Le numéro deux du tourisme en Allemagne a accusé une perte d'exploitation (EBITA) de 217 millions d'euros sur les six premiers mois de son exercice, entamé en novembre.
Il avait essuyé une perte de 301,4 millions d'euros sur la même période (novembre-avril) de l'exercice précédent. Le chiffre d'affaires a augmenté quant à lui de 0,7% à 2,4 mds EUR sur la période.
La rentabilité progresse puisque le nombre de clients a reculé au premier semestre de 1% à 3,3 millions. "Non seulement nous faisons mieux que l'an dernier, mais nous faisons également mieux que prévu", s'est félicité le directeur financier Ludger Heuberg, lors d'une conférence de presse téléphonique.
Réduction des effectifs de 6 %
"Sur les six premiers mois, qui représentent seulement un quart de notre chiffre d'affaires annuel, nous nous sommes concentrés sur des produits qui offrent des marges substantielles et favorisent la rentabilité plutôt que la croissance", a-t-il expliqué.
Thomas Cook continue par ailleurs à tirer les fruits d'un plan de restructuration drastique engagé depuis près de deux ans. Ces derniers mois, le groupe a réduit ses effectifs totaux de 6,1% à quelque 22.800 salariés, allongé provisoirement le temps de travail en Allemagne, vendu des avions et diminué de 50% ses capacités hôtelières.
Les réductions de coûts devraient permettre à la filiale de charter, Condor, de renouer avec les bénéfices d'ici la fin de l'année, a ajouté Ludger Heuberg.
Réservations en hausse de 5,2 %
Après ce bon premier semestre, le voyagiste a réaffirmé ses objectifs
sur l'ensemble de l'exercice : il attend un retour à l'équilibre au niveau du résultat imposable comme du résultat net.
Signe encourageant pour la suite de l'exercice : les réservations affichaient début juin une hausse de 5,2% sur un an.
Thomas Cook est une filiale à 50-50 de la compagnie aérienne Lufthansa et de KarstadtQuelle (grands magasins et VPC). Les marchés spéculent régulièrement sur un désengagement du groupe de distribution, en grandes difficultés lui aussi. Cette hypothèse a été rejetée récemment par le nouveau patron de KarstadtQuelle, Thomas Middelhoff.
Il avait essuyé une perte de 301,4 millions d'euros sur la même période (novembre-avril) de l'exercice précédent. Le chiffre d'affaires a augmenté quant à lui de 0,7% à 2,4 mds EUR sur la période.
La rentabilité progresse puisque le nombre de clients a reculé au premier semestre de 1% à 3,3 millions. "Non seulement nous faisons mieux que l'an dernier, mais nous faisons également mieux que prévu", s'est félicité le directeur financier Ludger Heuberg, lors d'une conférence de presse téléphonique.
Réduction des effectifs de 6 %
"Sur les six premiers mois, qui représentent seulement un quart de notre chiffre d'affaires annuel, nous nous sommes concentrés sur des produits qui offrent des marges substantielles et favorisent la rentabilité plutôt que la croissance", a-t-il expliqué.
Thomas Cook continue par ailleurs à tirer les fruits d'un plan de restructuration drastique engagé depuis près de deux ans. Ces derniers mois, le groupe a réduit ses effectifs totaux de 6,1% à quelque 22.800 salariés, allongé provisoirement le temps de travail en Allemagne, vendu des avions et diminué de 50% ses capacités hôtelières.
Les réductions de coûts devraient permettre à la filiale de charter, Condor, de renouer avec les bénéfices d'ici la fin de l'année, a ajouté Ludger Heuberg.
Réservations en hausse de 5,2 %
Après ce bon premier semestre, le voyagiste a réaffirmé ses objectifs
sur l'ensemble de l'exercice : il attend un retour à l'équilibre au niveau du résultat imposable comme du résultat net.
Signe encourageant pour la suite de l'exercice : les réservations affichaient début juin une hausse de 5,2% sur un an.
Thomas Cook est une filiale à 50-50 de la compagnie aérienne Lufthansa et de KarstadtQuelle (grands magasins et VPC). Les marchés spéculent régulièrement sur un désengagement du groupe de distribution, en grandes difficultés lui aussi. Cette hypothèse a été rejetée récemment par le nouveau patron de KarstadtQuelle, Thomas Middelhoff.
