Cinq ans après sa création, en novembre 99, la compagnie au tiaré prend donc le temps d’une pause afin de conforter ses positions. Même si le conseil d’administration, prévu fin novembre, étudiera bien le projet d’une liaison entre la capitale tahitienne et New-York,”rien ne se fera avant 2005”, précise son Président, “car ni l’ouverture de nouvelles routes, ni l’augmentation des fréquences, ni l’acquisition d’un cinquième appareil ne sont à l’ordre du jour”.
Le P-dg entend conserver des charges stables, s’attendant à une croissance importante du nombre de passagers, avec, à terme, l’augmentation des recettes. Le déficit d'Air Tahiti Nui en 2003 avait été budgeté à environ 4 millions d'euros, mais Bruno Stephan, le Vice –Président en charge des finances de la compagnie, estime que le déficit final sera inférieur à cette prévision.
“Renforcer le code share sur la ligne Paris-Papeete"
Après avoir ouvert, en mai 2002, la liaison entre Papeete et Paris, via Los Angeles, Air Tahiti Nui a, non seulement regagné l’ensemble des parts de marché d’ AOM et de Corsair avant leur déconfiture et leur retrait de Polynésie, mais également supplanté Air France, en nombre de passagers sur la destination métropolitaine.
La compagnie polynésienne assure désormais cinq rotations hebdomadaire (six en haute saison), contre trois à Air France, mais Nelson Lévy souhaite cependant “renforcer le code share sur la ligne Paris-Papeete et sur d'autres segments” avec la compagnie tricolore.
En reconnaissant que la destination “Corée” est travaillée “en profondeur depuis deux ans” et qu’il envisage d’y ouvrir un bureau commun avec le GIE “Tahiti-Tourisme”, Nelson Lévy souligne que la création d’une liaison est toujours “en discussion ”; les touristes de Corée devant aujourd’hui passer par Tokyo ou Auckland pour rejoindre la Polynésie.
Marchés étrangers en progression
Le P-dg note également que le regain de confiance que connait la destination Polynésie est “fort” sur les marchés émetteurs que sont l’Europe, les USA, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, mais il n’envisage pas pour autant de modifier sa stratégie en 2004 : "Certes, nous envisageons la signature, avant la fin de l'année, d'un accord de code share avec une compagnie étrangère, mais avec quatre avions, nous ne pouvons entrevoir une fréquence supplémentaire sur aucune ligne.
Nous utilisons actuellement 100% de la capacité de nos Airbus. Une fréquence supplémentaire nécessiterait un nouvel appareil. Or, notre dessein pour l’année prochaine est d’abord la consolidation de la compagnie ", confirme Nelson Lévy.
Ce dernier a également annoncé la signature récente d’un accord tarifaire et interlignes avec Aéroflot, afin de développer la ligne Moscou-Tahiti, via Tokyo au lieu de Los Angeles, les Russes estimant que les conditions de transit en Californie étaient actuellement “trop difficiles”.
Ceci devrait permettre à Air Tahiti Nui de gagner de nouveaux clients au départ de la capitale japonaise, après les épidémies de SRAS et la conjoncture économique défavorable qui avaient affecté ses résultats sur ce secteur.
Benoît CLAIR, correspondant permanent aux Etats Unis - 04 novembre 2003
bclair90232@yahoo.com
Le P-dg entend conserver des charges stables, s’attendant à une croissance importante du nombre de passagers, avec, à terme, l’augmentation des recettes. Le déficit d'Air Tahiti Nui en 2003 avait été budgeté à environ 4 millions d'euros, mais Bruno Stephan, le Vice –Président en charge des finances de la compagnie, estime que le déficit final sera inférieur à cette prévision.
“Renforcer le code share sur la ligne Paris-Papeete"
Après avoir ouvert, en mai 2002, la liaison entre Papeete et Paris, via Los Angeles, Air Tahiti Nui a, non seulement regagné l’ensemble des parts de marché d’ AOM et de Corsair avant leur déconfiture et leur retrait de Polynésie, mais également supplanté Air France, en nombre de passagers sur la destination métropolitaine.
La compagnie polynésienne assure désormais cinq rotations hebdomadaire (six en haute saison), contre trois à Air France, mais Nelson Lévy souhaite cependant “renforcer le code share sur la ligne Paris-Papeete et sur d'autres segments” avec la compagnie tricolore.
En reconnaissant que la destination “Corée” est travaillée “en profondeur depuis deux ans” et qu’il envisage d’y ouvrir un bureau commun avec le GIE “Tahiti-Tourisme”, Nelson Lévy souligne que la création d’une liaison est toujours “en discussion ”; les touristes de Corée devant aujourd’hui passer par Tokyo ou Auckland pour rejoindre la Polynésie.
Marchés étrangers en progression
Le P-dg note également que le regain de confiance que connait la destination Polynésie est “fort” sur les marchés émetteurs que sont l’Europe, les USA, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, mais il n’envisage pas pour autant de modifier sa stratégie en 2004 : "Certes, nous envisageons la signature, avant la fin de l'année, d'un accord de code share avec une compagnie étrangère, mais avec quatre avions, nous ne pouvons entrevoir une fréquence supplémentaire sur aucune ligne.
Nous utilisons actuellement 100% de la capacité de nos Airbus. Une fréquence supplémentaire nécessiterait un nouvel appareil. Or, notre dessein pour l’année prochaine est d’abord la consolidation de la compagnie ", confirme Nelson Lévy.
Ce dernier a également annoncé la signature récente d’un accord tarifaire et interlignes avec Aéroflot, afin de développer la ligne Moscou-Tahiti, via Tokyo au lieu de Los Angeles, les Russes estimant que les conditions de transit en Californie étaient actuellement “trop difficiles”.
Ceci devrait permettre à Air Tahiti Nui de gagner de nouveaux clients au départ de la capitale japonaise, après les épidémies de SRAS et la conjoncture économique défavorable qui avaient affecté ses résultats sur ce secteur.
Benoît CLAIR, correspondant permanent aux Etats Unis - 04 novembre 2003
bclair90232@yahoo.com
