
La britannique Flybe lorgne sur le potentiel des vols domestiques français. Dès le printemps 2007 elle envisage des vols intérieurs en France. Un appel d'offres a été lancé auprès de plusieurs aéroports régionaux pour y baser quatre appareils
Et si l’on en croît les statistiques, il y a de quoi faire. En effet, tous les intervenant se plaisent à mettre en exergue l’énorme potentiel de la France en la matière. « Chasse gardée » d’Air France, l’Hexagone figure parmi les pays de l’Union européenne où le transport à bas coût est le moins développé.
Mais cela pourrait changer rapidement, car ça « pousse » doublement côté plate formes et côté compagnies. Les premières ont les yeux rivés sur les dizaines de milliers de passagers apportés par les acteurs tels Ryanair et Easyjet, changeant parfois littéralement l’aménagement du territoire.
Ryanair à Marseille : 1 million de passagers dans les 2 années à venir
Sans compter les retombées indirectes qui se chiffrent en centaines de milliers d’emplois et bien entendu les bienfaits pour le tourisme local et régional. C’est le cas pour Ryanair dont la récente implantation à Marseille devrait engendrer la création d’une centaine d’emplois et se traduire par 450 Mie injectés dans l’économie locale et près d’un million de passagers dans les deux années à venir.
Aujourd’hui le trafic low cost représente déjà 30% du trafic global européen. D’ici 5 ans ce chiffre pourrait passer à… 50%. Les 10 membres de l’ELFAA (European low force airline association) qui compte les 2 majors du secteur assurent à eux seuls 1 500 routes et transporteront… 100 millions de passagers cette année !
« Les aéroports locaux doivent nous soutenir et rejoindre notre mouvement de pression auprès de l’Union Européenne, exhorte Stephan Vilner qui représente l’Elfaa (www.elfaa.com) afin de lutter contre la sur réglementation. Nous sommes écrasés par ces textes et menacés par d’autres tels les mesures visant la réduction des émanations de carbone… »
Mais s’il est vrai qu’en France le low cost n’est pas très développé, un décret de juillet 2005 pourrait chambouler les choses. Ce texte que rappelle Philippe Wilmart, directeur marketing de Marseille-Provence, permet aux plates formes une segmentation et une différentiation des produits et des taxes selon les équipements disponibles.
Il n’y a pas de concurrence sur Strasbourg, Nantes, Rennes…
C’est précisément ce décret qui permet aujourd’hui aux aéroports français (Marseille et bientôt Lyon) de proposer aux Cies low cost des aérogares moins chères et financièrement compatibles avec le développement de ce type de trafic.
Et si les destinations intra européennes séduisent les majors, d’autres comme Flybe s’intéressent à juste titre de près au juteux marché des liaisons domestiques. Air France a pour habitude de dire qu’elle est en concurrence avec la low cost la plus redoutable qui soit : le TGV.
Soit. Mais selon les points de départ, il n’y a pas de concurrence TGV au départ de Marseille sur des lignes telles Strasbourg, Nantes, Rennes, Bordeaux, Lille et d’autres, où les trajets en train représentent 6 heures environ et sont facturés en moyenne 130 à 160 euros par la Cie tricolore.
Il y aurait en France 15 lignes régionales avec un potentiel supérieur à 100 000 passagers/an et 35 autres dépassant les 50 000. Un gâteau qui devrait attirer la convoitise de nombreuses compagnies à bas coût européennes à la recherche de nouveaux segments de développement...
Mais cela pourrait changer rapidement, car ça « pousse » doublement côté plate formes et côté compagnies. Les premières ont les yeux rivés sur les dizaines de milliers de passagers apportés par les acteurs tels Ryanair et Easyjet, changeant parfois littéralement l’aménagement du territoire.
Ryanair à Marseille : 1 million de passagers dans les 2 années à venir
Sans compter les retombées indirectes qui se chiffrent en centaines de milliers d’emplois et bien entendu les bienfaits pour le tourisme local et régional. C’est le cas pour Ryanair dont la récente implantation à Marseille devrait engendrer la création d’une centaine d’emplois et se traduire par 450 Mie injectés dans l’économie locale et près d’un million de passagers dans les deux années à venir.
Aujourd’hui le trafic low cost représente déjà 30% du trafic global européen. D’ici 5 ans ce chiffre pourrait passer à… 50%. Les 10 membres de l’ELFAA (European low force airline association) qui compte les 2 majors du secteur assurent à eux seuls 1 500 routes et transporteront… 100 millions de passagers cette année !
« Les aéroports locaux doivent nous soutenir et rejoindre notre mouvement de pression auprès de l’Union Européenne, exhorte Stephan Vilner qui représente l’Elfaa (www.elfaa.com) afin de lutter contre la sur réglementation. Nous sommes écrasés par ces textes et menacés par d’autres tels les mesures visant la réduction des émanations de carbone… »
Mais s’il est vrai qu’en France le low cost n’est pas très développé, un décret de juillet 2005 pourrait chambouler les choses. Ce texte que rappelle Philippe Wilmart, directeur marketing de Marseille-Provence, permet aux plates formes une segmentation et une différentiation des produits et des taxes selon les équipements disponibles.
Il n’y a pas de concurrence sur Strasbourg, Nantes, Rennes…
C’est précisément ce décret qui permet aujourd’hui aux aéroports français (Marseille et bientôt Lyon) de proposer aux Cies low cost des aérogares moins chères et financièrement compatibles avec le développement de ce type de trafic.
Et si les destinations intra européennes séduisent les majors, d’autres comme Flybe s’intéressent à juste titre de près au juteux marché des liaisons domestiques. Air France a pour habitude de dire qu’elle est en concurrence avec la low cost la plus redoutable qui soit : le TGV.
Soit. Mais selon les points de départ, il n’y a pas de concurrence TGV au départ de Marseille sur des lignes telles Strasbourg, Nantes, Rennes, Bordeaux, Lille et d’autres, où les trajets en train représentent 6 heures environ et sont facturés en moyenne 130 à 160 euros par la Cie tricolore.
Il y aurait en France 15 lignes régionales avec un potentiel supérieur à 100 000 passagers/an et 35 autres dépassant les 50 000. Un gâteau qui devrait attirer la convoitise de nombreuses compagnies à bas coût européennes à la recherche de nouveaux segments de développement...