Cette liberté d'exercer à domicile apportent de nombreux avantages à ces collaborateurs : calme, économie de temps de transport, liberté d'organisation, etc. Auteur : alexbrylovhk Fotolia
En France, les années 1990 voient les premières expériences de télétravail émerger avec l'arrivée de la messagerie électronique et des autres technologies du web.
L'agence Frequent Flyer Travel Paris, spécialisée dans le tourisme d'affaires, saute le pas dès 2005, pour éviter à l'un de ses employés plusieurs heures de transport par jour.
« Avec le recul, il a un peu essuyé les plâtres : tout était à organiser, mais les États-Unis s'y étaient déjà mis, alors pourquoi pas nous ? », se souvient Nicole le Calvez, directrice des ressources humaines.
Puis les technologies se sont adaptées, les méthodes de travail se sont affinées et cinq collaborateurs ont grossi l'équipe. « Dès 2009, à la demande de nos clients, nous avons mis en place un service 24h/24 unique, à l'époque, dans le domaine du tourisme d'affaires », déclare Nicole le Calvez.
De nos jours, dix personnes de toute tranche d'âge travaillent à plein temps depuis chez elles, en 3/8 le week-end et sur des plages de neuf heures en semaine.
Elles sont réparties sur toute la France, avec les mêmes équipements et conditions de travail que les conseillers voyages des locaux de l'agence - ajouter à cela une ligne de secours en cas de panne.
Les volontaires démarrent par un, puis deux jours en télétravail et plus, si affinités. Ils suivent également des formations pour optimiser la gestion de leur temps, par exemple.
L'agence Frequent Flyer Travel Paris, spécialisée dans le tourisme d'affaires, saute le pas dès 2005, pour éviter à l'un de ses employés plusieurs heures de transport par jour.
« Avec le recul, il a un peu essuyé les plâtres : tout était à organiser, mais les États-Unis s'y étaient déjà mis, alors pourquoi pas nous ? », se souvient Nicole le Calvez, directrice des ressources humaines.
Puis les technologies se sont adaptées, les méthodes de travail se sont affinées et cinq collaborateurs ont grossi l'équipe. « Dès 2009, à la demande de nos clients, nous avons mis en place un service 24h/24 unique, à l'époque, dans le domaine du tourisme d'affaires », déclare Nicole le Calvez.
De nos jours, dix personnes de toute tranche d'âge travaillent à plein temps depuis chez elles, en 3/8 le week-end et sur des plages de neuf heures en semaine.
Elles sont réparties sur toute la France, avec les mêmes équipements et conditions de travail que les conseillers voyages des locaux de l'agence - ajouter à cela une ligne de secours en cas de panne.
Les volontaires démarrent par un, puis deux jours en télétravail et plus, si affinités. Ils suivent également des formations pour optimiser la gestion de leur temps, par exemple.
Être autonome tout en communicant quotidiennement
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Cette liberté d'exercer à domicile apporte de nombreux avantages à ces collaborateurs : calme, économie de temps de transport, liberté d'organisation, etc.
Par conséquent, les télétravailleurs sont davantage concentrés sur leurs dossiers, plus à l'écoute des clients, rapporte Nicole le Calvez.
« La relation de confiance que nous établissons avec eux et le cadre de travail que nous leur offrons leur donne l'envie d'être irréprochables. C'est une vraie réussite. »
Pour autant, ce type d'organisation ne convient pas à tous les profils. Il faut posséder un grande capacité d'organisation, de concentration, d'autonomie et ne pas avoir peur de la solitude.
« La communication de la part des télétravailleurs reste très importante et les contacts avec la direction ou les autres employés sont quotidiens, par voie électronique ou téléphonique », signale la directrice.
En outre, il est primordial de disposer d'un véritable espace de travail chez soi, ce qui n'est pas toujours évident.
« Comme notre bâtiment ne peut pas accueillir tous nos employés et qu'actuellement, nous recrutons, j'étudie la possibilité des tiers lieux : des locaux à mi-chemin entre le domicile de deux ou trois employés », indique Nicole le Calvez.
Par conséquent, les télétravailleurs sont davantage concentrés sur leurs dossiers, plus à l'écoute des clients, rapporte Nicole le Calvez.
