Aérien : les 5 faits marquants de 2018 à retenir avant la rentrée

C’était l’un des titres phares du printemps.

Après une arrivée fracassante sur la liaison Paris-La Réunion il y a un an, French Bee, la compagnie low cost long-courrier du groupe Dubreuil, a posé, le 20 mai 2018, son A350-900 en Polynésie française.

Une inauguration qui rebat complètement les cartes d’une desserte depuis bien longtemps aux mains d’Air France et d’Air Tahiti Nui, et qui jette aussi les jalons d’une nouvelle tendance, celle du low cost très-long-courrier.

Après avoir testé pour vous la liaison de plus de 20h de vol en low cost, nous vous avions aussi proposé des enquêtes complémentaires sur l’hôtellerie polynésienne ou encore les réactions d’Air Tahiti Nui.

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Comme chaque année, Air France a fait de nombreuses fois notre Une, mais rarement pour de bonnes raisons.

Réclamant 6% d’augmentation générale des salaires au titre de l’inflation (10% pour les pilotes), l’intersyndicale Air France, SNPL et CGT en tête, bloque, depuis le mois de février, la compagnie tricolore, par une grève sans cesse reconduite depuis.

Un mouvement historique, sans précédent depuis les années 1990, et qui a mené, à la surprise générale, à la démission du P-DG de la compagnie, Jean-Marc Janaillac, désavoué lors d’un référendum le 4 mai dernier.

Depuis, l’intersyndicale ne se démobilise pas. Pendant l'été, la compagnie a enfin annoncé le nom du nouveau PDG : Benjamin Smith, actuel président d’Air Canada.

Soutenu par le Gouvernement, Benjamin Smith est mis à l’index par l’Intersyndicale, SNPL en tête, avec des risques de grève à venir...

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Depuis le 5 mai, les contrôleurs aériens, rassemblés sous la bannière de l’UNSA-ICNA, sèment également la panique dans le ciel européen.

Les redirections et contournement du ciel français (qui représente 30% des vols européens) qui découlent de leur grève provoquent retards et annulations en cascade.

Plus globalement, c’est la vétusté des infrastructures et des systèmes de contrôle qui est montré du doigt, ainsi que les manques d’effectifs criant dans la profession, et ce dans toute l’Europe.

Une situation qui irrite les compagnies aériennes européennes : après le ras-le-bol des dirigeants de Vueling, ceux d'IAG, Ryanair, EasyJet et WizzAir ont cet été porté plainte contre la France.

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La guerre du low cost long-courrier a débuté sur Paris.

Elle était attendue, pour ne pas dire redoutée : Level, la low cost long-courrier du groupe britannique IAG a débuté, le 2 juillet, ses opérations depuis Orly.

Au programme : Montréal, Pointe-à-Pitre, New-York et Fort-de-France, au prix d’appel de 99 euros.

Peu après, la jeune compagnie low cost a également lancé une nouvelle base à Vienne pour lancer ses activités sur le moyen-courrier européen.

De son côté, Norwegian ne compte pas se laisser faire et a multiplié les annonces : ouverture d’une classe premium à bord, d’une filiale sud-américaine, ouverture d’une dizaine de nouvelles liaisons transatlantiques… et refus des propositions de rachat d’IAG et de Lufthansa !

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Autre tendance qui s’est dessinée en ce premier semestre 2018 : l’arrivée des vols ultra long-courriers.

Airbus a lancé avec succès, en avril, les premiers vols d’essai de son A350-900 Ultra long range, capable de voler sans escale durant 18 000 km, soit jusqu’à 20h de vol consécutives.

D’ici la fin de l’année, il sera utilisé par Singapore Airlines pour lancer le nouveau vol commercial le plus long du monde : un Singapour-New York (15 000 km).

En mars dernier, Qantas avait également ouvert sa nouvelle « route kangourou », reliant pour la première fois l’Océanie à l’Europe (Perth-Londres).

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