Dynamisme remarqué au cours des dernières années
Le prix moyen encaissé par les hébergeurs méditerranéens pourrait alors progresser cette année.
Plusieurs déclarations de voyagistes et de loueurs de voitures, en mars, constatent effectivement une augmentation des réservations de « première minute » au cours du premier trimestre, associées à des prix promotionnels.
Cependant, rien n’est joué.
Il faut encore attendre le résultat du bras de fer engagé récemment entre les Etats européens et le marché international des fonds spéculatifs, les premiers cherchant toujours à contenir une crise, décidément polymorphe et les seconds de profiter des opportunités financières.
Il s’agit de diminuer la volatilité du prix des obligations d'Etat dans la zone euro, par l’interdiction des ventes à découvert. Il en va de la stabilité de la monnaie unique et du niveau de la rigueur qui semble inévitable.
Si l’Euro baisse trop et si le « tour de vis » est trop important, l’émission de vacances internationales depuis l’Europe diminuera, ce qui pourrait remettre les « Ventes de Dernière Minute » à l’actualité.
L’innovation restera au sud en 2010
Les pays du sud et de l’est méditerranéen, ainsi que les Balkans ont fait la preuve d’un dynamisme remarqué au cours de ces dernières années, en particulier par la création de nouveaux complexes touristiques innovants. Le mouvement s’est ralenti pendant les deux années 2008 et 2009 mais ne s’est pas arrêté.
Il reprend déjà. De nouveaux marchés émergent, ou retrouvent leur place dans la communauté touristique : Liban, Syrie, Jordanie, d’autres annoncent des objectifs ambitieux : Turquie, Egypte, Tunisie, Maroc, Croatie. Tous considèrent le tourisme comme une activité primordiale pour l’équilibre des comptes publics et les emplois directs et indirects qu’il génère.
La moitié des réservations réalisées par les européens le sont maintenant par l’internet, bousculant la production et la distribution classique. L’arrivée du smart phone en 2007 et sa fulgurante montée en puissance contribuera à rendre ce mode de réservation majoritaire à très court terme.
L’iPhone App Store ajoute 10 000 nouvelles applications chaque semaine. Beaucoup concernent le tourisme. La ville de Montréal a été la première à entreprendre une promotion 100% web. Les offres méditerranéennes (nord et sud) sont déjà en retard. Elles doivent se préparer sans tarder, et agir.
Le patrimoine méditerranéen, source inépuisable de diversité
Le lent effritement des parts de marchés mondiales de la Méditerranée, nécessite de la part des professionnels méditerranéens une prompte adaptation aux tendances nouvelles qui se propagent rapidement chez les consommateurs.
Elles naissent d’une grande perméabilité à l’écologie, à la recherche d’une nouvelle éthique, à la préservation de la biodiversité, dont l’urgence est sans cesse martelée par les médias mondiaux, au gré des annonces des cataclysmes climatiques prophétisés.
Ils sont à l’écoute du développement des techniques dites « vertes » anticipant l’après pétrole, encore accélérées par des catastrophes écologiques récurrentes. Deux Européens sur trois se déclarent concernés.
Plusieurs déclarations de voyagistes et de loueurs de voitures, en mars, constatent effectivement une augmentation des réservations de « première minute » au cours du premier trimestre, associées à des prix promotionnels.
Cependant, rien n’est joué.
Il faut encore attendre le résultat du bras de fer engagé récemment entre les Etats européens et le marché international des fonds spéculatifs, les premiers cherchant toujours à contenir une crise, décidément polymorphe et les seconds de profiter des opportunités financières.
Il s’agit de diminuer la volatilité du prix des obligations d'Etat dans la zone euro, par l’interdiction des ventes à découvert. Il en va de la stabilité de la monnaie unique et du niveau de la rigueur qui semble inévitable.
Si l’Euro baisse trop et si le « tour de vis » est trop important, l’émission de vacances internationales depuis l’Europe diminuera, ce qui pourrait remettre les « Ventes de Dernière Minute » à l’actualité.
L’innovation restera au sud en 2010
Les pays du sud et de l’est méditerranéen, ainsi que les Balkans ont fait la preuve d’un dynamisme remarqué au cours de ces dernières années, en particulier par la création de nouveaux complexes touristiques innovants. Le mouvement s’est ralenti pendant les deux années 2008 et 2009 mais ne s’est pas arrêté.
Il reprend déjà. De nouveaux marchés émergent, ou retrouvent leur place dans la communauté touristique : Liban, Syrie, Jordanie, d’autres annoncent des objectifs ambitieux : Turquie, Egypte, Tunisie, Maroc, Croatie. Tous considèrent le tourisme comme une activité primordiale pour l’équilibre des comptes publics et les emplois directs et indirects qu’il génère.
La moitié des réservations réalisées par les européens le sont maintenant par l’internet, bousculant la production et la distribution classique. L’arrivée du smart phone en 2007 et sa fulgurante montée en puissance contribuera à rendre ce mode de réservation majoritaire à très court terme.
L’iPhone App Store ajoute 10 000 nouvelles applications chaque semaine. Beaucoup concernent le tourisme. La ville de Montréal a été la première à entreprendre une promotion 100% web. Les offres méditerranéennes (nord et sud) sont déjà en retard. Elles doivent se préparer sans tarder, et agir.
Le patrimoine méditerranéen, source inépuisable de diversité
Le lent effritement des parts de marchés mondiales de la Méditerranée, nécessite de la part des professionnels méditerranéens une prompte adaptation aux tendances nouvelles qui se propagent rapidement chez les consommateurs.
Elles naissent d’une grande perméabilité à l’écologie, à la recherche d’une nouvelle éthique, à la préservation de la biodiversité, dont l’urgence est sans cesse martelée par les médias mondiaux, au gré des annonces des cataclysmes climatiques prophétisés.
Ils sont à l’écoute du développement des techniques dites « vertes » anticipant l’après pétrole, encore accélérées par des catastrophes écologiques récurrentes. Deux Européens sur trois se déclarent concernés.
