Julien Fabri, enfant du pays et moniteur spécialisé vous fera faire la visite du propriétaire en deux ou quatre heures, selon votre forme physique et vos envies. Un grand bol d'air au programme et des paysages (et des pentes) à couper le souffle /crédit photo JDL
Les stations de sports d'hiver s'adaptent. Il serait trop long de dresser ici une liste exhaustive du catalogue proposé, car tout ne convient pas à tout le monde.
Voilà pourquoi nous avons opté pour l’un des “best-sliders” de cet hiver : la marche avec raquettes.
Avec le ski de randonnée à laquelle elle s’apparente beaucoup, cette discipline est très accessible physiquement, praticable de 7 à 77 ans et même au-delà, d’un coût modique et ne nécessitant pratiquement aucun apprentissage.
Mieux encore que le mouton à 5 pattes, puisque 2 seulement sont nécessaires…
Mais commençons par le commencement : la location d’une paire de raquettes avec 2 bâtons (indispensable pour l’équilibre et faire travailler aussi les membres supérieurs). Réservez si possible son matériel d’avance, ce type d’équipement partant comme des petits pains, compte tenu de la demande.
Si vous avez des après-skis avec talon plat, pas besoin de louer aussi des chaussures, les vôtres feront l’affaire. Avec moins de 30 euros, selon les stations, vous voilà équipés pour partir sur les traces de Jack London, ou presque.
Voilà pourquoi nous avons opté pour l’un des “best-sliders” de cet hiver : la marche avec raquettes.
Avec le ski de randonnée à laquelle elle s’apparente beaucoup, cette discipline est très accessible physiquement, praticable de 7 à 77 ans et même au-delà, d’un coût modique et ne nécessitant pratiquement aucun apprentissage.
Mieux encore que le mouton à 5 pattes, puisque 2 seulement sont nécessaires…
Mais commençons par le commencement : la location d’une paire de raquettes avec 2 bâtons (indispensable pour l’équilibre et faire travailler aussi les membres supérieurs). Réservez si possible son matériel d’avance, ce type d’équipement partant comme des petits pains, compte tenu de la demande.
Si vous avez des après-skis avec talon plat, pas besoin de louer aussi des chaussures, les vôtres feront l’affaire. Avec moins de 30 euros, selon les stations, vous voilà équipés pour partir sur les traces de Jack London, ou presque.
A Auron, vous aurez le choix entre 2 et 4 heures de balade
Le mont Ténibre culmine à 3031 mètres, c'est le plus haut sommet de la Vallée de la Tinée, ultime rempart avec la frontière italienne /crédit JDL
En effet, si vous voulez profiter à fond, faire des circuits accessibles et en toute sécurité avec des paysages à couper le souffle (dans tous les sens du terme), randonner dans les sous-bois, comprendre la faune et la flore qui vous entourent, alors un guide est indispensable.
Vous aurez le choix entre 2 et 4 heures de balade. Nous avons toute l'après-midi devant nous, donc nous optons pour la durée la plus longue. C’est Julien Fabri, moniteur certifié de l’Ecole française de ski, qui nous accompagnera au départ de Chastellarès.
Julien a 34 ans. Il est né et a grandi à Aurons, dans les Alpes du Sud. l’une des plus anciennes stations de ski françaises. Autant dire qu’il connaît comme sa poche le coin où il a démarré en 2004 comme moniteur de ski.
Sa spécialité : l’enseignement de la glisse aux personnes handicapées, physiquement comme cérébralement. Cela nous convient parfaitement… ;))
Avant de partir, quelques questions s’imposent sur nôtre condition physique et sportive. Puis il annonce la couleur et nous décrit le parcours envisagé, entre sous-bois et cols enneigés.
Avec son bâton, il désigne la déclivité et nous donne quelques conseils pratiques pendant que nous chaussons. On débloque le talon pour mieux grimper et nous voilà partis.
Vous aurez le choix entre 2 et 4 heures de balade. Nous avons toute l'après-midi devant nous, donc nous optons pour la durée la plus longue. C’est Julien Fabri, moniteur certifié de l’Ecole française de ski, qui nous accompagnera au départ de Chastellarès.
