Désenchanté le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau : "On commence à avoir un problème de crédibilité de la solution Azzurra Air et du repreneur italien", a-t-il déclaré mercredi en marge des discussions du volet Transport du projet de loi de finances 2004 au Sénat.
Bref : le gouvernement ne croit plus à l'offre de Seven Group même s'il exclut de suspendre pour l'instant sa licence d'exploitation. Force est de reconnaître que les responsables du fantomatique ''Seven Group'' ont réussi à berner tout le monde dans cette affaire.
Après avoir fait traîner en longueur le règlement, puis obtenu des délais, Mario Palmonella, PDG de Seven group, n'a toujours pas honoré ses promesses. Et puis combien même y serait-il parvenu, quel est le sérieux d'une reprise portant sur 11 Mie, plus 4 Mie à réinjecter dans le développement, alors que l'intéressé ne parvient même pas à rassembler les 6 premiers millions d'euros ?
IONIS groupe : 1er groupe français privé d'enseignement supérieur
Selon des sources internes à la Compagnie, cette "méprise serait due au fait que l'entrepreneur italien aurait réussi à disposer des garanties bancaires nécessaires auprès du tribunal et convaincu les syndicats avec de bonnes paroles..."
Pour le secrétaire d'Etat, il ne fait pas de doute que le tribunal de commerce de Montpellier devrait se ressaisir de la situation" et réouvrir soit une période d'observation, soit substituer un autre repreneur au fonds d'investissement.
Or précisément, Genesys et Yonis ISG, deux anciens candidats à la reprise, pourraient être remis en selle.
IONIS groupe est le 1er groupe français privé dans l'enseignement supérieur. En 2002, 12 000 étudiants ont choisi le Groupe pour leur formation dans des domaines aussi variés que le Management d’Entreprise, le Marketing, la Communication, la Gestion, les Hautes Technologies et la Création Multimédia.
Intéressé principalement par l'ESMA (Ecole Supérieure des Métiers de l'aéronautique) contrôlée par Air Littoral, le Groupe aurait revu le périmètre de sa demande et se positionnerait sur l'ensemble du Groupe.
De son côté, Genesys, 2e repreneur écarté dans un premier temps par "manque d'adhésion sociale", se dit le "Premier spécialiste mondial des téléconférences".
L'entreprise dont le siège est à Montpellier, est présente dans 19 pays, et compterait, selon son site internet, plus de 19.000 clients repartis à travers le monde.
Affaire à suivre...
Jean da LUZ - 04 décembre 2003
redaction@tourmag.com
Bref : le gouvernement ne croit plus à l'offre de Seven Group même s'il exclut de suspendre pour l'instant sa licence d'exploitation. Force est de reconnaître que les responsables du fantomatique ''Seven Group'' ont réussi à berner tout le monde dans cette affaire.
Après avoir fait traîner en longueur le règlement, puis obtenu des délais, Mario Palmonella, PDG de Seven group, n'a toujours pas honoré ses promesses. Et puis combien même y serait-il parvenu, quel est le sérieux d'une reprise portant sur 11 Mie, plus 4 Mie à réinjecter dans le développement, alors que l'intéressé ne parvient même pas à rassembler les 6 premiers millions d'euros ?
IONIS groupe : 1er groupe français privé d'enseignement supérieur
Selon des sources internes à la Compagnie, cette "méprise serait due au fait que l'entrepreneur italien aurait réussi à disposer des garanties bancaires nécessaires auprès du tribunal et convaincu les syndicats avec de bonnes paroles..."
Pour le secrétaire d'Etat, il ne fait pas de doute que le tribunal de commerce de Montpellier devrait se ressaisir de la situation" et réouvrir soit une période d'observation, soit substituer un autre repreneur au fonds d'investissement.
Or précisément, Genesys et Yonis ISG, deux anciens candidats à la reprise, pourraient être remis en selle.
IONIS groupe est le 1er groupe français privé dans l'enseignement supérieur. En 2002, 12 000 étudiants ont choisi le Groupe pour leur formation dans des domaines aussi variés que le Management d’Entreprise, le Marketing, la Communication, la Gestion, les Hautes Technologies et la Création Multimédia.
Intéressé principalement par l'ESMA (Ecole Supérieure des Métiers de l'aéronautique) contrôlée par Air Littoral, le Groupe aurait revu le périmètre de sa demande et se positionnerait sur l'ensemble du Groupe.
De son côté, Genesys, 2e repreneur écarté dans un premier temps par "manque d'adhésion sociale", se dit le "Premier spécialiste mondial des téléconférences".
L'entreprise dont le siège est à Montpellier, est présente dans 19 pays, et compterait, selon son site internet, plus de 19.000 clients repartis à travers le monde.
Affaire à suivre...
Jean da LUZ - 04 décembre 2003
redaction@tourmag.com
