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Vol24.fr "doit encore améliorer ses services" en France... mais pas tout de suite !

le service communication sort de son silence


Le service communication de Vol24.fr sort de son silence. Il reconnaît certaines errances et affirme tout mettre en oeuvre pour "améliorer ses services pour les consommateurs français." Mais, malgré cette bonne volonté, un consommateur a récemment contacté TourMaG.com pour signaler que le site continue à développer des pratiques illégales.


Rédigé par Pierre Coronas le Vendredi 8 Juin 2012

Le site de Vol24.fr dispose d'une section "Besoin d'aide ?". Un intitulé ironique ? - Capture d'écran
Le site de Vol24.fr dispose d'une section "Besoin d'aide ?". Un intitulé ironique ? - Capture d'écran
Vol24.fr serait-il en train d'essayer de se racheter une conduite sur le marché français ?

C'est en tout cas ce que laissent penser les dernières déclarations de son service presse.

Comme par magie, le site français de l'« agence en ligne » dispose désormais d'un « espace presse ». Celui-ci présente l'équipe de communication et offre même la possibilité de la contacter via une adresse mail.

Sautant sur l'occasion, TourMaG.com s'est empressé de lui écrire. Et là, surprise ! Moins d'une heure plus tard, coup de fil de Konstantin Korosides, responsable de la communication.

Répondant à nos précédents articles sur le sujet, il reconnaît que la société "doit encore améliorer ses services pour les consommateurs français."

Un bon début pour l'agence en ligne qui reconnaît également que ses activités "n'étaient pas toujours parfaites le mois dernier."

Étude de marché

Un doux euphémisme ! Mais sans donner plus de précision, le responsable de la communication nous informe qu'il a réalisé une étude de marché du secteur de la distribution en ligne en France.

Il s'y intéresse à 12 autres sites (eDreams, Ecotour, Opodo, Expedia, Bravofly, Cheaptickets, ThomasCook.fr, eBookers, Promovacances, Look-Voyages.fr, GoVoyages et LastMinute) et entend démontrer que "Vol24 n'est pas si différent des autres sites de réservation de billets d'avion."

Selon cette étude, 83% des sites n'affichent pas le prix final dès le début. Elle affirme également que, dans 58% des cas, l'assurance doit être déselectionnée par l'internaute et que 83% des portails étudiés facturent des frais de services.

Par ailleurs – et toujours selon Vol24 – 42% facturent des frais relatifs au mode de paiement et 25% proposent des prestations supplémentaires.

Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. D'autant plus que Kostantin Korosides ajoute que le site dispose maintenant "de plus d'employés au sein de son équipe française."

Encore du chemin à parcourir

Mais c'est à partir de là que tout se corse. En effet, impossible d'obtenir plus d'informations. Ni sur le nombre de salariés supplémentaires pour le site en France ni sur leurs missions.

Ce n'est pourtant pas faute d'avoir tenté de recontacter le responsable de communication. Mais toutes nos sollicitations sont restées lettre morte.

Alors, il reste, pour l'heure, très difficile de croire en ce sursaut de bonne volonté de la part de la société allemande.

Surtout que le 2 juin 2012, un nouveau consommateur qui s'estime floué par le site nous a contactés. Il y a réservé un billet sur un vol entre Nice et Sydney pour un départ le 15 juin 2012.

La facture lui parvient et l'argent est retiré. "Jusqu'ici tout va bien", explique-t-il.

Seulement voilà : quelques jours plus tard, il reçoit deux mails de Vol24 l'informant qu'il va devoir payer "environ 1 100 € alors que l'aller simple était initialement affiché à 700 euros sur le site."

Et le site le prévient également que, finalement, le vol ne part plus de Nice "comme ce qui est dit sur la facture", mais de Roissy-Charles de Gaulle !

Ensuite, c'est le parcours du combattant habituel pour les « victimes » de l'agence en ligne : "Vol24 est injoignable ni par téléphone, ni par mail."

Tout cela démontre qu'il reste encore pas mal de chemin à parcourir pour le site allemand avant que le marché français constate une réelle amélioration de ses services et de ses pratiques.

A lire sur le même sujet :

- I. Vol24.fr : faut-il craindre un crash ? Les incidents se multiplient avec les clients...
- II. Vol24.fr : l'agence en ligne allemande exerce en toute illégalité en France
- Vol24.fr : malgré l'illégalité de ses activités "l'agence" en ligne persiste et signe
- Vol24.fr : un site pas très sport avec ses clients...

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Tags : vol24.fr
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Commentaires

1.Posté par servicio le 11/06/2012 10:09 | Alerter
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Il existe un site qui affiche le prix final dès la première page de résultat (contrairement à X, Y et Z)
n'affiche pas de fausses réductions en première page, réductions qui seront ensuite annulée en fin de transaction (comme X) , ne préselectionne pas l'assurance (comme Y), n'ajoute pas de frais de paiement par carte (comme Y et Z), n'affiche pas la mention "frais de dossier offert" (comme Y) pour ensuite facturer des frais de traitement ou de billeterie (comme X et Y) . Mais voilà, ce site a bien tort de respecter le consommateur puisqu'au final, les X, Y et Z ne sont jamais inquiétés par les autorités de tutelle en charge de veiller au respect de la réglementation.
Comment cela se passe -t- il ?
On vous fait remarquer que l'assurance est présectionnée et que "ce n'est pas bien " ?. Vous changez le paramétrage, au besoin vous payez une petite amende et puis, 2 ou 3 semaines plus tard, vous réactivez le précochage. Et vous attendez 6 mois ou 1 an avant le prochain contrôle... Vous ajoutez des frais abusifs ? Vous désactivez le temps du contrôle puis réactivez ensuite. On vous prend la main dans le sac en train de vendre des tarifs TO en vol sec, oh excusez nous, c'est une erreur , on va rectifier (mais cette "erreur" revient encore et encore) .... Bon cela s'appelle le business, c'est une sorte de petit jeu entre les sites, la DGCCRF qui n'est pas dupe mais n'a pas pour mission de freiner le ecommerce (donc elle se contente de s'assurer que ça ne dérape pas trop) et les consommateurs ....
Et vol 24 là-dedans ? Ils sont dans la moyenne !

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