelle » existe, lui. Nous l'avons créé. Vous le trouverez dans notre livre. Nous vous recommandons de l'utiliser pour déterminer la fiabilité des compagnies aériennes que vous affrétez. »

Il manque aussi quelques critères dans votre label, enfin tout du moins j’en aurais mis deux ou trois en plus… mais ce n’est que mon avis.
j'ai d'autres info croustillantes sur le sujet... ou vous verrez que les préoccupations de certains memebres du CNTT son t trés trés loin de la sécurité...
Mais de toute façon malgrés ces petites critiques votre livre est excellent, et vous avez eu le courage de le faire. Bravo
jcc


32.Posté par jcc le 17/03/2006 23:55 | Alerter
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pour MAtthieu: qu'as tu de la couverture? ;-)))

31.Posté par laurent le 17/03/2006 09:43 | Alerter
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J'ai peut être pas tout compris, alors expliquez d'abord aux Français moyens comment fonctionne votre très fameux YIELD MANAGEMENT... sur les vols charters !

30.Posté par Matthieu le 17/03/2006 09:27 | Alerter
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Ce livre je l'ai lu en plusieures fois sur mon trône.Je me disais:"Du papier gratté par un ancien pilote et un journaliste, ça pourra surement m'être utile si je viens à manquer de moltnel"...ben malheureusement j'avais vu juste, meme si j'ai conservé une poignée de feuilles.

29.Posté par LFPO le 15/03/2006 12:03 | Alerter
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Réponse à JFRIAL (voir + haut) : "3)Label bleu interessant?Soyons clair, le seul vrai label qui nous interesse, c'est un label "Dgac européenne";c'est une question de volonté politique;en attendant, on fait comme on peut...et les responsabilités sont claires, ce sont celles des politiques, qui inventent le label bleu pour créer un écran de fumée sur les autorisations données par la DGAC qui peuvent etre discutables;suite à l'affaire Flash, on a demandé pendant notre audition à l'assemblée que la DGAC nous fournisse les infos "off";on attend toujours".

Manque d'infos et de connaissance du dossier dans son intégralité... donc contre vérité... la label devait au contraire faire ce que la DGAC ne peut pas faire ... d'ou le malaise... quant à une DGAC européenne .... on a le temps de voir ... peut être avec quelques accidents cela va avancer un peu... mais c'est politique avant tout... comment une Cie va entre er et surtout sortir de la liste noire? de toute façon c'est le passager qui en final mettra la main à la poche....

La DGAC devait établir le référentiel dans le label bleu... à la réunion en ses locaux l'indispensable de service a avouée avoir que 2% de son temps à consacrer au label. Par ailleurs selon les C/R qui circulent IATA aurait "la côte" plus que les JAA !! sans oublier le grand néttoyage des T/O puisque certains avouent ne vouloir plus que 100 T/O dont les 5 premiers auraient 80 % du marché (toujours selon les C/R de réunion) .
En finalité on fait le nettoyage par le vide et on fabrique des monopoles? MAis les familles de victimes dans tout cela ?
La DGAC est dans le CNTT, tout comme AF, tout comme les T/O tout comme les assurances , tout comme tout ce beau monde qui tire les ficelles du transport et des voyages...
Attention danger on valide actuellement une sécurité du Nord et une autre du Sud. Le probléme des charters éxiste au départ des grandes bases mais aussi sur place... voir le Club med.... les cies dites virtuelles existent , 600 avions seront ou sont remis en ligne d'ici le début de la saison... qui achéte... qui remet en état... qui vend...
Cordialement

28.Posté par anonyme le 14/03/2006 19:01 | Alerter
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Je n'ai pas lu ce livre, mais en tant que professionnel de l'aviation de ligne, je peux vous recommander tres chaudement le film "whisky romeo zoulou", le l'argentin Enrique Piñero.
Il met en evidence la maniere dont fonctionnent aujourd'hui certaines compagnies aeriennes (y compris europeennes, et pas seulement charter), avec la complicite de DGACs corrompues, incompetentes ou peu regardantes. Pour ces compagnies, l 'etat de l'avion, les qualification et experience du personnel,... ne comptent pas. Seuls comptent les couts !

