Elle est très courte l’histoire de l’Amérique. Découverte en fin de quinzième siècle, elle a choisi de bâillonner ses populations autochtones et d’en faire plus tard des vedettes de cinéma, incarnant non pas le mythe du « bon sauvage » mais celui du « sauvage », barbare, inculte, enclin à la violence.
Opaque et brutal, ce passé illustré par quelques figures héroïques comme Jeronimo, Sitting Bull et autre chef Indien orné de plumes, tirant adroitement à l’arc puis fumant le calumet de la paix, est aussi celui de la conquête de l’Ouest, des cowboys, du Far West et de la ruée vers l’or. Une ruée illustrée à merveille par le cinéma hollywoodien, depuis John Wayne et Robert Mitchum, depuis « Rio Bravo » à « La Rivière sans retour » ou « Le train sifflera trois fois ». Des chefs d’œuvres devenus des classiques.
Quant à la bande dessinée et autres « comics » dont les Américains raffolaient, elle a également contribué à faire connaître au grand public les aventures de héros en chair et en os comme Buffalo Bill, l’illustre chasseur et celles de Lucky Luke et des frères Dalton qui comptent des millions de lecteurs. Tandis que « Tintin en Amérique » reste une valeur sûre.
Plus tard, la bannière étoilée s’est faite la championne des grandes guerres qui ont déchiré le monde et a déversé sur l’humanité, des flots d’images recensant sa puissance militaire et technologique, tandis qu’un président héroïque comme Franklin Roosevelt et un général comme D. Eisenhower se transformaient en icônes de la paix.
Une paix maintenue coûte que coûte malgré une « guerre froide » opposant communisme et capitalisme. Les présidences suivantes notamment celle de JF Kennedy et Barack Obama ou Georges Bush ont marqué ensuite la géopolitique internationale, positivement et négativement. Tandis que celles de Donald Trump n’en finissent pas de déstabiliser le destin de la planète, tant sur un plan philosophique, qu’économique, qu’écologique, laissant pantois ce grand patriote que fut l’Oncle Sam, toujours cher au cœur des Américains.
Opaque et brutal, ce passé illustré par quelques figures héroïques comme Jeronimo, Sitting Bull et autre chef Indien orné de plumes, tirant adroitement à l’arc puis fumant le calumet de la paix, est aussi celui de la conquête de l’Ouest, des cowboys, du Far West et de la ruée vers l’or. Une ruée illustrée à merveille par le cinéma hollywoodien, depuis John Wayne et Robert Mitchum, depuis « Rio Bravo » à « La Rivière sans retour » ou « Le train sifflera trois fois ». Des chefs d’œuvres devenus des classiques.
Quant à la bande dessinée et autres « comics » dont les Américains raffolaient, elle a également contribué à faire connaître au grand public les aventures de héros en chair et en os comme Buffalo Bill, l’illustre chasseur et celles de Lucky Luke et des frères Dalton qui comptent des millions de lecteurs. Tandis que « Tintin en Amérique » reste une valeur sûre.
Plus tard, la bannière étoilée s’est faite la championne des grandes guerres qui ont déchiré le monde et a déversé sur l’humanité, des flots d’images recensant sa puissance militaire et technologique, tandis qu’un président héroïque comme Franklin Roosevelt et un général comme D. Eisenhower se transformaient en icônes de la paix.
Une paix maintenue coûte que coûte malgré une « guerre froide » opposant communisme et capitalisme. Les présidences suivantes notamment celle de JF Kennedy et Barack Obama ou Georges Bush ont marqué ensuite la géopolitique internationale, positivement et négativement. Tandis que celles de Donald Trump n’en finissent pas de déstabiliser le destin de la planète, tant sur un plan philosophique, qu’économique, qu’écologique, laissant pantois ce grand patriote que fut l’Oncle Sam, toujours cher au cœur des Américains.
Symbolisme : le rêve américain diffuse l’American Way of Life

- Une iconographie étayée aussi par l’architecture fascinante de villes comme New York et Chicago dont les gratte-ciels continuent de servir de références et de constituer les icônes de ce pays pas comme les autres qui, outre son confort matériel, a apporté à la société des valeurs inestimables comme la liberté et le bonheur.
