À l’été 2025, l’ADEME rappelle les enjeux environnementaux liés au tourisme, qui représente 97 millions de tonnes de CO₂e par an, soit l’équivalent de l’empreinte carbone de 10 millions de Français.
Les trajets comptent pour 69 % des émissions du secteur. Pour encourager un tourisme plus durable, l’agence propose des pistes concrètes à chaque étape du voyage : planification, transport, hébergement et gestes quotidiens.
À travers des outils, des exemples régionaux et des données chiffrées, l’ADEME invite les vacanciers à adopter une approche responsable tout en conservant le plaisir de découvrir de nouveaux horizons.
Les trajets comptent pour 69 % des émissions du secteur. Pour encourager un tourisme plus durable, l’agence propose des pistes concrètes à chaque étape du voyage : planification, transport, hébergement et gestes quotidiens.
À travers des outils, des exemples régionaux et des données chiffrées, l’ADEME invite les vacanciers à adopter une approche responsable tout en conservant le plaisir de découvrir de nouveaux horizons.
Planifier des vacances avec un impact réduit
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La planification d’un séjour joue un rôle central dans la réduction de l’empreinte environnementale. Le choix du mode de transport est l’un des leviers majeurs. Selon les données de l’ADEME, pour un aller-retour de 500 km sur quatre jours, un trajet en TGV émet 2,93 kg de CO₂e, contre 103 kg pour une voiture électrique, 218 kg pour une voiture thermique et 259 kg pour un avion court-courrier. L’utilisation du train est donc la solution bas-carbone la plus efficace.
Un autre levier est la durée du séjour. L’ADEME conseille de privilégier des séjours longs plutôt que de multiplier les courts séjours, afin de mutualiser les émissions de transport et de réduire l’impact moyen par jour. De plus, la Direction générale des Entreprises (DGE) agit pour limiter la surcharge touristique en collectant des données sur la fréquentation et en informant les voyageurs afin de répartir les flux dans le temps et l’espace.
Choisir des périodes moins chargées ou des destinations moins fréquentées permet aussi de préserver les sites naturels. Certains lieux imposent désormais des quotas de visiteurs, limitant le temps passé sur place. L’agence encourage à « éviter le boom de l’été pour visiter les sites les plus fréquentés ».
Les vacanciers sont également invités à explorer leur région ou à découvrir des lieux inattendus, notamment à vélo, ce qui permet de réduire les trajets motorisés et de favoriser une expérience plus lente et immersive. Enfin, la sélection d’hébergements engagés dans des démarches durables (labels Clef Verte, Écolabel Européen, gestion des déchets ou des ressources) complète cette approche de planification plus respectueuse.
Un autre levier est la durée du séjour. L’ADEME conseille de privilégier des séjours longs plutôt que de multiplier les courts séjours, afin de mutualiser les émissions de transport et de réduire l’impact moyen par jour. De plus, la Direction générale des Entreprises (DGE) agit pour limiter la surcharge touristique en collectant des données sur la fréquentation et en informant les voyageurs afin de répartir les flux dans le temps et l’espace.
Choisir des périodes moins chargées ou des destinations moins fréquentées permet aussi de préserver les sites naturels. Certains lieux imposent désormais des quotas de visiteurs, limitant le temps passé sur place. L’agence encourage à « éviter le boom de l’été pour visiter les sites les plus fréquentés ».
Les vacanciers sont également invités à explorer leur région ou à découvrir des lieux inattendus, notamment à vélo, ce qui permet de réduire les trajets motorisés et de favoriser une expérience plus lente et immersive. Enfin, la sélection d’hébergements engagés dans des démarches durables (labels Clef Verte, Écolabel Européen, gestion des déchets ou des ressources) complète cette approche de planification plus respectueuse.
Adopter des gestes concrets pendant le séjour bas-carbone
Pendant les vacances, quelques gestes simples permettent de limiter son impact. La consommation d’eau est un enjeu majeur, en particulier en période de sécheresse. L’ADEME recommande d’« éviter les bains et privilégier les douches courtes », et de ne pas faire changer les serviettes chaque jour à l’hôtel.
La gestion des déchets constitue un autre domaine d’action : utiliser une gourde, des sacs réutilisables et acheter en vrac limite les emballages. Le tri est essentiel, mais il varie selon les communes. Il est conseillé de se renseigner à l’arrivée sur les consignes locales via l’hébergement ou l’office de tourisme. « Un tri correct assure le recyclage et la valorisation des matériaux », rappelle l’ADEME.
La sobriété énergétique s’applique aussi pendant les vacances. Concernant la climatisation, il est préférable d’« aérer le logement aux heures les plus fraîches » et d’éviter de laisser la climatisation en marche avec les fenêtres ouvertes. L’ADEME souligne que la consommation d’électricité liée à la climatisation pourrait être multipliée par trois d’ici 2050 si les équipements se généralisent sans effort de sobriété.
Certaines régions, comme la Normandie, s’impliquent activement. Des réductions de 10 % sont proposées dans de nombreux lieux de loisirs pour ceux qui voyagent en train, car ou vélo. Enfin, l’ADEME met à disposition l’outil en ligne Impact Transport, qui permet de comparer l’empreinte carbone des modes de transport selon le trajet prévu. Un guide dédié, Comment passer des vacances plus écologiques, complète cette offre d’accompagnement vers un tourisme plus responsable.
La gestion des déchets constitue un autre domaine d’action : utiliser une gourde, des sacs réutilisables et acheter en vrac limite les emballages. Le tri est essentiel, mais il varie selon les communes. Il est conseillé de se renseigner à l’arrivée sur les consignes locales via l’hébergement ou l’office de tourisme. « Un tri correct assure le recyclage et la valorisation des matériaux », rappelle l’ADEME.
La sobriété énergétique s’applique aussi pendant les vacances. Concernant la climatisation, il est préférable d’« aérer le logement aux heures les plus fraîches » et d’éviter de laisser la climatisation en marche avec les fenêtres ouvertes. L’ADEME souligne que la consommation d’électricité liée à la climatisation pourrait être multipliée par trois d’ici 2050 si les équipements se généralisent sans effort de sobriété.
Certaines régions, comme la Normandie, s’impliquent activement. Des réductions de 10 % sont proposées dans de nombreux lieux de loisirs pour ceux qui voyagent en train, car ou vélo. Enfin, l’ADEME met à disposition l’outil en ligne Impact Transport, qui permet de comparer l’empreinte carbone des modes de transport selon le trajet prévu. Un guide dédié, Comment passer des vacances plus écologiques, complète cette offre d’accompagnement vers un tourisme plus responsable.