
Il est une des traditions parmi les plus enrageante dans le secteur du tourisme et du voyage, celle de ne pas accepter une baisse de clientèle, une perte de marché et ce même si l’ensemble du marché connaît une situation tendue.
Ce mercredi, nous avons ainsi rencontré, le responsable d’un voyagiste disposant également d’un réseau d’AGV qui nous a avoué : "Lorsque je lis des déclarations de mes confrères, il m’arrive de me poser des questions. A les entendre ils sont en croissance, ils n’ont jamais autant vendu, Alors que mon TO parvient tout juste à se maintenir et que mes AGV ne voient pas les clients entrer en masse."
l'arrêt de Londres a provoqué une baisse directe de 40.000 pax
Et d’expliquer : "Ce n’est que lorsque j’entends les commentaires des responsables d’agences de voyages ou de GIE, que je lis les chiffres du BSP ou les statistiques de l’Association des TO que je constate que les informations données par certains de mes confrères à la presse sont plus que tronquées. Je ne crois pas que cette manière d’agir soit positive. Elle risque de créer la méfiance des médias envers notre secteur."
L’arrêt des vols Ryanair vers Londres en avril 2004 a provoqué une baisse directe de 40.000 pax dans la fréquentation de l’aéroport l’année passée. De même, la compagnie Air Polonia qui avait assuré également une quarantaine de milliers de passagers en 2004, a cessé toutes activités. Ce sont donc, déjà 80.000 pax qui sont passés à la trappe en 2005.
Autre souci pour l’aéroport belge, la réduction de fréquences vers certaines destinations décidée par notre client Ryanair en cours d’année (Pise, Bergamo et Shannon) a eu plutôt des conséquences dans le nombre de mouvements des avions.
Enfin, d’autres phénomènes ont eu ont des prolongements néfastes pour la fréquentation de Gosselies et le nombre de passagers. Deux exemples : plusieurs jours de brouillard en octobre et novembre et les actions de grève du mois d’octobre.
Nombre de passagers 2001 : 773.431 - 2002 : 1.271.979 - 2003 : 1.803.587 - 2004 : 2.034.797 - 2005 : 1.873.349
Nombre total de Mouvements 2001 : 57.216 - 2002 : 65.061 - 2003 : 62.811 - 2004 : 65.952 - 2005 : 61.182
Moins de passagers, un élément positif pour Charleroi-Gosselies
La baisse de 161 mille passagers n’est pourtant pas si négative que cela pour la direction de l’aéroport. Il faut en effet savoir que pour l’aéroport le dépassement de 2 millions de passagers allait avoir des conséquences directes en ce qui concerne le handling.
Au dessus de ce chiffre, BSCA allait être obligée de faire appel à d’autres entreprises de gestion des passagers.
Autre élément à retenir, la capacité même des installations faisait que traiter plus de deux millions de passagers est très limite en terme de gestion et d’organisation. L’aéroport a donc tout intérêt à ce que le nouvel aérogare soit terminé au plus vite pour pouvoir offrir une qualité de service et de confort digne d’une structure aéroportuaire moderne.
Un avenir en rose
Laurent Jossart, le patron de l’aéroport : "Notre bilan est globalement positif pour 2005 : le taux de remplissage des avions pour l’ensemble des destinations reste élevé et l’aéroport poursuit sa conquête de parts de marché sur des destinations à haut rendement. Quant à la première pierre du nouveau terminal passager, elle a été posée le 1er juillet 2005 et il est prévu d’ouvrir nos nouvelles installations en été 2007".
Quant aux problèmes posés par les contrats passés entre BSCA et Ryanair, le CEO explique : « Les négociations avec Ryanair, le client principal de l’aéroport, ont abouti en décembre 2005 avec la signature d’un contrat de 10 ans.
BSCA va bénéficier significativement du succès et de la croissance ambitieuse des activités de Ryanair. Le lancement de 5 nouvelles destinations (Malaga, Valencia, Nîmes, Faro et Salzbourg) dès l’été 2006 en est une première concrétisation ».
Au final, la direction estime qu’en 2006, la hausse du trafic passager devrait atteindre près de 21% avec 2,3 millions passagers et un nombre de destinations portée à 20.
