“Nous revenons à des schémas normaux après les chocs successifs subis depuis 2001. Le trafic passagers est en dessous de la hausse de 15,3% enregistrée en 2004 mais au dessus de la hausse historique de 6%. Le fret aérien connaît une hausse plus décevante qui résulte de la baisse de la demande de l’industrie technologique et de celle des semi-conducteurs”, a déclaré Giovanni Bisignani, le Directeur général et Président de IATA.
Amérique Latine et Moyen Orient : croissance à 2 chiffres
Au niveau régional, seuls l’Amérique Latine (+11,4%) et le Moyen Orient (+13,1%) ont enregistré une croissance à deux chiffres en 2005, selon IATA. Les taux de remplissage se sont également améliorés de 0,9% d’une année sur l’autre, avec un taux de 75,1%, ce qui reflète la position prudente adoptée par l’industrie en réponse à la hausse modeste du taux en 2005.
Le trafic fret en décembre est en légère hausse après une année en creux. Le trafic passagers a augmenté de 6,1% en décembre.
Malgré cette croissance, l’industrie a perdu 6 milliards de USD en 2005. Les compagnies américaines enregistrent des pertes de 10 milliards de USD, alors que les profits respectivement réalisés par les compagnies européennes ont été de 1,3 milliard de USD et ceux des compagnies asiatiques de 1,5 milliard.
“La croissance et la rentabilité sont deux données complètement différentes. Alors que le trafic fret et passagers devrait augmenter de 5 à 6% en 2006, l’industrie devrait en principe connaître des pertes accumulées à plus de 4 milliards de USD en 2006”, a déclaré Bisignani. “L’industrie ne verra sans doute pas le bout du tunnel avant 2007 au mieux“.
''La réduction des coûts demeure incontournable''
“La réduction des coûts demeure incontournable. Tous les partenaires et acteurs de l’industrie devront se concentrer sur les moyens de réduire les factures de carburant et s’attaquer aux coûts. Nous avons accompli de réels progrès mais le chemin à parcourir est encore long. Beaucoup trop d’aéroports, en situation de monopole, ne comprennent pas qu’il est impératif d’améliorer leur productivité et trop de gouvernements fuient leurs responsabilités régulatrices en l’absence de toute logique commerciale”, a ajouté Bisignani.
“Les gouvernements doivent revoir l’attitude quelque peu périmée qu’ils ont vis-à-vis de l’industrie. Le transport aérien est extrêmement concurrentiel ; cependant l’accès à un environnement commercial ouvert est refusé aux compagnies aériennes en raison d’accords bilatéraux archaïques et d’une ingérence réglementaire pointilleuse et inadéquate. Pour que l’industrie puisse négocier dans les meilleures conditions le virage de 2006, il est indispensable que le changement soit à l’ordre du jour et qu’il y reste”, a conclu Bisignani.
Amérique Latine et Moyen Orient : croissance à 2 chiffres
Au niveau régional, seuls l’Amérique Latine (+11,4%) et le Moyen Orient (+13,1%) ont enregistré une croissance à deux chiffres en 2005, selon IATA. Les taux de remplissage se sont également améliorés de 0,9% d’une année sur l’autre, avec un taux de 75,1%, ce qui reflète la position prudente adoptée par l’industrie en réponse à la hausse modeste du taux en 2005.
Le trafic fret en décembre est en légère hausse après une année en creux. Le trafic passagers a augmenté de 6,1% en décembre.
Malgré cette croissance, l’industrie a perdu 6 milliards de USD en 2005. Les compagnies américaines enregistrent des pertes de 10 milliards de USD, alors que les profits respectivement réalisés par les compagnies européennes ont été de 1,3 milliard de USD et ceux des compagnies asiatiques de 1,5 milliard.
“La croissance et la rentabilité sont deux données complètement différentes. Alors que le trafic fret et passagers devrait augmenter de 5 à 6% en 2006, l’industrie devrait en principe connaître des pertes accumulées à plus de 4 milliards de USD en 2006”, a déclaré Bisignani. “L’industrie ne verra sans doute pas le bout du tunnel avant 2007 au mieux“.
''La réduction des coûts demeure incontournable''
“La réduction des coûts demeure incontournable. Tous les partenaires et acteurs de l’industrie devront se concentrer sur les moyens de réduire les factures de carburant et s’attaquer aux coûts. Nous avons accompli de réels progrès mais le chemin à parcourir est encore long. Beaucoup trop d’aéroports, en situation de monopole, ne comprennent pas qu’il est impératif d’améliorer leur productivité et trop de gouvernements fuient leurs responsabilités régulatrices en l’absence de toute logique commerciale”, a ajouté Bisignani.
“Les gouvernements doivent revoir l’attitude quelque peu périmée qu’ils ont vis-à-vis de l’industrie. Le transport aérien est extrêmement concurrentiel ; cependant l’accès à un environnement commercial ouvert est refusé aux compagnies aériennes en raison d’accords bilatéraux archaïques et d’une ingérence réglementaire pointilleuse et inadéquate. Pour que l’industrie puisse négocier dans les meilleures conditions le virage de 2006, il est indispensable que le changement soit à l’ordre du jour et qu’il y reste”, a conclu Bisignani.
IATA représente 265 compagnies aériennes membres et 94% du trafic international régulier.
Le programme IATA de facturation et de règlements est opérationnel dans 71 pays pour 390 participants (compagnies aériennes et autres) couvrant 150 pays et territoires.
Explication des mesures
PKT: Passager kilomètre transporté mesure le trafic passagers
SKO: Siège Kilomètre Offert mesure la capacité en sièges offerts
Coefficient d’Occupation : correspond en pourcentage au siège kilomètre offert utilisé. Si on compare 2005 à 2004, on constate un différentiel d’un point du coefficient d’occupation
TKT: Tonne Kilomètre Transportée mesure le trafic fret
TKO: Tonne Kilomètre Offerte mesure la capacité disponible (combinant la capacité sur les avions passagers et tout cargo)
Les statistiques de IATA couvrent le trafic aérien international programmé, le trafic domestique n’est pas compris.
Les chiffres sont prévisionnels et représentent un total obtenu au moment de la publication plus une estimation des données manquantes.
Suite à des incertitudes quant à l’adoption des nouvelles normes statistiques de l’ICAO par certains transporteurs aériens, les comparaisons par année sont à effectuer avec précaution.
Le programme IATA de facturation et de règlements est opérationnel dans 71 pays pour 390 participants (compagnies aériennes et autres) couvrant 150 pays et territoires.
Explication des mesures
PKT: Passager kilomètre transporté mesure le trafic passagers
SKO: Siège Kilomètre Offert mesure la capacité en sièges offerts
Coefficient d’Occupation : correspond en pourcentage au siège kilomètre offert utilisé. Si on compare 2005 à 2004, on constate un différentiel d’un point du coefficient d’occupation
TKT: Tonne Kilomètre Transportée mesure le trafic fret
TKO: Tonne Kilomètre Offerte mesure la capacité disponible (combinant la capacité sur les avions passagers et tout cargo)
Les statistiques de IATA couvrent le trafic aérien international programmé, le trafic domestique n’est pas compris.
Les chiffres sont prévisionnels et représentent un total obtenu au moment de la publication plus une estimation des données manquantes.
Suite à des incertitudes quant à l’adoption des nouvelles normes statistiques de l’ICAO par certains transporteurs aériens, les comparaisons par année sont à effectuer avec précaution.