Le Puy du Fou présente son nouveau spectacle « Le Mime et l’Étoile »

A travers Le Mime et l’Étoile, le Puy du Fou célèbre les débuts du 7e art, celui d’un cinéma muet en noir et blanc pour lequel il fallait tout inventer, se débrouiller et faire appel à des acteurs plus proches du monde du cirque que du théâtre.

De fait, les grandes vedettes de théâtre n’existaient que par le verbe haut et clair, et on leur préférait les mimes pour leur incroyable expressivité.

Dans une vidéo de présentation, Nicolas de Villiers, le président du Puy du Fou, explique à la fois l’esprit de ce nouveau spectacle et la scénographie totalement originale, conçue et réalisée par les propres équipes techniques du site.

Le Mime et l’Étoile raconte la rencontre d’un comédien du muet qui tombe amoureux d’une jeune première. On les suit dans leurs « aventures » filmées, une « fable amoureuse » qui est celle aussi des premiers pas du cinéma, inventé peu de temps avant par les frères Lumière.

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Pour présenter cette nouveauté, le Puy du Fou a imaginé une mise en scène très originale dans un théâtre dédié en inventant le concept du travelling inversé, qui fait défiler les différentes scènes devant les spectateurs immobiles. Ils sont installés dans un studio de tournage du XXe siècle naissant.

Les 2 000 spectateurs s’installent sur un amoncellement de caisses de bois ou sur les pliants qui trainent auprès du plateau, pour assister au tournage du film avec le même regard que son réalisateur.

Aux premières loges, ils sont les témoins privilégiés des prises de vue, des scénettes, des danses et des interactions avec les figurants.

La prouesse technique est d’avoir réussie à faire défiler plus de 2 kilomètres de décors qui s’enchaînent les uns aux autres sans rupture à chaque changement de scène.

Au total, ce sont 140 tonnes de décors qui défilent en toute légèreté. Les 120 personnages se déplacent sur un tapis roulant pour donner la sensation de mouvement alors qu’ils sont en permanence devant la tribune géante.

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Pour respecter la vérité de l’époque, tout le décor et les personnages sont en noir et blanc, et dans 50 nuances de gris pour reproduire l’esthétique exacte d’un film d’époque, sans artifice entre l’œil et la scène.

La lumière, conçue sur-mesure, met en avant les contrastes, les renforce ou les atténue, selon l’humeur et l’émotion recherchée.

Quand le cinéma est muet, la musique n’en prend que plus d’importance pour souligner aussi les effets, l’émotion et le rythme. C’est le compositeur de musiques de films et de spectacles, Nathan Stornetta, qui a été chargé de ce travail d’orfèvre.

Il a plongé avec délectation dans la Belle Époque, le bal musette, les débuts du jazz de danse, la musique tzigane et la guitare manouche de Django Reinart.

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