Un réseau trop vaste, et trop couteux, c'est en résumé, ce qui ressort du rapport de la Cour des comptes, sur la Grande vitesse ferroviaire, rendu public le 23 octobre 2014.
"Au terme de son enquête, la Cour considère que le choix de nouvelles lignes à grande vitesse ferroviaire (...) doit être entouré de plus de garanties de pertinence et de rentabilité."
Le document précise que les rames dites « à grande vitesse » circulent "en fait pour une bonne partie de leur temps sur le réseau classique à une vitesse et un taux d’occupation réduits".
Alors que pour être rentable, la grande vitesse ferroviaire, doit relier "des bassins importants de population avec peu d’arrêts intermédiaires et le moins de dessertes sur réseau classique."
Pour la Cour des comptes "il n’est aujourd’hui plus possible de poursuivre une politique de « tout TGV » a fortiori si l’on entend entreprendre parallèlement une rénovation accélérée du réseau classique, (...) avec la poursuite du développement des lignes à grande vitesse."
"Au terme de son enquête, la Cour considère que le choix de nouvelles lignes à grande vitesse ferroviaire (...) doit être entouré de plus de garanties de pertinence et de rentabilité."
Le document précise que les rames dites « à grande vitesse » circulent "en fait pour une bonne partie de leur temps sur le réseau classique à une vitesse et un taux d’occupation réduits".
Alors que pour être rentable, la grande vitesse ferroviaire, doit relier "des bassins importants de population avec peu d’arrêts intermédiaires et le moins de dessertes sur réseau classique."
Pour la Cour des comptes "il n’est aujourd’hui plus possible de poursuivre une politique de « tout TGV » a fortiori si l’on entend entreprendre parallèlement une rénovation accélérée du réseau classique, (...) avec la poursuite du développement des lignes à grande vitesse."
Vers une offre entre TGV et TER
Le rapport ajoute "il ne serait pas responsable de laisser dériver encore une dette combinée RFF/SNCF qui atteint 44 Md€ et continue d’augmenter."
La Cour des comptes fait ainsi deux préconisations pour faire baisser les coûts : "d’une part l’arrêt de la construction de nouvelles lignes, au-delà de celles en cours d’achèvement (...) et d'autre part, réduire de façon "significative des dessertes sur lignes classiques ainsi que des arrêts intermédiaires sur les lignes existantes."
Cette dernière recommandation impliquerait "de mettre en place une offre de transport intermédiaire entre le TGV et le TER, avec des trains circulant à bonne vitesse sur un réseau classique rénové."
La Cour des comptes fait ainsi deux préconisations pour faire baisser les coûts : "d’une part l’arrêt de la construction de nouvelles lignes, au-delà de celles en cours d’achèvement (...) et d'autre part, réduire de façon "significative des dessertes sur lignes classiques ainsi que des arrêts intermédiaires sur les lignes existantes."
Cette dernière recommandation impliquerait "de mettre en place une offre de transport intermédiaire entre le TGV et le TER, avec des trains circulant à bonne vitesse sur un réseau classique rénové."
