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Isrofly, Elegance : les professionnels belges protègent mieux leurs clients

l’assurance insolvabilité obligatoire


Nous nous sommes posé la question de savoir si les déconfitures d’ Elegance et d’Isrofly auraient été possibles en Belgique et est ce que les clients auraient été dédommagés ? La réponse est « oui » aux deux questions. Les clients auraient été soutenus et même remboursés en cas de défaillance de l’entreprise.


Rédigé par Michel Ghesquière - michel.ghesquiere@skynet.be le Lundi 28 Août 2006

« La loi belge applique à la lettre les termes de la directive européenne qui a rendu obligatoire l’assurance insolvabilité, rappelle Michel de Blust, secrétaire général de l’ECTAA. Ce qui fait que dans ce pays, tout est couvert par les assureurs : les forfaits, les hôtels only comme les vols secs ».

Pour le secrétaire général de l’ECTAA, ce qui c’est passé en France est une conséquence de la qualité du suivi et du contrôle de ces deux entreprises : « En Belgique, les TO comme les AGV subissent des contrôles réguliers non seulement de leurs assureurs mais également des autorités compétentes. Celles-ci maintiennent, en effet, sous une surveillance permanente les TO et les AGV. Mais en France, une fois que la licence accordée, le suivi des préfectures peut être moins omniprésent. »

Une politique de suivi et de contrôle

Brigitte Baetens, juriste au Fonds de Garantie, l’une des deux compagnies assurant l’insolvabilité des AGV et des TO belges, confirme : « Nous avons mis en place une politique de suivi et de contrôle tout au long de l’année pour les agences et les opérateurs qui sont assurées par nos soins. En plus des comptes annuels, nous étudions les comptes provisoires et il arrive même que nous demandions dans certains cas des comptes trimestriels. »

Pour Veerle Deboeck, secrétaire générale de l’Association Belge des Tours Opérateurs : « Ce suivi permanent est logique. Comme le législateur belge impose une couverture obligatoire plus large par rapport à ce qui se passe en France ou aux Pays-Bas, l’analyse des risques effectuée par les compagnies d’assurance est plus complète en Belgique. »

Cette double politique de contrôle des professionnels belges fait que le risque de voir apparaître des intermédiaires à problème(s) est moindre. Mais entendons-nous bien, le risque de faillite existe toujours, malgré cette surveillance renforcée. Cette année, par exemple, le TO ATEX a été obligé de déposer son bilan.

Agences et TO doivent être couverts par une compagnie d’assurance insolvabilité. Plus précisément, tous les produits touristiques vendus sont concernés : forfaits, hôtels billets secs. En cas de déconfiture, les clients sont remboursés pour les réservations non prestées ou les vols non effectués. Soit la compagnie d’assurance couvre leur rapatriement s’ils sont partis ou leur permet d’achever leur voyage comme si rien ne s’était passé.

Qu’est ce qui est couvert ?

Pour ce qui est des vols secs, il faut cependant nuancer. Brigitte Baetens distingue les trois cas : « Pour ce qui est des vols réguliers effectués par une compagnie IATA, il ne faut pas oublier qu’il existe une procédure particulière qui est trop longue et complexe pour être détaillée maintenant. Il ne faut pas non plus oublier que les délais de payements BSP peuvent limiter le sinistre. En ce qui concerne les achats effectués via un broker, comme celui-ci est également assuré, le risque est également moindre ».

Reste les vols secs comme les air camping ou les vols spécialement affrétés en tout ou en partie : ‘En cas de faillite ou de cessation des paiements de la part de l’AGV ou du TO ayant organisé le vol, nous devons intervenir pour couvrir les clients si la compagnie n’a pas été payée et refuse dès lors d’exécuter les transports. »

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Commentaires

1.Posté par KELLER le 29/08/2006 12:11 | Alerter
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Ce système d’Assurance Belge, obligatoire et payant, fonctionne très bien mais il n’est en action qu’après les problèmes. Pourquoi ne pas simplement éviter en amont ce genre d’affaire et du même coup en réduire les coûts ?

La Turquie, Israël, et après ou ?

La réputation de tous dans le secteur du Tourisme est meurtrie par les actions (ou les erreurs) de quelques uns.

En termes de dommages faits à nos affaires, peu importe qui est fautif…. Le secteur entier est affecté.

Parmi les nombreux commentaires entourant ces histoires, un certain nombre de personnes ont mentionné des systèmes « de paiement centralisé ». Leurs observations sont judicieuses. Cependant, les systèmes « de paiement centralisé » ne sont pas tous identiques, et n’auraient pas tous empêché les incidents que nous avons vu ces derniers mois.

Pour être efficace le système de paiement doit:

• Être Indépendant des deux cotés fournisseur et acheteur
• Donner une vrai et entière garantie de paiement « sans recours »
• Couvrir les transactions internationales
• Etre fourni par une entité financièrement irréprochable
• Etre abordable et réduire idéalement les coûts pour tous
• Etre expert et idéalement consacré au secteur du tourisme

La plupart des banques internationales offrent une certaine forme de service comme celui ci. Presque toutes les compagnies d’affacturage indiquent qu'elles peuvent également fournir un service international. Dans la plupart des cas, ces systèmes sont ou trop chers, ou les garanties ont tellement de « petites clauses » relié entre elles qu'elles sont simplement sans valeur.

Un autre point significatif est l’expertise du fournisseur de ce service dans ce secteur spécifique. Les Tours Opérateurs, les Agences de Voyage, les lignes aériennes, les chaînes d'hôtel, les compagnies de croisière, etc., tous comprennent les problèmes des changements/ajustements fréquents aux arrangements du voyage. Ce seul point rend l’affacturage traditionnel impossible pour l'industrie du Tourisme.

Un service qui respecte tous ces critères est disponible, mais a été totalement boudé par l'industrie Française du Tourisme. Il y a peu de professionnels dans ce secteur qui ne sont pas au courant qu’uniquement Banca Intesa (dont le Crédit Agricole est l’actionnaire principal) a un système centralisé global de paiement qui est consacré au secteur du Tourisme.

En Italie, la grande majorité de l'industrie du Tourisme emploie ce service. Résultat, les incidents comme en France ne se produisent plus, et les cas d’insolvabilité ont été presque entièrement éliminés.

Cependant, ici en France, l'industrie du Tourisme a, à peine, regardé ce service, encore moins l’ont adopté. Pourquoi ?

Réveille toi la France, le reste du monde bouge… Vos clients perdront de plus en plus la foi en vous, et réserveront leurs vacances avec des compagnies plus sécurisées basées à l'étranger.


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