27.Posté par GT le 14/03/2006 11:40 | Alerter
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Le débat, qui avait commencé pour un autre transporteur lors de la parution du livre de JP Otelli, visiblement n'en finit pas de rebondir.
Je persiste à penser qu'un tour opérateur francais incluant dans ses prestations des transports sur AMC, Fly Onur et autres egypto -turcs, en connaissant les inombrables accidents et incidents les affectant est malhonnete ;

quand a la présidente du consolideur bien connu, elle ne doit probablement voler qu'en Biz sur une alliance renommée, à quand la verra t on tester personnellement les compagnies ci dessus....par ex sur les 737 200 , ou A300 trentenaires qu'ils ont en parc ou qui rouillent à Istamboul en attendant le prochain passager francais.

(nb l'un d'entre eux, qui était en parfaite santé il y a quelques mois à croire la profession.. vient d'être détruit à Lourdes/Tarbes -il n'y a pas eu de miracle- pour vetusté par Pamela, la tueuse d'épaves poubelles la bien nommée)

26.Posté par jean claude boetsch le 14/03/2006 08:22 | Alerter
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Si les deux auteurs de ce livre sont mercantiles et pourris il faut bien sûr boycotter leur livre, alors enlevons le des librairies et brûlons-le ! Et il y a ceux qui osent critiquer l’administration française qui sont de bien mauvais français, alors faisons les taire. Attaquons-les même en diffamation ! Il y a aussi ceux qui prétendent vendre du rêve dont les gens ont tant besoin aujourd’hui, alors laissons les faire ce qu’ils veulent sans jamais oser leur poser aucune question dérangeante. Mais il y des rêves dont on ne peut plus se passer lorsqu’on y a goûté. Alors qui voudra payer le double si on lui dit un beau jour que c’est le prix de la sécurité ?
Aujourd’hui, lorsque je paye un forfait, je dois rajouter tous les suppléments en petits caractères qui s’ajoutent bien au prix d’appel souvent même imprimé hors taxes (quel particulier paye hors taxes ?) et étalé en gros. C’est donc bien une unique course aux prix qui se pratique et comme dans tous les domaines, la verve des bonimenteurs ne remplace pas la qualité du produit, n’en déplaisent à ceux que je nomme des escrocs pour faire croire à l’impossible.
Il est vrai qu’un chantier où la problématique globale du transport aérien et du tourisme serait mise à plat est un travail gigantesque, mais sans arrêt repoussé et déclaré insoluble, il annonce clairement de futures catastrophes.
Il reste à des personnes courageuses le droit de dénoncer une évidence d’aujourd’hui, la politique du chacun pour soi et le fric pour tous.

25.Posté par hsarah le 14/03/2006 03:30 | Alerter
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Famille de victimes du crash du 16/08/2005, je salue le travail de ces hommes
La seule façon selon moi d'obtenir un changement réél des autorités c'est un transport aérien unique pour tous : les hommes politiques voyages dans les mêmes avions que tout le monde.(???) J'ai dit quelque chose d'anormal ? Comment voulez vous que des ministres qui se déplacent dans des avions privés soient rééllement sensibilisés aux crashs ? Ne voilà t-il pas que le rapport demandé au lendemain du crash de Charm par les parlementaires n'a pas "servi" et nous avons eu le crash de Maracaïbo un an plus tard! Où est l'engagement politique ?
Merci messieurs, vous avez fait du bon bouleau

24.Posté par une voyageuse le 13/03/2006 23:22 | Alerter
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Justement, puisque le consommateur lambda ne lit ni tourmag ni eurocockpit, il faut bien que quelqu'un l'informe comme vous le dites si bien.
J'ai comme l'impression que François Nénin et Henri Marnet-Cornus ont écrit ce livre, entre autre, dans ce but. Celui d'informer le grand-public afin qu'il ne consomme plus ses vacances de la même façon, et lui éviter de risquer sa vie en croyant ce que Mr partirpascher.com et ses amis veulent lui faire croire : que l'on peut partir en vacances au bout du monde en avion et en toute sécurité pour pas cher.

23.Posté par une voyageuse le 13/03/2006 23:22 | Alerter
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Justement, puisque le consommateur lambda ne lit ni tourmag ni eurocockpit, il faut bien que quelqu'un l'informe comme vous le dites si bien.
J'ai comme l'impression que François Nénin et Henri Marnet-Cornus ont écrit ce livre, entre autre, dans ce but. Celui d'informer le grand-public afin qu'il ne consomme plus ses vacances de la même façon, et lui éviter de risquer sa vie en croyant ce que Mr partirpascher.com et ses amis veulent lui faire croire : que l'on peut partir en vacances au bout du monde en avion et en toute sécurité pour pas cher.

