Le 26 juin 2025, ADN Tourisme a publié son bilan de l’avant-saison touristique. Après une année 2024 atypique, marquée par un calendrier favorable et une fréquentation exceptionnelle liée à des événements comme les Jeux de Paris, 2025 retrouve une configuration plus « classique », semblable à celle de 2023 et 2022.
Le recul des nuitées françaises se confirme, sans être totalement compensé par la clientèle internationale.
Malgré ce contexte, les perspectives pour la saison estivale sont globalement optimistes, même si les réservations de dernière minute et les arbitrages budgétaires pèseront fortement sur les résultats définitifs.
Le recul des nuitées françaises se confirme, sans être totalement compensé par la clientèle internationale.
Malgré ce contexte, les perspectives pour la saison estivale sont globalement optimistes, même si les réservations de dernière minute et les arbitrages budgétaires pèseront fortement sur les résultats définitifs.
Tourisme 2025 : une avant saison marquée par un retour aux niveaux de 2023
Autres articles
-
L’Été Gaulois au Parc Astérix revient du 12 juillet au 30 août 2025
-
Brit Hotel déploie une campagne média nationale pour l’été
-
Pourquoi et comment former ses collaborateurs aux enjeux de la RSE ? [ABO]
-
Antoine Angeard quitte ADN Tourisme
-
Vacances de printemps 2025 : les indicateurs du tourisme en France sont au vert
Entre le 1er janvier et le 13 juin 2025, les nuitées françaises ont diminué de 4 % par rapport à la même période en 2024. Pour la seule avant-saison, ce recul atteint 7 %, avec environ 120 millions de nuitées comptabilisées. Cette baisse contraste avec l’année précédente, où les longs week-ends du mois de mai, incluant notamment les fériés du 8 mai et de l’Ascension, avaient fortement stimulé la fréquentation. En 2025, la structure calendaire reste favorable sur le papier, mais la satisfaction des destinations ne s’est concrétisée qu’à partir de fin mai. Le week-end de l’Ascension a satisfait 88 % des destinations, et celui de la Pentecôte 82 %.
Les données montrent une fréquentation moins concentrée sur les week-ends que l’an passé, avec une période plus étalée. Le recul est homogène dans les espaces urbains, ruraux, littoraux et de montagne, même si certaines nuances apparaissent. Par exemple, la clientèle étrangère est stable en ville et à la montagne, mais en retrait dans les zones rurales et littorales. Certaines destinations notent également une progression de la fréquentation issue de leur bassin de vie local. Ce retour à une configuration comparable à celle de 2023 et 2022 donne un cadre de référence plus clair pour anticiper les tendances estivales.
Les données montrent une fréquentation moins concentrée sur les week-ends que l’an passé, avec une période plus étalée. Le recul est homogène dans les espaces urbains, ruraux, littoraux et de montagne, même si certaines nuances apparaissent. Par exemple, la clientèle étrangère est stable en ville et à la montagne, mais en retrait dans les zones rurales et littorales. Certaines destinations notent également une progression de la fréquentation issue de leur bassin de vie local. Ce retour à une configuration comparable à celle de 2023 et 2022 donne un cadre de référence plus clair pour anticiper les tendances estivales.
Des prévisions d’été encourageantes mais soumises à des incertitudes
Selon les résultats de l’enquête menée du 16 au 20 juin 2025 par ADN Tourisme, les professionnels du secteur se montrent modérément optimistes pour la saison estivale. En juillet, 28 % des destinations interrogées anticipent une hausse de fréquentation, 25 % une stabilité, tandis que 34 % ne se prononcent pas. Pour le mois d’août, 25 % prévoient une progression, 31 % une stabilité et 36 % restent incertaines. Ces chiffres traduisent une certaine prudence, dans un contexte encore marqué par les effets de l’année précédente, où le début de l’été avait été affecté par des élections législatives anticipées.
Le retour à un calendrier non perturbé en 2025 permet d’espérer une dynamique plus régulière. Toutefois, les destinations soulignent l’importance croissante des réservations de dernière minute, influencées à la fois par les conditions météorologiques et les arbitrages financiers des ménages. « La question du budget entraîne des arbitrages de la part des touristes », observe Stéphane Villain, président d’ADN Tourisme. Il insiste sur la nécessité pour les professionnels de « veiller à la qualité des prestations proposées » tout en restant « très vigilants à la dimension financière dans les offres touristiques proposées ».
Dans ce contexte, l’attentisme d’une partie de la clientèle pourrait jouer un rôle déterminant. L’analyse repose notamment sur les données issues de Flux Vision Tourisme (Orange Business), en lien avec 499 destinations adhérentes, dont 146 répondantes. Le retour à la normale annoncé reste donc suspendu à plusieurs variables exogènes, confirmant que la stabilité perçue dépendra fortement de l’évolution de la demande d’ici la fin de l’été.
Le retour à un calendrier non perturbé en 2025 permet d’espérer une dynamique plus régulière. Toutefois, les destinations soulignent l’importance croissante des réservations de dernière minute, influencées à la fois par les conditions météorologiques et les arbitrages financiers des ménages. « La question du budget entraîne des arbitrages de la part des touristes », observe Stéphane Villain, président d’ADN Tourisme. Il insiste sur la nécessité pour les professionnels de « veiller à la qualité des prestations proposées » tout en restant « très vigilants à la dimension financière dans les offres touristiques proposées ».
Dans ce contexte, l’attentisme d’une partie de la clientèle pourrait jouer un rôle déterminant. L’analyse repose notamment sur les données issues de Flux Vision Tourisme (Orange Business), en lien avec 499 destinations adhérentes, dont 146 répondantes. Le retour à la normale annoncé reste donc suspendu à plusieurs variables exogènes, confirmant que la stabilité perçue dépendra fortement de l’évolution de la demande d’ici la fin de l’été.