Internet : www.charleroi-airport.com
Ce mercredi, nous avons ainsi rencontré, le responsable d’un voyagiste disposant également d’un réseau d’AGV qui nous a avoué : "Lorsque je lis des déclarations de mes confrères, il m’arrive de me poser des questions. A les entendre ils sont en croissance, ils n’ont jamais autant vendu, Alors que mon TO parvient tout juste à se maintenir et que mes AGV ne voient pas les clients entrer en masse."
l'arrêt de Londres a provoqué une baisse directe de 40.000 pax
Et d’expliquer : "Ce n’est que lorsque j’entends les commentaires des responsables d’agences de voyages ou de GIE, que je lis les chiffres du BSP ou les statistiques de l’Association des TO que je constate que les informations données par certains de mes confrères à la presse sont plus que tronquées. Je ne crois pas que cette manière d’agir soit positive. Elle risque de créer la méfiance des médias envers notre secteur."
L’arrêt des vols Ryanair vers Londres en avril 2004 a provoqué une baisse directe de 40.000 pax dans la fréquentation de l’aéroport l’année passée. De même, la compagnie Air Polonia qui avait assuré également une quarantaine de milliers de passagers en 2004, a cessé toutes activités. Ce sont donc, déjà 80.000 pax qui sont passés à la trappe en 2005.
Autre souci pour l’aéroport belge, la réduction de fréquences vers certaines destinations décidée par notre client Ryanair en cours d’année (Pise, Bergamo et Shannon) a eu plutôt des conséquences dans le nombre de mouvements des avions.
Enfin, d’autres phénomènes ont eu ont des prolongements néfastes pour la fréquentation de Gosselies et le nombre de passagers. Deux exemples : plusieurs jours de brouillard en octobre et novembre et les actions de grève du mois d’octobre.
Nombre de passagers 2001 : 773.431 - 2002 : 1.271.979 - 2003 : 1.803.587 - 2004 : 2.034.797 - 2005 : 1.873.349
Nombre total de Mouvements 2001 : 57.216 - 2002 : 65.061 - 2003 : 62.811 - 2004 : 65.952 - 2005 : 61.182
Moins de passagers, un élément positif pour Charleroi-Gosselies
La baisse de 161 mille passagers n’est pourtant pas si négative que cela pour la direction de l’aéroport. Il faut en effet savoir que pour l’aéroport le dépassement de 2 millions de passagers allait avoir des conséquences directes en ce qui concerne le handling.
Au dessus de ce chiffre, BSCA allait être obligée de faire appel à d’autres entreprises de gestion des passagers.
Autre élément à retenir, la capacité même des installations faisait que traiter plus de deux millions de passagers est très limite en terme de gestion et d’organisation. L’aéroport a donc tout intérêt à ce que le nouvel aérogare soit terminé au plus vite pour pouvoir offrir une qualité de service et de confort digne d’une structure aéroportuaire moderne.
Un avenir en rose
Laurent Jossart, le patron de l’aéroport : "Notre bilan est globalement positif pour 2005 : le taux de remplissage des avions pour l’ensemble des destinations reste élevé et l’aéroport poursuit sa conquête de parts de marché sur des destinations à haut rendement. Quant à la première pierre du nouveau terminal passager, elle a été posée le 1er juillet 2005 et il est prévu d’ouvrir nos nouvelles installations en été 2007".
Quant aux problèmes posés par les contrats passés entre BSCA et Ryanair, le CEO explique : « Les négociations avec Ryanair, le client principal de l’aéroport, ont abouti en décembre 2005 avec la signature d’un contrat de 10 ans.
BSCA va bénéficier significativement du succès et de la croissance ambitieuse des activités de Ryanair. Le lancement de 5 nouvelles destinations (Malaga, Valencia, Nîmes, Faro et Salzbourg) dès l’été 2006 en est une première concrétisation ».
Au final, la direction estime qu’en 2006, la hausse du trafic passager devrait atteindre près de 21% avec 2,3 millions passagers et un nombre de destinations portée à 20.
Internet : www.charleroi-airport.com