En 1999, le protocole de Kyoto qui avait émis le principe des quotas d’émission de gaz à effet de serre, avait inclus le transport aérien parmi les activités concernées par cette pollution au CO2.
En 2006, la Communauté européenne a repris cette idée mais le projet a ensuite été enrichi pour aboutir à une situation qu’Air France dénonce aujourd’hui.
En effet, d’après ce projet, les compagnies devraient payer pour obtenir des droits à polluer sur le transport intra-européen mais également sur les lignes reliées à un hub européen. Avec une mise en application à partir de 2011.
Or, les compagnies dont les hubs se situent hors d’Europe n’auront pas à s’acquitter de ces droits. Et Jean-Cyril Spinetta de prendre un exemple qui lui est cher : celui de Dubai.
Sur l’axe Inde-Etats-Unis, la compagnie dont le hub est à Dubai n’aura pas à prendre en compte les quotas de CO2, à l’inverse des compagnies européennes concurrentes qui devront l’inclure dans leurs coûts.
En 2006, la Communauté européenne a repris cette idée mais le projet a ensuite été enrichi pour aboutir à une situation qu’Air France dénonce aujourd’hui.
En effet, d’après ce projet, les compagnies devraient payer pour obtenir des droits à polluer sur le transport intra-européen mais également sur les lignes reliées à un hub européen. Avec une mise en application à partir de 2011.
Or, les compagnies dont les hubs se situent hors d’Europe n’auront pas à s’acquitter de ces droits. Et Jean-Cyril Spinetta de prendre un exemple qui lui est cher : celui de Dubai.
Sur l’axe Inde-Etats-Unis, la compagnie dont le hub est à Dubai n’aura pas à prendre en compte les quotas de CO2, à l’inverse des compagnies européennes concurrentes qui devront l’inclure dans leurs coûts.
Que toutes les compagnies soient sur le même niveau d’égalité
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Autrement dit, cette différence de traitement serait donc une distorsion de concurrence. Les dirigeants d’Air France veulent bien payer leur contribution à la sauvegarde de l’environnement à condition que toutes les compagnies soient sur le même niveau d’égalité.
Et le patron d’Air France de favoriser le projet concurrent développé par l’OACI qui définirait des permis de polluer pour l’ensemble des compagnies aériennes. Avec un système d’échange des permis d’émission.
D’autant que l’ensemble des compagnies ont désormais intérêt, devant la cherté du pétrole, à être vertueuses en matière d’environnement.
La compagnie française souligne ses propres efforts pour réduire ses émissions gazeuses : renouvellement de la flotte (un milliard d’euros investi chaque année sur la flotte), recherche de meilleures procédures de contrôle aérien, limitation des temps de roulage des avions, réduction de la traînée par un lavage fréquent des moteurs, ajustage de l’emport de kérosène…
Et le patron d’Air France de favoriser le projet concurrent développé par l’OACI qui définirait des permis de polluer pour l’ensemble des compagnies aériennes. Avec un système d’échange des permis d’émission.
D’autant que l’ensemble des compagnies ont désormais intérêt, devant la cherté du pétrole, à être vertueuses en matière d’environnement.
La compagnie française souligne ses propres efforts pour réduire ses émissions gazeuses : renouvellement de la flotte (un milliard d’euros investi chaque année sur la flotte), recherche de meilleures procédures de contrôle aérien, limitation des temps de roulage des avions, réduction de la traînée par un lavage fréquent des moteurs, ajustage de l’emport de kérosène…