Avec 637 875 clients cette année, la destination France fait un nouveau bond en avant avec +2,7%
Phénomène intéressant : un « panier moyen » forfaits et vols secs confondus qui grimpe de +2,1% à 667 €, générant ainsi un volume d’affaires de 2 048 Mie, soit une hausse de +3,5%.
Cependant, on ne peut guère pavoiser car, globalement, le trafic des voyages à forfait (2 261 879 clients) enregistre une baisse de 2,5%. Consolation : la recette unitaire moyenne des forfaits émarge à 772 € (+5,1%), générant ainsi un volume d’affaires de 1 747 M€ soit + 2,4%.
Quant aux vols secs (811 615 pax), ils enregistrent une augmentation assez sensible de 13,8% et, malgré une recette unitaire moyenne à 372 € (-3,5 %), le secteur tire néanmoins son épingle du jeu avec un volume d’affaires de 302 M€ qui gagne + 9,8%.
« Doulce France », un best seller dont le succès ne se dément pas
Cela n’étonnera pas beaucoup les professionnels : la « doulce France » est un best seller dont le succès ne se dément pas. Mieux : avec 637 875 clients cette année les résultats sont encore meilleurs que l’année précédente (+2,7%). Un phénomène qu’un certain nombre de sondages avait prévu.
En contrepartie, Moyen courrier (1 369 886 clients) et Long courrier (254 118 clients), s’affichent à la baisse avec, respectivement -4,3% et -5,6% par rapport à la même période de l’année précédente.
Malgré cela, les résultats (en volume d’affaires) sont satisfaisants. La France enregistre 241 Mie (+ 8,9%), le Moyen courrier 1 103 Mie (+1,3%) et le Long courrier 402 Mie (+1,5%).
Géographiquement, quels sont les Top et les flops de l’été ?
En moyen courrier, c’est pas la joie : l’Europe du Sud et Occidentale (44% du trafic moyen courrier) chute à -4,1% ; L’Europe du Nord (5% du trafic) ne se réchauffe pas avec -0,4% ; en Europe de l’Est (4% du trafic) rien de nouveau avec -14,9% ; Le Moyen-Orient (12% du trafic) a renoué avec ses démons et descend aux enfers avec -26,8%.
L’Afrique du Nord sauve la mise en Moyen courrier
Heureuseument, il y a l’Afrique du Nord (35% du trafic moyen) qui sauve la mise avec une hausse de 5,8%.
Le CETO note cependant « Les bonnes performances de la Sicile (+17,7%), des Baléares (+8,6%), du Maroc (+7,3%), de l’Irlande (+6,3%), de la Bulgarie (+5,6%), de la Tunisie (+4,5%) et de la Crête (+3,6%). »
Las, constate le communiqué, « Les résultats de ces destinations ne permettent pas de combler les retards enregistrés sur d’autres destinations et en particulier sur l’Egypte (-37,9%), la Turquie (-22,7%) et l’Espagne Continentale (-8,6%).
Commençons par les mauvaises nouvelles : l’Afrique et l’Océan Indien (16% du trafic ) piqué par un mauvais moustique s’effondrent -22,8%. Quant à l’Amérique du Nord et au Mexique (28% du trafic), ils affichent aussi une méchante baisse de 13,2%, très certainement liée aux « sans papiers » que, paradoxalement, on empêche de quitter le pays.
Long courrier : les sinistrées du tsunami relèvent la tête
Ensuite c’est (presque) que du bonheur : les Antilles/Caraïbes ( 35% du trafic) repartent à +2,9% ; l’Amérique du Sud et le Guatemala (4% du trafic) affichent un encourageant +3,9% ; L’Asie (15% du trafic) repart comme en « 14 » avec +10,7% et le Pacifique (2% du trafic) n’est pas en reste : +2%.
Bien entendu, difficile de passer sous silence, un certain nombre de facteurs tels que l’incidence du Chikungunya sur la Réunion (-76,6%) et l’île Maurice (-40,1%) qui a plombé les comptes de pas mal de voyagistes.
A noter aussi l’incidence des passeports biométriques (-39,1%) sur les USA mais aussi la Polynésie Française (-7%). Le tout (rageant) dans un contexte de reprise de l’activité sur l’Amérique du Nord d’autant plus flagrant que la destination Canada a, elle, progressé de +14,5%.
Pour panser vos plaies dites-vous que la reprise des destinations sinistrées à la suite du tsunami, et en particulier les Maldives (+97,2%) et la Thaïlande (+73,8%), est spectaculaire. Pourvu que ça doure…
Cependant, on ne peut guère pavoiser car, globalement, le trafic des voyages à forfait (2 261 879 clients) enregistre une baisse de 2,5%. Consolation : la recette unitaire moyenne des forfaits émarge à 772 € (+5,1%), générant ainsi un volume d’affaires de 1 747 M€ soit + 2,4%.