« La relation de confiance que nous établissons avec eux et le cadre de travail que nous leur offrons leur donne l'envie d'être irréprochables. C'est une vraie réussite. »
Pour autant, ce type d'organisation ne convient pas à tous les profils. Il faut posséder un grande capacité d'organisation, de concentration, d'autonomie et ne pas avoir peur de la solitude.
« La communication de la part des télétravailleurs reste très importante et les contacts avec la direction ou les autres employés sont quotidiens, par voie électronique ou téléphonique », signale la directrice.
En outre, il est primordial de disposer d'un véritable espace de travail chez soi, ce qui n'est pas toujours évident.
« Comme notre bâtiment ne peut pas accueillir tous nos employés et qu'actuellement, nous recrutons, j'étudie la possibilité des tiers lieux : des locaux à mi-chemin entre le domicile de deux ou trois employés », indique Nicole le Calvez.
En télétravail, il faut savoir se déconnecter
Alors que l'entreprise recrute, cible-t-elle des télétravailleurs ?
« Je ne mets pas cet aspect en avant dans mes recrutements, mais j'en parle au premier entretien et puis, si les choses se passent bien, le nouvel employé peut tenter l’expérience au bout de six mois si nous sentons qu'il est prêt et apte », conclut Nicole le Calvez.
En France, les solutions pour une meilleure qualité de vie au travail, dont fait partie le télétravail, sont une véritable lame de fond, un mouvement sociétal, explique Caroline Larbaudie Gorroz, commissaire général du salon Vitaelia dédié à la thématique, jeudi 2 juin prochain, où plus d'une centaine de personnes sont attendues.
Les valeurs, les idées, les tendances, les outils et les méthodes pour le bien-être professionnel seront présentés lors de cette deuxième édition.
Toutefois, des inconvénients peuvent survenir dans ce mode d'organisation, comme la difficulté à se déconnecter - parfois rendue difficile lorsqu'on travaille de chez soi.
Une problématique traitée lors d'un atelier VitaeLia intitulé « Homo connecticus au travail ». Y seront expliqués les dangers de l’hyperconnexion au bureau qui se solde parfois par un « burn out numérique », lui-même conduisant à suivre une « digital detox » (cure de désintoxication au numérique).
www.fftparis.fr
www.vitaelia.fr
« Je ne mets pas cet aspect en avant dans mes recrutements, mais j'en parle au premier entretien et puis, si les choses se passent bien, le nouvel employé peut tenter l’expérience au bout de six mois si nous sentons qu'il est prêt et apte », conclut Nicole le Calvez.
En France, les solutions pour une meilleure qualité de vie au travail, dont fait partie le télétravail, sont une véritable lame de fond, un mouvement sociétal, explique Caroline Larbaudie Gorroz, commissaire général du salon Vitaelia dédié à la thématique, jeudi 2 juin prochain, où plus d'une centaine de personnes sont attendues.
Les valeurs, les idées, les tendances, les outils et les méthodes pour le bien-être professionnel seront présentés lors de cette deuxième édition.
Toutefois, des inconvénients peuvent survenir dans ce mode d'organisation, comme la difficulté à se déconnecter - parfois rendue difficile lorsqu'on travaille de chez soi.
Une problématique traitée lors d'un atelier VitaeLia intitulé « Homo connecticus au travail ». Y seront expliqués les dangers de l’hyperconnexion au bureau qui se solde parfois par un « burn out numérique », lui-même conduisant à suivre une « digital detox » (cure de désintoxication au numérique).
www.fftparis.fr
www.vitaelia.fr
Promo pour les lecteurs de TourMaG.com
Le salon Vitaelia qui se tiendra le jeudi 2 juin 2016, propose une réduction aux lecteurs de TourMaG.com. En s’inscrivant en ligne, il faudra insérer le code promo : VITAE (tarif après réduction : 200 euros HT).
A noter : le salon est en attente d'un numéro de formation. Les organisateurs pourront le cas échéant faire parvenir des conventions pour ceux qui le souhaitent.
A noter : le salon est en attente d'un numéro de formation. Les organisateurs pourront le cas échéant faire parvenir des conventions pour ceux qui le souhaitent.
