En effet, BMI détient 12 % des slots de l’aéroport d’Heathrow - une vraie fortune puisqu’un créneau londonien se négocie à 10 millions de livres la pièce. Pour autant, avoir un pied sur l’aéroport le plus convoité d’Europe, celui qui permet à British Airways d’exploiter les lignes les plus rentables de son réseau vers les Etats-Unis, toutes les compagnies en rêvent.
British Airways qui vient d’en racheter une poignée justement à British Midland, seraient d’après les analystes prête à aller beaucoup plus loin pour prendre le contrôle de sa consoeur britannique. D’autant qu’avec l’ouverture du nouveau terminal 5 l’année prochaine, BA sera à son aise pour prendre de l’expansion.
BA n’est pas la seule compagnie britannique à s’intéresser à BMI
Un début de rapprochement a d’ailleurs été entamé il y a quelques semaines lorsque BMI a racheté la compagnie British Mediterranean (Bmed), qui opère comme compagnie franchisée de BA sur le Moyen-Orient jusqu‘à la fin du mois d‘octobre. Mais BA n’est pas la seule compagnie britannique à s’intéresser à BMI. Virgin Atlantic, elle aussi, est à l’étroit à l’aéroport d’Heathrow.
British Airways qui vient d’en racheter une poignée justement à British Midland, seraient d’après les analystes prête à aller beaucoup plus loin pour prendre le contrôle de sa consoeur britannique. D’autant qu’avec l’ouverture du nouveau terminal 5 l’année prochaine, BA sera à son aise pour prendre de l’expansion.
BA n’est pas la seule compagnie britannique à s’intéresser à BMI
Un début de rapprochement a d’ailleurs été entamé il y a quelques semaines lorsque BMI a racheté la compagnie British Mediterranean (Bmed), qui opère comme compagnie franchisée de BA sur le Moyen-Orient jusqu‘à la fin du mois d‘octobre. Mais BA n’est pas la seule compagnie britannique à s’intéresser à BMI. Virgin Atlantic, elle aussi, est à l’étroit à l’aéroport d’Heathrow.

Or, le tour de table de BMI permet toutes les spéculations. Si Lufthansa et SAS détiennent chacune 20 % du capital de BMI, l’accord de joint venture qui les lie arrive à expiration à la fin de cette année. Mais c’est Sir Michael Bishop, 65 ans, le président du groupe qui avec 50 % des parts et une voix peut faire basculer la compagnie d’un camp à l’autre.
Le flirt avec BA est-il terminé ? On peut se poser la question depuis que BMI et United Airlines ont déposé, hier, une demande auprès des autorités américaines pour une exploitation commune de l’axe transatlantique.
BMI/United Airlines : exploitation commune de l’axe transatlantique ?
Un projet d’alliance qui leur avait déjà été refusé il y a cinq ans, mais qui irait bien au-delà du simple point à point pour englober l’ensemble du réseau Europe de BMI et Amérique du Nord de United Airlines.
Faute de ne pouvoir opérer à Heathrow, BMI s’était contenté d’ouvrir des lignes au départ de Manchester sur Chicago et Washington, cette dernière ayant été remplacée par une ligne sur Las Vegas.
Côté Europe, BMI qui a fermé le Paris-Londres il y a quelques mois pour se concentrer sur les lignes de province Lille-Leeds, Lyon-Londres et Lyon-Manchester, vise désormais plus loin avec l’ouverture de Moscou et de lignes vers le Proche-Orient (Riyad et Jeddah) dont Michel Turini, le directeur France de BMI a désormais la charge commerciale. Un axe de développement qui conviendrait parfaitement à United Airlines dans le cadre de la Star Alliance.
Le flirt avec BA est-il terminé ? On peut se poser la question depuis que BMI et United Airlines ont déposé, hier, une demande auprès des autorités américaines pour une exploitation commune de l’axe transatlantique.
BMI/United Airlines : exploitation commune de l’axe transatlantique ?
Un projet d’alliance qui leur avait déjà été refusé il y a cinq ans, mais qui irait bien au-delà du simple point à point pour englober l’ensemble du réseau Europe de BMI et Amérique du Nord de United Airlines.
Faute de ne pouvoir opérer à Heathrow, BMI s’était contenté d’ouvrir des lignes au départ de Manchester sur Chicago et Washington, cette dernière ayant été remplacée par une ligne sur Las Vegas.
Côté Europe, BMI qui a fermé le Paris-Londres il y a quelques mois pour se concentrer sur les lignes de province Lille-Leeds, Lyon-Londres et Lyon-Manchester, vise désormais plus loin avec l’ouverture de Moscou et de lignes vers le Proche-Orient (Riyad et Jeddah) dont Michel Turini, le directeur France de BMI a désormais la charge commerciale. Un axe de développement qui conviendrait parfaitement à United Airlines dans le cadre de la Star Alliance.