La case de l'Oncle Dom: "Les chiffres parlent, mais ne crient jamais"... dommage !

J'imagine aisément qu'à part Jean-François Rial ou Jean-Paul Chantraine, les chiffres publiés par notre confrère ont dû faire grincer beaucoup de dentitions (j'ai pas écrit dentiers) et donner quelques sueurs glaciales à beaucoup de patrons, tant aux tour-opérateurs qu'aux distributeurs.

Pour ces derniers, c'est vrai qu'il n'y a pas de quoi pavoiser, loin s'en faut.

Seuls, les mini-réseaux semblent tirer leur épingle du jeu… et encore!

Quant aux grands, c'est quasi la cata et c'est pas la peine de jouer les matamores, parce que là aussi, c'est pas brillant.

Prenons le premier d'entre eux, à savoir Selectour-Afat. Bien sûr, le volume d'affaires est super conséquent avec plus de 2 milliards d'euros en 2012.

Ça, c'est tout bon… Seulement, question rentabilité, faudrait peut-être se poser quelques questions, quand même : si j'en crois ce que j'ai sous les yeux, la rentabilité du plus grand réseau de France se situe à 0.01% !

Là, j'avoue ne pas trop comprendre…, d'autant que, si j'ai bonne mémoire, la nouvelle équipe devrait redistribuer quelque 2 millions d'euros supplémentaires à ses adhérents. Ben…

Oh, le second réseau par le nombre de ses agences n'est pas mieux.

Mais là, au moins, réside une fois de plus un grand mystère. TourCom en effet, ne communique ni son résultat net, ni sa rentabilité en 2012.

Je me demande d'ailleurs comment mes confrères ont pu le classer dans leur Palmarès "par résultat net".

En revanche, j'ai bien une petite idée sur le fait que TourCom n'ait pas daigné indiquer sa rentabilité ou son résultat net. Mais comme les adhérents s'en satisfont, bof donc!

Vous me direz que Nouvelles Frontières Distribution, toujours dans les résultats nets, ne communique… Rien !

Seuls, les petits s'en sortent tant bien que mal, encore que Manor, pour cette année 2012, connaisse un léger recul.

Mais, là encore, les résultats nets ne sont pas indiqués… En revanche, c'est plutôt rassurant pour les autres, bien que, ici aussi, rien ne soit gagné.

Dans le classement financier des TO, c'est pas mieux, les TUI, Thomas Cook ou même Fram accusant des résultats que je n'ose même pas qualifier.

En revanche, et c'est comme pour les réseaux : les "indépendants", s'en sortent plutôt bien, même si cela n'a rien avoir avec la grande époque. Voyageurs du Monde, Asia, Exotismes et j'en oublie, des modestes peut-être, n'ont pas besoin de parader.

Faut dire que leur modèle, pour ces derniers, est en perpétuelle évolution… Souvent d'ailleurs avec une longueur d'avance.

A moins que, décidément, je n'ai rien compris à l'industrialisation de ces métiers. Ce qui, j'en conviens, est fort possible!