En cause, l’une des théories qui stipule que les subsides donnés à Ryanair par cet aéroport sont tels que cet aéroport n’est pas économiquement rentable, et que prétendre qu’il est géré comme une entreprise privée est complètement faux.
Avec comme conséquence que ces aides faussent la concurrence entre compagnies aériennes.
Deuxième élément à retenir, l’aéroport de Charleroi est souvent surnommé en Belgique : Ryanairport. La raison ? la compagnie irlandaise y bénéficie d'une exclusivité en tant que compagnie régulière. En d’autres termes, cela permet de vérifier de manière précise si Ryanair est rentable pour un aéroport.
BSCA (le nom officiel abrégé de l’aéroport de Charleroi) a clôturé le troisième trimestre de l’exercice 2003 avec un bénéfice net de EUR 588.202, contre un bénéfice de EUR 186.867 pour la période équivalente de l’année 2002.
Ce résultat cumulé avec celui des 2 premiers trimestres représente un bénéfice de EUR 973.067 au 30 septembre 2003, soit une amélioration significative de EUR 1.835.490 comparé à la période équivalente de l’année 2002.
Bénéfice net de EUR 588.202 au 3e trimestre
Le business plan 2001-2010, approuvé par le Conseil d’Administration de BSCA préalablement à l’installation de la base de la compagnie Ryanair, prévoyait une perte de EUR 1.531.793 pour l’exercice 2003. D’autre part, les budgets pour l’année 2003 et arrêtés à fin septembre prévoient respectivement un bénéfice de EUR 34.585 et une perte de EUR 168.244.
Le budget 2003 présente une amélioration très significative par rapport au business plan. Force est donc de constater que le « business model » mis en place lors de l’installation de Ryanair fonctionne au delà des espérances en dégageant des bénéfices deux ans plutôt que prévu initialement. Pour rappel, les années 2001 et 2002 ont été clôturées sur des pertes de respectivement EUR 997.816 et EUR 867.759.
La comparaison avec la période équivalente de l’année 2003 se caractérise par une croissance de 15% du nombre de passagers. D’autre part, les neufs premiers mois de l’année ont totalisé 1.318.692 passagers, pour 903.510 pour la même période en 2002, soit une croissance de 46%.
La croissance enregistrée au cours du troisième trimestre est principalement due au lancement de deux nouvelles destinations depuis le début de l’année 2003, Milan-Bergame en février et Gérone au mois de mai.
Avec le renouvellement de la flotte de Ryanair, la grande majorité des vols de Ryanair est opérée depuis fin juin 2002 par des Boeing 737-800 d’une capacité de 189 sièges remplaçant les anciens 737-200 d’une capacité de 130 sièges.
Charleroi-Ryanairport serait rentable
Ceci explique la croissance significative des trois premiers trimestres en comparaison avec la période équivalente de 2002.« Il convient de souligner une amélioration significative du résultat opérationnel du 3ème trimestre 2003 par rapport au 3ème trimestre 2002, qui résulte essentiellement de la conjonction de divers éléments :
· Croissance de 15% du nombre de passagers, reflet du succès inégalé rencontré par notre client principal, Ryanair ;
· Progression de 47% des revenus de nos concessions commerciales (revenus non-aéronautiques), grâce à une gestion optimisée des activités commerciales proposées aux passagers de l’aéroport ;
· Croissance de nos recettes aéronautiques en parallèle avec le nombre de passagers ;
· Une bonne maîtrise de nos coûts d’exploitation, qui constitue un jalon essentiel pour le respect de nos objectifs, qui augmente de 11%.
L’exercice 2003 se présente sous les meilleurs auspices. Le conseil d’administration se réjouit de la croissance continue des recettes commerciales de BSCA, reflet des dépenses des passagers dans les commerces et pour les services disponibles sur le site de l’aéroport.
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - 11 décembre 2003
michel.ghesquiere@skynet.be
Avec comme conséquence que ces aides faussent la concurrence entre compagnies aériennes.
Deuxième élément à retenir, l’aéroport de Charleroi est souvent surnommé en Belgique : Ryanairport. La raison ? la compagnie irlandaise y bénéficie d'une exclusivité en tant que compagnie régulière. En d’autres termes, cela permet de vérifier de manière précise si Ryanair est rentable pour un aéroport.
BSCA (le nom officiel abrégé de l’aéroport de Charleroi) a clôturé le troisième trimestre de l’exercice 2003 avec un bénéfice net de EUR 588.202, contre un bénéfice de EUR 186.867 pour la période équivalente de l’année 2002.
Ce résultat cumulé avec celui des 2 premiers trimestres représente un bénéfice de EUR 973.067 au 30 septembre 2003, soit une amélioration significative de EUR 1.835.490 comparé à la période équivalente de l’année 2002.
Bénéfice net de EUR 588.202 au 3e trimestre
Le business plan 2001-2010, approuvé par le Conseil d’Administration de BSCA préalablement à l’installation de la base de la compagnie Ryanair, prévoyait une perte de EUR 1.531.793 pour l’exercice 2003. D’autre part, les budgets pour l’année 2003 et arrêtés à fin septembre prévoient respectivement un bénéfice de EUR 34.585 et une perte de EUR 168.244.
Le budget 2003 présente une amélioration très significative par rapport au business plan. Force est donc de constater que le « business model » mis en place lors de l’installation de Ryanair fonctionne au delà des espérances en dégageant des bénéfices deux ans plutôt que prévu initialement. Pour rappel, les années 2001 et 2002 ont été clôturées sur des pertes de respectivement EUR 997.816 et EUR 867.759.
La comparaison avec la période équivalente de l’année 2003 se caractérise par une croissance de 15% du nombre de passagers. D’autre part, les neufs premiers mois de l’année ont totalisé 1.318.692 passagers, pour 903.510 pour la même période en 2002, soit une croissance de 46%.
La croissance enregistrée au cours du troisième trimestre est principalement due au lancement de deux nouvelles destinations depuis le début de l’année 2003, Milan-Bergame en février et Gérone au mois de mai.
Avec le renouvellement de la flotte de Ryanair, la grande majorité des vols de Ryanair est opérée depuis fin juin 2002 par des Boeing 737-800 d’une capacité de 189 sièges remplaçant les anciens 737-200 d’une capacité de 130 sièges.
Charleroi-Ryanairport serait rentable
Ceci explique la croissance significative des trois premiers trimestres en comparaison avec la période équivalente de 2002.« Il convient de souligner une amélioration significative du résultat opérationnel du 3ème trimestre 2003 par rapport au 3ème trimestre 2002, qui résulte essentiellement de la conjonction de divers éléments :
· Croissance de 15% du nombre de passagers, reflet du succès inégalé rencontré par notre client principal, Ryanair ;
· Progression de 47% des revenus de nos concessions commerciales (revenus non-aéronautiques), grâce à une gestion optimisée des activités commerciales proposées aux passagers de l’aéroport ;
· Croissance de nos recettes aéronautiques en parallèle avec le nombre de passagers ;
· Une bonne maîtrise de nos coûts d’exploitation, qui constitue un jalon essentiel pour le respect de nos objectifs, qui augmente de 11%.
L’exercice 2003 se présente sous les meilleurs auspices. Le conseil d’administration se réjouit de la croissance continue des recettes commerciales de BSCA, reflet des dépenses des passagers dans les commerces et pour les services disponibles sur le site de l’aéroport.
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - 11 décembre 2003
michel.ghesquiere@skynet.be
