Dans l’ombre du tour opérateur, la cellule réceptive de Visit France commence à peser dans les résultats du groupe. Cette année, alors que le TO Visit France termine l’exercice sur un chiffre d’affaires de plus de 13,2 millions d’euros.
Le volet réceptif a réalisé un chiffre d’affaires de près de 2,3 millions d’euros pour 12000 PAX, contre 7000 PAX en 2001 et 3500 PAX en 2000, date du lancement de cette cellule.
« Jusque là, le groupe traitait les demandes au coup par coup et, en octobre 2000, nous avions voulu formaliser les choses », explique Philippe Sangouard, directeur général de Visit France, « au final, cela forme un duo gagnant aussi bien pour le réceptif que le TO, car l’un comme l’autre bénéficie de synergies. Cette complémentarité renforce les remplissages sur des allotements communs et cela nous a permis d’augmenter nos stocks ».
En matière d’offre, le réceptif Visit France s’appuie d’abord sur Paris, la première destination française. « Nous disposons d’accords avec une centaine d’hôtels dans la capitale et nous pouvons compter sur 500 chambres chaque jour », précise Pascale Gaston, responsable du département réceptif Visit France, qui compte 4 personnes.
Pays de l’Est : 40% du nombre total de clients
En province, Visit France référence ensuite plus de 170 hôtels qui permettent de combiner des packages, notamment des séjours Paris/Côte d’Azur. Visit France développe enfin une production thématique avec des produits aussi bien sur la thalassothérapie que la gastronomie ou la religion avec par exemple des séjours à Lourdes.
Pour l’heure, Visit France a conclu des accords, dont certains exclusifs, avec 52 tours opérateurs étrangers dans 32 pays. Compte tenu du positionnement du groupe Pauli, l’Autriche et les pays de l’Est arrivent en tête au palmarès des nationalités et représentent 40% du nombre total de clients.
« Ce marché existait déjà chez Austro Pauli puisque nous traitions les clients de TO autrichiens utilisant les mêmes vols charter que nous en sens inverse », précise Philippe Sangouard.
Mais la cellule réceptif est ouverte à de nombreux marchés. Grâce à un contrat avec un TO australien, les touristes australiens représentent ainsi près de 1000 clients cette année. Et le réceptif vise d’autres marchés. « Nous sommes notamment très intéressés par les Philippines », explique Pascale Gaston.
Situation toujours difficile sur les États-Unis et le Canada
« Les Philippins nous ont contacté et nous voulons aujourd’hui développer ce marché qui est notamment très intéressé par la partie religieuse, les Philippines étant le seul pays catholique d’Asie ». De même Visit France compte aussi sur le proche et le moyen Orient. En revanche, la situation reste toujours difficile sur les Etats-Unis et le Canada même si la responsable du département réceptif note un « léger frémissement » pour 2004.
Les perspectives pour l’année à venir s’annoncent en tout cas très positives à en croire le directeur général du groupe. Pour Philippe Sangouard, le chiffre d’affaires du réceptif Visit France devrait encore croître pour atteindre 3 à 4 millions d’euros, approchant ou dépassant la barre des 20000 clients.
Didier FORRAY à Paris - 07 novembre 2003
didier@forray.net
Le volet réceptif a réalisé un chiffre d’affaires de près de 2,3 millions d’euros pour 12000 PAX, contre 7000 PAX en 2001 et 3500 PAX en 2000, date du lancement de cette cellule.
« Jusque là, le groupe traitait les demandes au coup par coup et, en octobre 2000, nous avions voulu formaliser les choses », explique Philippe Sangouard, directeur général de Visit France, « au final, cela forme un duo gagnant aussi bien pour le réceptif que le TO, car l’un comme l’autre bénéficie de synergies. Cette complémentarité renforce les remplissages sur des allotements communs et cela nous a permis d’augmenter nos stocks ».
En matière d’offre, le réceptif Visit France s’appuie d’abord sur Paris, la première destination française. « Nous disposons d’accords avec une centaine d’hôtels dans la capitale et nous pouvons compter sur 500 chambres chaque jour », précise Pascale Gaston, responsable du département réceptif Visit France, qui compte 4 personnes.
Pays de l’Est : 40% du nombre total de clients
En province, Visit France référence ensuite plus de 170 hôtels qui permettent de combiner des packages, notamment des séjours Paris/Côte d’Azur. Visit France développe enfin une production thématique avec des produits aussi bien sur la thalassothérapie que la gastronomie ou la religion avec par exemple des séjours à Lourdes.
Pour l’heure, Visit France a conclu des accords, dont certains exclusifs, avec 52 tours opérateurs étrangers dans 32 pays. Compte tenu du positionnement du groupe Pauli, l’Autriche et les pays de l’Est arrivent en tête au palmarès des nationalités et représentent 40% du nombre total de clients.
« Ce marché existait déjà chez Austro Pauli puisque nous traitions les clients de TO autrichiens utilisant les mêmes vols charter que nous en sens inverse », précise Philippe Sangouard.
Mais la cellule réceptif est ouverte à de nombreux marchés. Grâce à un contrat avec un TO australien, les touristes australiens représentent ainsi près de 1000 clients cette année. Et le réceptif vise d’autres marchés. « Nous sommes notamment très intéressés par les Philippines », explique Pascale Gaston.
Situation toujours difficile sur les États-Unis et le Canada
« Les Philippins nous ont contacté et nous voulons aujourd’hui développer ce marché qui est notamment très intéressé par la partie religieuse, les Philippines étant le seul pays catholique d’Asie ». De même Visit France compte aussi sur le proche et le moyen Orient. En revanche, la situation reste toujours difficile sur les Etats-Unis et le Canada même si la responsable du département réceptif note un « léger frémissement » pour 2004.
Les perspectives pour l’année à venir s’annoncent en tout cas très positives à en croire le directeur général du groupe. Pour Philippe Sangouard, le chiffre d’affaires du réceptif Visit France devrait encore croître pour atteindre 3 à 4 millions d’euros, approchant ou dépassant la barre des 20000 clients.
Didier FORRAY à Paris - 07 novembre 2003
didier@forray.net