Julien a 34 ans. Il est né et a grandi à Aurons, dans les Alpes du Sud. l’une des plus anciennes stations de ski françaises. Autant dire qu’il connaît comme sa poche le coin où il a démarré en 2004 comme moniteur de ski.
Sa spécialité : l’enseignement de la glisse aux personnes handicapées, physiquement comme cérébralement. Cela nous convient parfaitement… ;))
Avant de partir, quelques questions s’imposent sur nôtre condition physique et sportive. Puis il annonce la couleur et nous décrit le parcours envisagé, entre sous-bois et cols enneigés.
Avec son bâton, il désigne la déclivité et nous donne quelques conseils pratiques pendant que nous chaussons. On débloque le talon pour mieux grimper et nous voilà partis.
En face de nous, les pics enneigés défilent
8,5 kilomètres de circuit et 500 mètres de "dénivelé positif" pour cette magnifique balade dans la Vallée de la Tinée
Après avoir traversé la piste, nous attaquons immédiatement les sous-bois, entre sapins, mélèzes et lichens.
Nous économisons notre souffle dans les montées mais le Guide est intarissable sur le milieu ambiant, nous désignant ici les traces d’un lièvre “variable”, là les traces rectilignes d’un renard sur la neige immaculée. A croire qu’il a un 3e poumon…
La météo est favorable, le soleil au rendez-vous et la poudreuse crisse agréablement sous nos chaussures.
En face de nous, les pics enneigés défilent : le Mont Mounier, côté Valberg, et le mont Ténibre qui culmine à 3031 mètres, le plus haut sommet de la Vallée de la Tinée, ultime rempart avec la frontière italienne.
Partis d’Auron, nous atteignons le belvédère des Chamois, haletons jusqu’au col du Blainon, peinons jusqu’au sommet du Colombier et laissons nos dernières forces dans l’ascension jusqu’au télésiège des Près.
Une halte s’impose pour reprendre le souffle après ce circuit de 7 kilomètres (8,5 km au total) et de 500 mètres de “dénivelé positif”. Une rapide collation au sommet pour nous requinquer et c'est parti pour la descente. Pas forcément la partie plus agréable, d’ailleurs, pour regagner le centre de la station.
Fourbus mais heureux, nous reprenons la navette gratuite et son chauffeur intarissable (guide, lui aussi) qui nous ramènera au villae de Saint-Etienne de Tinée, où nous attend un bon vin chaud réparateur.
A refaire... dès que les crampes aux mollets et aux chevilles seront parties !
Nous économisons notre souffle dans les montées mais le Guide est intarissable sur le milieu ambiant, nous désignant ici les traces d’un lièvre “variable”, là les traces rectilignes d’un renard sur la neige immaculée. A croire qu’il a un 3e poumon…
La météo est favorable, le soleil au rendez-vous et la poudreuse crisse agréablement sous nos chaussures.
En face de nous, les pics enneigés défilent : le Mont Mounier, côté Valberg, et le mont Ténibre qui culmine à 3031 mètres, le plus haut sommet de la Vallée de la Tinée, ultime rempart avec la frontière italienne.
Partis d’Auron, nous atteignons le belvédère des Chamois, haletons jusqu’au col du Blainon, peinons jusqu’au sommet du Colombier et laissons nos dernières forces dans l’ascension jusqu’au télésiège des Près.
Une halte s’impose pour reprendre le souffle après ce circuit de 7 kilomètres (8,5 km au total) et de 500 mètres de “dénivelé positif”. Une rapide collation au sommet pour nous requinquer et c'est parti pour la descente. Pas forcément la partie plus agréable, d’ailleurs, pour regagner le centre de la station.
Fourbus mais heureux, nous reprenons la navette gratuite et son chauffeur intarissable (guide, lui aussi) qui nous ramènera au villae de Saint-Etienne de Tinée, où nous attend un bon vin chaud réparateur.
A refaire... dès que les crampes aux mollets et aux chevilles seront parties !
Pratique
Ecole de Ski Française d'Auron
https://esfauron.com/
Julien Fabri
julienfabri.se@gmail.com
Station d'Auron
hiver.auron.com/acces-transports-parkings/
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Julien Fabri
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