Les agences de Voyages Wasteels Belgique ont été liquidées le 2 décembre 2008.
Le passif est lourd : il représente plus de 3,3 millions d'euros uniquement au BCC Corporate.
Un certain nombre d'agences ont été reprises par Salaün Voyages mais une vingtaine de salariés s'est retrouvée sans emploi ou n'a pas souhaité suivre le nouveau repreneur.
Fin de l'épisode ? Pas vraiment. Le 11 février dernier, Peggy Jaich, ancienne chef d'agence, reçoit une lettre assez sèche d'un cabinet d'avocats belge représentant BCC Corporate.
Un courrier lui réclame personnellement plus de 19 000 euros, ce qui avec les intérêts se monte allègrement à... 22 000 euros. Pour les autres 18 salariés, les réclamations représentent diverses sommes. Le tout pour la somme rondelette de 100 000 euros et des poussières !
Que s'est-il passé ? Tout simplement, l'organisme de crédit veut récupérer les sommes dépensées avec les cartes libellées au nom des employés de l'entreprise et destinées à régler de la billetterie en ligne dans le cadre de leur activité professionnelle.
Le passif est lourd : il représente plus de 3,3 millions d'euros uniquement au BCC Corporate.
Un certain nombre d'agences ont été reprises par Salaün Voyages mais une vingtaine de salariés s'est retrouvée sans emploi ou n'a pas souhaité suivre le nouveau repreneur.
Fin de l'épisode ? Pas vraiment. Le 11 février dernier, Peggy Jaich, ancienne chef d'agence, reçoit une lettre assez sèche d'un cabinet d'avocats belge représentant BCC Corporate.
Un courrier lui réclame personnellement plus de 19 000 euros, ce qui avec les intérêts se monte allègrement à... 22 000 euros. Pour les autres 18 salariés, les réclamations représentent diverses sommes. Le tout pour la somme rondelette de 100 000 euros et des poussières !
Que s'est-il passé ? Tout simplement, l'organisme de crédit veut récupérer les sommes dépensées avec les cartes libellées au nom des employés de l'entreprise et destinées à régler de la billetterie en ligne dans le cadre de leur activité professionnelle.
Des sommes dues au titre de la solidarité
Des sommes qui, affirme-t-il sont aussi dues par les salariés au titre de la solidarité qu'impliquait la signature des conditions générales d'utilisation.
Oui mais, ces cartes étaient demandées uniquement par Wasteels au BCC. Une copie recto verso était ensuite mise à disposition des salariés et l'original enfermé dans le coffre.
A noter aussi que c'était l'agence qui signait les conditions générales d'octroi de la carte et que les salariés n'auraient jamais signé que les notes de service accusant la bonne réception de ces titres de paiement.
La situation est pour le moins paradoxale et serait tout à fait surréaliste en France. Mais pas en Belgique, où l'on pensait quand même qu'elle s'était largement inspirée du Code Napoléon.
Le cabinet d'avocats en question (lettre en pièce attachée) propose même (si,si) un plan de règlement et un étalement de la dette dans le temps.
Joint pas nos soins, Laurent Wasteels avoue ne pas comprendre la situation : "J'ai été très clair avec mes anciens salariés et demandé à mon avocat de prendre en charge cette affaire..."
Une prise de position pas complètement convaincante puisque les anciens employés, qui craignent un coup de Jarnac de l'organisme financier, ont décidé de se constituer en association et de prendre un avocat.
Affaire à suivre...
Oui mais, ces cartes étaient demandées uniquement par Wasteels au BCC. Une copie recto verso était ensuite mise à disposition des salariés et l'original enfermé dans le coffre.
A noter aussi que c'était l'agence qui signait les conditions générales d'octroi de la carte et que les salariés n'auraient jamais signé que les notes de service accusant la bonne réception de ces titres de paiement.
La situation est pour le moins paradoxale et serait tout à fait surréaliste en France. Mais pas en Belgique, où l'on pensait quand même qu'elle s'était largement inspirée du Code Napoléon.
Le cabinet d'avocats en question (lettre en pièce attachée) propose même (si,si) un plan de règlement et un étalement de la dette dans le temps.
Joint pas nos soins, Laurent Wasteels avoue ne pas comprendre la situation : "J'ai été très clair avec mes anciens salariés et demandé à mon avocat de prendre en charge cette affaire..."
Une prise de position pas complètement convaincante puisque les anciens employés, qui craignent un coup de Jarnac de l'organisme financier, ont décidé de se constituer en association et de prendre un avocat.
Affaire à suivre...