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Biarritz : Colson/Debourg, un couple heureux !


La 1ère Convention du Snav s’est achevée vendredi en fin de matinée à Biarritz. Afin que le suspens ne devienne pas insoutenable, on peut d’ores et déjà affirmer que pour un coup d’essai ce « congrès » s’est avéré un coup de maître. En homme de communication, Georges Colson a compris qu’il fallait redonner la parole confisquée à la Distribution. Et ça marche !


Rédigé par Jean da Luz à Biarritz - redaction@tourmag.com le Dimanche 5 Février 2006

Georges Colson et Thierry Debourg ont redonné la parole à la Distribution
Georges Colson et Thierry Debourg ont redonné la parole à la Distribution
Malgré une organisation tardive, des hésitations et une accessibilité pas évidente, la 1ère Convention du Snav qui s’est déroulé à Biarritz en fin de semaine, a remporté les suffrages des participants. La grande question était : les agences de voyages viendront-elles débattre des (nombreux) problèmes affrontés depuis quelques mois ?

250 licences (320 participants) y ont répondu positivement. Et la formule a plu : « Professionnel, sérieux, on a pu parler entre nous, les échanges étaient intéressants, Il y n’y avait pas beaucoup de fournisseurs, les ateliers et les thèmes étaient bien ciblés...», voilà ce qui se disait à la pause entre 2 séances de travail.

Une Convention où l’on a opté plutôt pour le « parler vrai »

Force est de constater la « frustration » engendrée depuis plusieurs années par ces Congrès où l’on parlait à mots couverts et à fleurets mouchetés des problèmes de la profession. Or, le « politiquement correct » et la langue de bois semblent avoir été bannis de cette première Convention où l’on a opté plutôt pour le « parler vrai ».

Même les institutionnels et le ministre du Tourisme, ont été touchés par le besoin d’exprimer sans détours le fond de leur pensée.

Le maire de Biarritz Didier Borotra a interpellé avec beaucoup d’humour mais sans complaisance Léon Bertrand, sur la place du tourisme français dans le monde et particulièrement par rapport au voisin proche, l’Espagne.

De son côté, Georges Colson a énuméré les difficultés auxquelles se heurte la profession et les fronts ouverts pour résister à la « responsabilité illimitée », au paracommercialisme rampant et aux tracas administratifs courtelinesques des ministères davantage soucieux de stratégies électorales que des intérêts économiques du pays.

L'ancien patron de Fram sort renforcé et « légitimé » de cette première Convention, lui qui était donné comme un président de transition, le temps de remettre à plat les Statuts et la Réforme du Syndicat.

Réussir les « Les Premières Rencontres des Métiers du Voyage et du tourisme »

Le sujet n’a pas été éludé mais n’a pas non plus été franchement abordé, Georges Colson donnant rendez-vous le 16 mars prochain à ses adhérents lors de l’Assemblée générale qui se tiendra au Salon mondial du tourisme.

Pour autant il n’est pas complètement tiré d’affaire. Si la 1ère Convention est une affaire qui marche, il lui reste encore à transformer l’essai pour « Les Premières Rencontres des Métiers du Voyage et du tourisme » qui auront lieu du 29 avril au 5 mai à bord du « Queen Mary II ».

Très critiquée par sa durée (6 jours) et son prix (1 485 euros), cette transatlantique pourrait avoir quelques problèmes à « appareiller », même si Georges Colson balaye ces arguments d’un revers de main.

Le président estime que dans la durée sont compris un week end et un jour férié, donc qu’il n’y a que 3 jours ouvrables, et que le forfait proposé est une « affaire » puisque dans ce montant tout est compris… y compris les pourboires !

« Affaire » à suivre…

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