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Le voyage : un investissement pour les français


Réalisée par le cabinet d’expertise en stratégie de développement commercial Pivadis, l’étude sur l’évolution des comportements d’achat présentée lors de la dernière convention Tourcom révèle que le voyage se situe aujourd’hui dans les dépenses des ménages au même titre que l’automobile ou l’aménagement de la maison. Résultat, il attend un produit mais aussi un conseil personnalisé. Autant de raisons pour l’expert d’être optimiste sur l’avenir des agences de voyages.


Rédigé par Herve Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com le Mardi 29 Novembre 2005

Le voyage : un investissement pour les français
« Aujourd’hui, le budget des ménages tend à s’organiser autour de 4 logiques, les besoins « quotidiens », les activités ludiques, les achats désirs et les investissements », explique Stéphane Berlin pour le cabinet Pivadis.

Dans ce cadre de ces dépenses, les voyages et les vacances d’une manière plus large - hors week-end - se positionnent, aussi bizarrement que cela puisse sembler, dans la catégorie des investissements.

« Cela implique notamment qu’il s’agit d’un achat généralement raisonné dans le temps, qui nécessite un conseil et que l’arbitrage dans le budget se fait par rapport en particulier à l’automobile et à l’aménagement de la maison. »

Dans ces quatre postes budgétaires qui rythment le quotidien des ménages français, quel est l’impact d’Internet dans ceux-ci ?

Les limites d’Internet

D’une manière très claire, l’usage d’internet pour réaliser des achats dépend fortement de leur « matérialité ». Ainsi, les produits dématérialisés (informatique, multimédia, musique) et les services sont prioritairement ceux achetés sur internet.

« Mais pour autant, on n’est pas prêt de payer pour y acheter des produits. On effectuera un achat sur Internet qui l’on est sûr du fournisseur. On achète à la FNAC parce qu’on connaît.»

Par contre, selon le cabinet, le support est peu adapté aux achats de la catégorie « besoins quotidiens », du fait des difficultés économiques et urbaines induites. Au niveau économique, même avec un coût de livraison de l’ordre de 8€, valeur « acceptable » pour le client, on constate que la rentabilité n’est pas acquise.

« Internet constitue, et constituera, un formidable outil de communication. Pour autant, il ne constitue pas forcément le support idéal pour « vendre », car il nécessite un support logistique en fait très lourd, « industrialisé ». Dans le domaine du tourisme, on ne dénombre plus que 2 à 3 acteurs à proprement dit selon Stéphane Berlin.

La grand distribution en perte de vitesse

« Il y a, à l’heure actuelle, une remise en cause du modèle de la grande distribution qui perd du terrain en part de marché. Aujourd’hui, les gens n’ont plus envie de perdre une partie de leurs week end pour faire les courses. »

Dans ce schéma, la place des agences dans les centres commerciaux, à l’exception des agences Leclerc Voyages, semble plutôt compromise.

« A partir du moment où le produit ou le service n’est pas perçu fondamentalement comme un ‘’besoin’’, le prix perd de son importance. Autant sur la partie qui peut être perçue comme nécessaire (le transport) le prix est important, autant pour la partie de loisirs sur place, il n’y a à la limite plus de limite dans le prix proposé, si et seulement si la proposition est adaptée au client. »

Pour Stéphane Berlin, ce changement d’attitude du consommateur souffle un vent favorable pour les agences de voyages si elles savent accaparer à leur profit les nouveaux outils technologiques. « L’ordinateur ne sera plus le seul vecteur. Dans le futur, le téléphone et la télévision seront de plus en plus utilisés. »

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