Quant aux vols secs (811 615 pax), ils enregistrent une augmentation assez sensible de 13,8% et, malgré une recette unitaire moyenne à 372 € (-3,5 %), le secteur tire néanmoins son épingle du jeu avec un volume d’affaires de 302 M€ qui gagne + 9,8%.
« Doulce France », un best seller dont le succès ne se dément pas
Cela n’étonnera pas beaucoup les professionnels : la « doulce France » est un best seller dont le succès ne se dément pas. Mieux : avec 637 875 clients cette année les résultats sont encore meilleurs que l’année précédente (+2,7%). Un phénomène qu’un certain nombre de sondages avait prévu.
En contrepartie, Moyen courrier (1 369 886 clients) et Long courrier (254 118 clients), s’affichent à la baisse avec, respectivement -4,3% et -5,6% par rapport à la même période de l’année précédente.
Malgré cela, les résultats (en volume d’affaires) sont satisfaisants. La France enregistre 241 Mie (+ 8,9%), le Moyen courrier 1 103 Mie (+1,3%) et le Long courrier 402 Mie (+1,5%).
Géographiquement, quels sont les Top et les flops de l’été ?
En moyen courrier, c’est pas la joie : l’Europe du Sud et Occidentale (44% du trafic moyen courrier) chute à -4,1% ; L’Europe du Nord (5% du trafic) ne se réchauffe pas avec -0,4% ; en Europe de l’Est (4% du trafic) rien de nouveau avec -14,9% ; Le Moyen-Orient (12% du trafic) a renoué avec ses démons et descend aux enfers avec -26,8%.
L’Afrique du Nord sauve la mise en Moyen courrier
Heureuseument, il y a l’Afrique du Nord (35% du trafic moyen) qui sauve la mise avec une hausse de 5,8%.
Le CETO note cependant « Les bonnes performances de la Sicile (+17,7%), des Baléares (+8,6%), du Maroc (+7,3%), de l’Irlande (+6,3%), de la Bulgarie (+5,6%), de la Tunisie (+4,5%) et de la Crête (+3,6%). »
Las, constate le communiqué, « Les résultats de ces destinations ne permettent pas de combler les retards enregistrés sur d’autres destinations et en particulier sur l’Egypte (-37,9%), la Turquie (-22,7%) et l’Espagne Continentale (-8,6%).
Commençons par les mauvaises nouvelles : l’Afrique et l’Océan Indien (16% du trafic ) piqué par un mauvais moustique s’effondrent -22,8%. Quant à l’Amérique du Nord et au Mexique (28% du trafic), ils affichent aussi une méchante baisse de 13,2%, très certainement liée aux « sans papiers » que, paradoxalement, on empêche de quitter le pays.
Long courrier : les sinistrées du tsunami relèvent la tête
Ensuite c’est (presque) que du bonheur : les Antilles/Caraïbes ( 35% du trafic) repartent à +2,9% ; l’Amérique du Sud et le Guatemala (4% du trafic) affichent un encourageant +3,9% ; L’Asie (15% du trafic) repart comme en « 14 » avec +10,7% et le Pacifique (2% du trafic) n’est pas en reste : +2%.
Bien entendu, difficile de passer sous silence, un certain nombre de facteurs tels que l’incidence du Chikungunya sur la Réunion (-76,6%) et l’île Maurice (-40,1%) qui a plombé les comptes de pas mal de voyagistes.
A noter aussi l’incidence des passeports biométriques (-39,1%) sur les USA mais aussi la Polynésie Française (-7%). Le tout (rageant) dans un contexte de reprise de l’activité sur l’Amérique du Nord d’autant plus flagrant que la destination Canada a, elle, progressé de +14,5%.
Pour panser vos plaies dites-vous que la reprise des destinations sinistrées à la suite du tsunami, et en particulier les Maldives (+97,2%) et la Thaïlande (+73,8%), est spectaculaire. Pourvu que ça doure…
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Les 10 premières destinations étrangères |
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| Destination | Nombre de Clients | % Evolution 05/06 |
| Tunisie | 262 899 | +4,5 % |
| Maroc | 219 673 | +7,3% |
| Espagne | 124 206 | -8,6% |
| Turquie | 119 698 | -22,7% |
| Grèce continentale | 113 450 | -4,4% |
| Italie Continentale | 87 890 | +1,5% |
| Baléares | 64 466 | +8,6% |
| Croatie | 52 222 | -7,6% |
| Crète | 47 090 | +3,6% |
| Égypte | 43 404 | -37,9% |
