Alors que nombre de destinations ont subi de plein fouet les conséquences de la guerre en Irak et de la crise du SRAS, Tahiti a plutôt bien résisté. Après une baisse de près de 17% en 2002 par rapport à 2001, avec près de 190 000 visiteurs, la destination assiste à une reprise.
« Sur les 8 premiers mois de l’année, la destination a enregistré une hausse de sa fréquentation de plus de 10% par rapport à la même période en 2002, passant à près de 140 000 touristes, toutes origines confondues », se félicite Brigitte Vanizette, ministre du tourisme et des transports, chargée de la sécurité du gouvernement de la Polynésie française.
Cette augmentation est toutefois très inégale en fonction des marchés et marque une redistribution des cartes. Le tourisme européen, qui représente 38% du nombre total de visiteurs, a ainsi connu une hausse de 6%. Le nombre de visiteurs français, comptant pour 24% du total, est en augmentation de 5%.
A noter enfin l’avancée du Royaume Uni, avec une augmentation de 29%, alors que les marchés italiens et allemands restent stables.
Le nombre de visiteurs français en augmentation de 5%
L’évolution de la répartition entre les marchés émetteurs a donc poussé le GIE Tahiti Tourisme a redéfinir ses objectifs avec d’importantes modifications de ses programmes d’action. « Nous devons nous adapter à la nouvelle donne du tourisme internationale et aux nouvelles exigences des consommateurs », affirme Dany Panero, directrice général du GIE Tahiti Tourisme.
Le GIE a ainsi établi 4 grandes directives constituant la base stratégique de promotion de la destination sur la période courant jusqu’à 2005.Tahiti compte d’abord se dessaisonaliser et promouvoir la destination toute l’année, en privilégiant la période allant de novembre à mars. « Nous souhaitons notamment obtenir des efforts tarifaires ou des prestations complémentaires de la part des professionnels », explique Dany Panero.
Deuxième axe : la promotion de l’île de Tahiti en tant de destination à part entière. Le GIE vise notamment la création de packages consacrés à l’île et entend soutenir l’incentive et le tourisme vert.
Troisièmement, Tahiti Tourisme veut mettre en valeur de la spécificité de chaque île et inciter à la diversification de la production. Enfin, dernière directive : l’harmonisation des saisons hôtelières et aériennes.
Renforcer les partenariats avec les TO et les compagnies
Au delà de ces directives, le GIE a également complètement redéfini sa politique européenne et prévoit toute une série d’actions sur ce marché en progression. « L’Europe présente incontestablement un fort potentiel de développement », analyse Dany Panero, « Nous devons élargir la cible de clientèle et inciter à la répétition sur les marchés traditionnels tout en nous intéressant aux marchés européens émergents ».
La France n’est pas oublié dans cette nouvelle stratégie. Tahiti Tourisme compte renforcer ses partenariats avec les TO et les compagnies aériennes et développer la communication vers le grand public. Une campagne de publicité est d’ores et déjà programmée pour présenter les offres hivernales, en partenariat avec les TO et les compagnies aériennes.
Autre priorité : renforcer le programme de formation « Tiare » à destination des agents de voyages. « Le marché France est loin de sa limite de saturation », lance Patrick Hoffnung, directeur de Tahiti Tourisme à Paris.
Didier FORRAY à Deauville - 29 septembre 2003
didier@forray.net
« Sur les 8 premiers mois de l’année, la destination a enregistré une hausse de sa fréquentation de plus de 10% par rapport à la même période en 2002, passant à près de 140 000 touristes, toutes origines confondues », se félicite Brigitte Vanizette, ministre du tourisme et des transports, chargée de la sécurité du gouvernement de la Polynésie française.
Cette augmentation est toutefois très inégale en fonction des marchés et marque une redistribution des cartes. Le tourisme européen, qui représente 38% du nombre total de visiteurs, a ainsi connu une hausse de 6%. Le nombre de visiteurs français, comptant pour 24% du total, est en augmentation de 5%.
A noter enfin l’avancée du Royaume Uni, avec une augmentation de 29%, alors que les marchés italiens et allemands restent stables.
Le nombre de visiteurs français en augmentation de 5%
L’évolution de la répartition entre les marchés émetteurs a donc poussé le GIE Tahiti Tourisme a redéfinir ses objectifs avec d’importantes modifications de ses programmes d’action. « Nous devons nous adapter à la nouvelle donne du tourisme internationale et aux nouvelles exigences des consommateurs », affirme Dany Panero, directrice général du GIE Tahiti Tourisme.
Le GIE a ainsi établi 4 grandes directives constituant la base stratégique de promotion de la destination sur la période courant jusqu’à 2005.Tahiti compte d’abord se dessaisonaliser et promouvoir la destination toute l’année, en privilégiant la période allant de novembre à mars. « Nous souhaitons notamment obtenir des efforts tarifaires ou des prestations complémentaires de la part des professionnels », explique Dany Panero.
Deuxième axe : la promotion de l’île de Tahiti en tant de destination à part entière. Le GIE vise notamment la création de packages consacrés à l’île et entend soutenir l’incentive et le tourisme vert.
Troisièmement, Tahiti Tourisme veut mettre en valeur de la spécificité de chaque île et inciter à la diversification de la production. Enfin, dernière directive : l’harmonisation des saisons hôtelières et aériennes.
Renforcer les partenariats avec les TO et les compagnies
Au delà de ces directives, le GIE a également complètement redéfini sa politique européenne et prévoit toute une série d’actions sur ce marché en progression. « L’Europe présente incontestablement un fort potentiel de développement », analyse Dany Panero, « Nous devons élargir la cible de clientèle et inciter à la répétition sur les marchés traditionnels tout en nous intéressant aux marchés européens émergents ».
La France n’est pas oublié dans cette nouvelle stratégie. Tahiti Tourisme compte renforcer ses partenariats avec les TO et les compagnies aériennes et développer la communication vers le grand public. Une campagne de publicité est d’ores et déjà programmée pour présenter les offres hivernales, en partenariat avec les TO et les compagnies aériennes.
Autre priorité : renforcer le programme de formation « Tiare » à destination des agents de voyages. « Le marché France est loin de sa limite de saturation », lance Patrick Hoffnung, directeur de Tahiti Tourisme à Paris.
Didier FORRAY à Deauville - 29 septembre 2003
didier@forray.net
