Nuage : l125 millions de VA billetterie perdus pour les AGV
TM.com - Qu’en est-il de l’impact financier de ces catastrophes pour la profession ?
GC : "Bien sûr, certains tour-opérateurs ont eu à supporter les conséquences financières de cette générosité.
Entre les rapatriements, le manque à gagner d’un chiffre d’affaires de 8 jours, les reports. Cela fait beaucoup. Pour mon entreprise, Fram, par exemple, il faut compter trois millions d’euros de prise en charge auxquels on doit ajouter la perte d’un volume d’affaires de 12 millions d’euros.
La distribution a moins souffert dans la mesure où elle a gardé la trésorerie des acomptes sur les reports et les frais d’interventions sur la billetterie qu’elle a eu à rembourser.
Pour autant, sur les cinq jours de blocage total du ciel on estime la perte du volume d’affaires billetterie à 125 millions d’euros.
Pour autant, il n’y a pas eu beaucoup de défaillances jusqu’à présent et pas de faiblesse dans les paiements du BSP. Bien sûr, il y a Marsans mais, avec le recul, on peut dire que cette entreprise était malade depuis longtemps.
Cela dit, l’été n’est pas encore entièrement vendu. Juillet est mauvais ce qui déclenche des promotions tous azimuts.
Août parait un peu meilleur que l’an dernier et l’automne se défend avec les engagements des groupes. Est-ce que cela suffira pour que les entreprises disposent de suffisamment de trésorerie, on peut se poser la question.
En même temps, les entreprises en difficulté de trésorerie peuvent faire appel à Oséo. Une trentaine de dossiers présentés par la profession ont été, jusqu’à présent, aidés par Oséo."
GC : "Bien sûr, certains tour-opérateurs ont eu à supporter les conséquences financières de cette générosité.
Entre les rapatriements, le manque à gagner d’un chiffre d’affaires de 8 jours, les reports. Cela fait beaucoup. Pour mon entreprise, Fram, par exemple, il faut compter trois millions d’euros de prise en charge auxquels on doit ajouter la perte d’un volume d’affaires de 12 millions d’euros.
La distribution a moins souffert dans la mesure où elle a gardé la trésorerie des acomptes sur les reports et les frais d’interventions sur la billetterie qu’elle a eu à rembourser.
Pour autant, sur les cinq jours de blocage total du ciel on estime la perte du volume d’affaires billetterie à 125 millions d’euros.
Pour autant, il n’y a pas eu beaucoup de défaillances jusqu’à présent et pas de faiblesse dans les paiements du BSP. Bien sûr, il y a Marsans mais, avec le recul, on peut dire que cette entreprise était malade depuis longtemps.
Cela dit, l’été n’est pas encore entièrement vendu. Juillet est mauvais ce qui déclenche des promotions tous azimuts.
Août parait un peu meilleur que l’an dernier et l’automne se défend avec les engagements des groupes. Est-ce que cela suffira pour que les entreprises disposent de suffisamment de trésorerie, on peut se poser la question.
En même temps, les entreprises en difficulté de trésorerie peuvent faire appel à Oséo. Une trentaine de dossiers présentés par la profession ont été, jusqu’à présent, aidés par Oséo."