Le mouvement a été lancé depuis plusieurs années déjà et Internet est venu lui prêter main forte : grâce au web, la billetterie passera de plus en plus directement du producteur au consommateur. Ce dernier y trouvera (à défaut de tarifs moins élevés) plus de souplesse, notamment avec le billet électronique.
Le tout se traduira à terme par des économies substantielles pour les transporteurs. Conclusion : ce n'est pas du côté de l'avion qu'il faudra rechercher les plus values de demain.
Et si le train qui, comme chacun le sait siffle toujours 3 fois, donnait aux agences de voyage leur 2e chance ?
En effet, l'arrivée du TGV Méditerranée en juin 2001 va littéralement "redessiner la carte de France". Il s'ensuivra un bouleversement sans précédent des dessertes hexagonales.
70% du transport entre Paris et Marseille, est aujourd'hui aux mains des Compagnies aériennes ? Qu'à cela ne tienne. La SNCF se fait forte d'inverser le rapport de force et accroître ses parts de marché de 30 %.
Mais qu'est-ce que cela rapportera au réseau ? En 1999, les agences de voyage ont réalisé 10% de la billetterie SNCF ( 160 MFF) soit une progression de 6%. Selon Guillaume Pepy, directeur général Clientèles de la SNCF, le TGV nouveau devrait booster considérablement les ventes pour atteindre 300 MFF.
Une bonne nouvelle quand on sait que c'est dans la billetterie Affaire que la marge de progression est la plus importante.
Certes, la bataille du rail n'est pas gagnée d'avance. Pour convaincre les chefs d'entreprise d'emprunter le train plutôt que l'avion, il faudra un produit et un service irréprochable de bout en bout : places de parking en nombre suffisant, accueil de qualité, ponctualité et transferts sans faille avec les transports en commun.
De ce côté là, tout n'est pas, loin s'en faut, garanti. Mais force est de constater que la Distribution tient là une superbe occasion de se "refaire", tout en faisant un joli pied de nez aux Compagnies aériennes qui, pour certaines, les ont peut être "enterrés" un peu trop vite...
Maintenant, à eux de ne pas rater le train !
Jean DA LUZ - 1er octobre 2000
redaction@tourmag.com
Le tout se traduira à terme par des économies substantielles pour les transporteurs. Conclusion : ce n'est pas du côté de l'avion qu'il faudra rechercher les plus values de demain.
Et si le train qui, comme chacun le sait siffle toujours 3 fois, donnait aux agences de voyage leur 2e chance ?
En effet, l'arrivée du TGV Méditerranée en juin 2001 va littéralement "redessiner la carte de France". Il s'ensuivra un bouleversement sans précédent des dessertes hexagonales.
70% du transport entre Paris et Marseille, est aujourd'hui aux mains des Compagnies aériennes ? Qu'à cela ne tienne. La SNCF se fait forte d'inverser le rapport de force et accroître ses parts de marché de 30 %.
Mais qu'est-ce que cela rapportera au réseau ? En 1999, les agences de voyage ont réalisé 10% de la billetterie SNCF ( 160 MFF) soit une progression de 6%. Selon Guillaume Pepy, directeur général Clientèles de la SNCF, le TGV nouveau devrait booster considérablement les ventes pour atteindre 300 MFF.
Une bonne nouvelle quand on sait que c'est dans la billetterie Affaire que la marge de progression est la plus importante.
Certes, la bataille du rail n'est pas gagnée d'avance. Pour convaincre les chefs d'entreprise d'emprunter le train plutôt que l'avion, il faudra un produit et un service irréprochable de bout en bout : places de parking en nombre suffisant, accueil de qualité, ponctualité et transferts sans faille avec les transports en commun.
De ce côté là, tout n'est pas, loin s'en faut, garanti. Mais force est de constater que la Distribution tient là une superbe occasion de se "refaire", tout en faisant un joli pied de nez aux Compagnies aériennes qui, pour certaines, les ont peut être "enterrés" un peu trop vite...
Maintenant, à eux de ne pas rater le train !
Jean DA LUZ - 1er octobre 2000
redaction@tourmag.com