N’oublions pas que le droit au bonheur est inscrit dans la Constitution américaine. Quant à la liberté, elle est incarnée par un système politique qui reste une démocratie dans laquelle chacun peut s’exprimer (ou pouvait s’exprimer). Et cela, malgré les manquements immenses aux droits humains qu’ont constitué l’esclavage, la discrimination raciale, la crise économique de 1929, la liste interminable des crimes de civils par armes à feu et particulièrement d’une minorité noire dont la vulnérabilité n’est plus à démontrer.
- Avec un tel symbolisme valorisant l’idée d’un « homme nouveau », transgressant les lois du monde d’hier, dés le début du vingtième siècle, le rêve américain s’est confortablement installé dans l’iconographie internationale, toujours soutenue par une littérature florissante comme celle d’écrivains comme Sinclair Lewis, John Dos Passos, John Steinbeck puis plus tard Ernest Hemingway, Scott Fitzgerald, Arthur Miller, Philippe Roth… Et surtout par celle de Disney.
Dès 1928, la petite souris facétieuse et sa petite famille ont popularisé sous la forme de BD puis de dessins animés, un art de vivre simple, éloigné des contraintes où électroménager, avions, voitures, routes… déployaient leur technologie et attiraient les exclus et les rêveurs d’une immigration florissante issue de notre vieille Europe, notamment de pays fortement décimés par la guerre comme l’Italie, la Grèce, l’Irlande. Et cela, alors qu’Ellis Island filtrait également les candidats à la fortune et les rescapés de l’holocauste et tentaient de les aider à vivre un avenir meilleur dans un monde meilleur.
- Enfin, les prouesses des géants de la tech, les fameux GAFA qui tiennent aujourd’hui les cordons de la bourse sont érigés en symboles du génie américain mais aussi de ses conséquences alarmantes sur les intelligences et les esprits déjà bien névrosés de l’Amérique chère à Woody Allen.
Etats-Unis : les évolutions de l’imaginaire nord-américain
Les points positifs du rêve américain, ceux qui ont aussi fait la réputation de son tourisme, ont beau dominer les imaginaires européens, ils n’en restent pas moins entachés par les erreurs que la surpuissance économique et culturelle du pays ont accomplies et continuent d’accomplir. Intolérance, wokisme, violence, mensonge… le temps des super héros comme Batman et Superman est passé, laissant la place à une population d’autant plus déboussolée que son dernier président ne l’épargne pas et réussit à dissuader, par ses décisions brouillonnes, bon nombre de visiteurs.
En baisse, le tourisme nord américain avait pourtant innové avec trois types d’aménagements copiés par le reste du monde : les parcs de loisirs gigantesques ( imités de nos luna-parks), dominés par la figure de Mickey et de toute la famille Disney. Les parcs aquatiques aux Etats-Unis appartiennent aussi aux grandes innovations touristiques d’une population en quête de divertissement.
Les parcs naturels sont également à mettre sur le compte d’une Amérique qui a tôt fait de comprendre la nécessité de protéger la nature et de la valoriser. Yellowstone ne fut-il pas inauguré en 1872 ? Avec un paradoxe hélas toujours vivace : on protège la nature mais au détriment des communautés amérindiennes.
On peut également mettre à l’actif des innovations nord américaines : l’hôtellerie et la restauration de chaînes dont ils restent les leaders et celles des Motels qui, à leur façon, consacrent une civilisation de la route et des grands espaces chère à de nombreux touristes, amateurs de la littérature et poésie de la Beat Generation.
A lire aussi : Les États-Unis en train : 8 itinéraires mythiques à découvrir
En baisse, le tourisme nord américain avait pourtant innové avec trois types d’aménagements copiés par le reste du monde : les parcs de loisirs gigantesques ( imités de nos luna-parks), dominés par la figure de Mickey et de toute la famille Disney. Les parcs aquatiques aux Etats-Unis appartiennent aussi aux grandes innovations touristiques d’une population en quête de divertissement.
Les parcs naturels sont également à mettre sur le compte d’une Amérique qui a tôt fait de comprendre la nécessité de protéger la nature et de la valoriser. Yellowstone ne fut-il pas inauguré en 1872 ? Avec un paradoxe hélas toujours vivace : on protège la nature mais au détriment des communautés amérindiennes.