22.Posté par The Jack Travel Band le 13/03/2006 21:50 | Alerter
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Eh jean, t'as mis un d'ces bazars comme on les aime !
Mais tout ce qui ce raconte ici nous on le sait déjà et c'est pas nous qu'il faut informer messieurs, c'est le consommateur....
Et le consommateur sauf cas exceptionnel, il lit pas tourmag et il connait pas eurocockpit...
Et au bout du compte qui c'est les dindons de la farce : les petits qui sont au bout de la chaine (de vente bien sûr) ceux qui prennent le client en pleine figure...en plus avec la grippe aviaire, y fait pas bon être un dindon...
@ un d'ces quat'
The Jack Travel Band
PS : nous aussi on est anonyme mais c'est notre raison d'être et notre marque de fabrique

21.Posté par Julien Morvan le 13/03/2006 19:08 | Alerter
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J'ai mis mon nom pour faire plaisir à Mr Partirpascher qui me semble très énervé.

J'ai mis mon nom, et je reste pourtant avec la même question, sans avoir obtenu de réponse.

http://www.partirpascher.com/cadre_descriptif.php?id=P143

Qui est en train de scier quelle branche ? Celui qui dit que 390 euros pour 9 jours 7 nuits avec 13h d'avion, pour un séjour en all inclusive, ça implique des tas de choses, et notamment une prestation aérienne nécessairement peu chère (on rappelle que la vente à pertes est interdite en France, le total de ces prestations coûte donc à Mr Partirpascher moins de 390 euros par personne).

Ou peut-être celui qui continue de faire croire au voyageur qui ne doute de rien que depuis la fin des monopoles, "les tarifs ont fortement baissé dans l'intérêt du consommateur, et que grâce à la concurrence dans les cieux, il va pouvoir faire du Boeing facturé à 11 euros par siège "promotion"' et par heure de vol" ? Et qu'à ce prix là, la DGAC le certifie puisque rien n'est interdit, le niveau de sécurité est équivalent à celui d'Air France?

Je ne sais pas qui scie quelle branche, mais si l'avion tombe, tous les singes de l'arbre vont tomber avec. Oui Monsieur partirpascher, faire croire que 390 euros pour 13h de Boeing et une semaine en all inclusive est un prix possible, c'est habituer les voyageurs à essayer de ne pas dépenser plus.

Donc mettre tout le système sous pression. Quelqu'un ici aurait une idée du prix du litre de kéro ? Et de la consommation horaire d'un Boeing capable d'aller à Pta Cana ? Sans même évoquer la maintenance, les provisions, les frais financiers sur la coque de l'avion ? Bien entendu, je n'ose aborder la question du personnel et de sa formation, même si cela a également un prix (en gros 18% du prix du billet chez AF).

Sans parler du fait qu'un jour ou l'autre, il faudra aussi prendre en compte les conditions de travail des dominicains dans ces hôtels, et les implications sur les retombées locales de ce type de tourisme. Mais manifestement, ce n'est pas encore dans le champ de vision de Mr Partirpascher. C'est juste de la prospective géopolitique dont on se fout pas mal quand on essaye de faire marcher un petit commerce, je le comprends bien, mais vous verrez qu'il faudra un jour en parler également.

Cordiales salutations, néanmoins. Dommage de ne pouvoir dialoguer, c'est un sujet qui le mérite.

20.Posté par serge le 13/03/2006 18:54 | Alerter
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François Nenin a été ridicule lors de sa prestation à l'emission "on a tout essayé", sur France 2, pas crédible du tout, voire dangereux par la desinformation imagée par ses exemples qui sont trés trés loin d'etre une généralité ! Et c'est journaliste, il est vrai qu'ils ont le droit à transmettre n'importe quelles informations, leur jugement faisant fois !
J'espère que l'homme de metier qui l'accompagne peut maitriser ce personnage !
Un ancien

19.Posté par thorel le 13/03/2006 17:38 | Alerter
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Bonsoir Mesdames Messieurs,
Je suis un adepte de Tourmag, et au vue de vos réponses et la passion qui déchaine vos débats, se serait bien qu'un vrai dialogue, pourquoi lors d'une émission télé soit organisé pour expliquer votre métier et clarifier la vérité : qui est que les voyagistes créent des voyages avant tout pour le plaisir des gens et par passion de leur métier ; je n'en connait aucun qui souhaitent la mort des voyageurs...
Faire des livres pour gagner de l'argent sur la peur et la suspicion c'est facile...
Faire vivre une entreprise c'est autre chose...

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