On peut également mettre à l’actif des innovations nord américaines : l’hôtellerie et la restauration de chaînes dont ils restent les leaders et celles des Motels qui, à leur façon, consacrent une civilisation de la route et des grands espaces chère à de nombreux touristes, amateurs de la littérature et poésie de la Beat Generation.
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Cinéma : le plus gros contributeur de l’American Dream
Au cœur de cet immense melting-pot, la mythologie américaine doit son omniprésence dans les imaginaires, à la diffusion magistrale de son cinéma et sa musique.
Et quelle musique ! Et quel cinéma !
Depuis les débuts du cinéma muet, une figure comme Charlie Chaplin a réussi à devenir universelle en parodiant et caricaturant les puissants et les pauvres, les bourgeois et les oubliés. Même remarque pour Laurel et Hardy et les Marx Brothers.
Bien que chahutée par le Maccarthysme, la carrière de Charlot reste sans égale. Le cinéma parlant a ensuite propulsé sur le devant de la scène ces inoubliables stars que furent Audrey Hepburn, Rita Hayworth, Marylin et autres Humphrey Bogart, Gary Cooper ou Clark Gable qui dans les pharaoniques studios d’Hollywood firent vibrer une partie de l’humanité et contribuèrent à la célébrité du plus grand et riche état américain la Californie.
Juchée sur un tas d’or, la Californie a aussi exporté les premiers représentants du mouvement hippie dont les fleurs dans les cheveux et les chemises indiennes inspirées de l’idéologie quaker prônaient le retour à un mode de vie moins consumériste et moins sophistiqué.
Et quelle musique ! Et quel cinéma !
Depuis les débuts du cinéma muet, une figure comme Charlie Chaplin a réussi à devenir universelle en parodiant et caricaturant les puissants et les pauvres, les bourgeois et les oubliés. Même remarque pour Laurel et Hardy et les Marx Brothers.
Bien que chahutée par le Maccarthysme, la carrière de Charlot reste sans égale. Le cinéma parlant a ensuite propulsé sur le devant de la scène ces inoubliables stars que furent Audrey Hepburn, Rita Hayworth, Marylin et autres Humphrey Bogart, Gary Cooper ou Clark Gable qui dans les pharaoniques studios d’Hollywood firent vibrer une partie de l’humanité et contribuèrent à la célébrité du plus grand et riche état américain la Californie.
Juchée sur un tas d’or, la Californie a aussi exporté les premiers représentants du mouvement hippie dont les fleurs dans les cheveux et les chemises indiennes inspirées de l’idéologie quaker prônaient le retour à un mode de vie moins consumériste et moins sophistiqué.
L’éclatante supériorité et variété de la musique : du jazz à Woodstock
Enfin et surtout, un pays où différentes cultures ont inventé et développé le jazz qui, de festivals en concerts, prouve ses capacités à séduire toutes les générations en portant très haut art et valeurs de liberté, ne peut que véhiculer des représentations sonores très fortes, sans cesse en évolution.
De New Orleans, à Chicago, New York en passant par Memphis, des voix suaves d’Ella Fitzgerald à celles éraillées d’Armstrong, les USA sont aussi le berceau du rock et de cet autre génie que fut Elvis Presley, tandis que les théâtres de Manhattan n’en finissent pas de résonner des œuvres de Gershwin et de Leonard Bernstein et de tant d’autres. Et que dire de la puissance de l’imagerie liée à l’ immense fête que fut Woodstock ?
De New Orleans, à Chicago, New York en passant par Memphis, des voix suaves d’Ella Fitzgerald à celles éraillées d’Armstrong, les USA sont aussi le berceau du rock et de cet autre génie que fut Elvis Presley, tandis que les théâtres de Manhattan n’en finissent pas de résonner des œuvres de Gershwin et de Leonard Bernstein et de tant d’autres. Et que dire de la puissance de l’imagerie liée à l’ immense fête que fut Woodstock ?
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Entre des représentations que tout oppose, de la culture de Harvard à la misère des banlieues, de la cinquième avenue aux expulsions de migrants, des incendies aux ouragans dévastateurs, de l’abolitionnisme à « Black lives matter », de Barack Obama à Donald Trump, de progrès en régression, les USA déroutent et fascinent à la fois. D’où les fluctuations imprévisibles de son tourisme international.

Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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