Même si Air Canada, avec un service Premium de qualité attire tout naturellement les voyageurs d’affaires, elle table également beaucoup sur la clientèle Loisirs, notamment celle des groupes. Sur le Paris-Montréal qui accueille principalement de la clientèle point à point, le projet d’une filiale low cost aurait un sens économique certain.
Les offres tarifaires les plus compétitives tournent actuellement autour de 30 euros le trajet entre la France et le Canada.
Certes, il faut y rajouter les taxes diverses et les surcharges carburant - ce qui fait multiplier ce tarif par plus de dix fois, et la période mi-novembre/mi-décembre est traditionnellement creuse.
Mais en arriver à de telles baisses de tarifs prouve que les temps sont durs pour les transporteurs sur cet axe.
Chez Air Canada, même si les promotions ne descendent pas à ce niveau, le directeur France, David Gégot avoue avoir des offres à une centaine d’euros hors taxes.
« Les tarifs sur Montréal sont maintenant moins chers que ceux sur New York alors que cela a toujours été l’inverse », constate-t-il.
Heureusement sur la période de mi-décembre au 10 janvier (date de la fin des vacances scolaires au Canada), les vols sont complets et, autre bonne nouvelle, les advance bookings pour février sont en progression par rapport à février 2011.
Et puis le vol de Toronto opéré par Air Canada avec les correspondances offertes en partenariat avec United/Continental vers les États-Unis porte un yield bien meilleur.
« Et bientôt, la clientèle en correspondance va pouvoir passer la police et la douane américaine à Toronto, et ce, sans avoir à récupérer les bagages comme cela se fait déjà à Montréal », indique David Gégot.
Certes, il faut y rajouter les taxes diverses et les surcharges carburant - ce qui fait multiplier ce tarif par plus de dix fois, et la période mi-novembre/mi-décembre est traditionnellement creuse.
Mais en arriver à de telles baisses de tarifs prouve que les temps sont durs pour les transporteurs sur cet axe.
Chez Air Canada, même si les promotions ne descendent pas à ce niveau, le directeur France, David Gégot avoue avoir des offres à une centaine d’euros hors taxes.
« Les tarifs sur Montréal sont maintenant moins chers que ceux sur New York alors que cela a toujours été l’inverse », constate-t-il.
Heureusement sur la période de mi-décembre au 10 janvier (date de la fin des vacances scolaires au Canada), les vols sont complets et, autre bonne nouvelle, les advance bookings pour février sont en progression par rapport à février 2011.
Et puis le vol de Toronto opéré par Air Canada avec les correspondances offertes en partenariat avec United/Continental vers les États-Unis porte un yield bien meilleur.
« Et bientôt, la clientèle en correspondance va pouvoir passer la police et la douane américaine à Toronto, et ce, sans avoir à récupérer les bagages comme cela se fait déjà à Montréal », indique David Gégot.
Une filiale low cost aurait un sens économique
Même si Air Canada, compagnie traditionnelle avec un service Premium de qualité attire tout naturellement les voyageurs d’affaires, elle table également beaucoup sur la clientèle Loisirs, notamment celle des groupes.
Sur le Paris-Montréal qui accueille principalement de la clientèle point à point, le projet d’une filiale low cost qui a suscité un mouvement de protestation des pilotes canadiens, aurait un sens économique certain.
Ainsi, avec le bon modèle d'appareil, la compagnie canadienne pourrait alors chercher la clientèle en province et piétiner les plates-bandes d’Air Transat, la seule à opérer à partir des grandes villes françaises.
Mais force est de constater que l’offre sur l’axe transatlantique France/Canada est en surcapacité. Ainsi, l’été dernier, il y a eu jusqu’à dix vols par jour dans chaque sens entre Paris et Montréal !
Même en jouant la prudence avec l’utilisation de B-767 de 265 sièges à la place des B-777, ce qui a retiré 24% de capacité, pour la première en été Air Canada a été forcée de lancer des tarifs promotionnels.
« Les vols sont partis complets mais les réservations ont été très tardives », commente David Gégot.
Le programme de vols d’Air Canada prévu pour l’été 2012 sera donc une copie conforme de l’offre estivale 2011. Quant au projet de la filiale low cost, il pourrait bien être repoussé avec le report de livraison des B-787 jusqu’en 2014.
Le projet initial prévoyait que les Dreamliner entrant dans la flotte en 2012 auraient libéré des 767 pour opérer en low cost après avoir été reconvertis en mono classe.
A condition, bien sûr qu’un accord social ait été trouvé avec les employés d’Air Canada…
Sur le Paris-Montréal qui accueille principalement de la clientèle point à point, le projet d’une filiale low cost qui a suscité un mouvement de protestation des pilotes canadiens, aurait un sens économique certain.
Ainsi, avec le bon modèle d'appareil, la compagnie canadienne pourrait alors chercher la clientèle en province et piétiner les plates-bandes d’Air Transat, la seule à opérer à partir des grandes villes françaises.
Mais force est de constater que l’offre sur l’axe transatlantique France/Canada est en surcapacité. Ainsi, l’été dernier, il y a eu jusqu’à dix vols par jour dans chaque sens entre Paris et Montréal !
Même en jouant la prudence avec l’utilisation de B-767 de 265 sièges à la place des B-777, ce qui a retiré 24% de capacité, pour la première en été Air Canada a été forcée de lancer des tarifs promotionnels.
« Les vols sont partis complets mais les réservations ont été très tardives », commente David Gégot.
Le programme de vols d’Air Canada prévu pour l’été 2012 sera donc une copie conforme de l’offre estivale 2011. Quant au projet de la filiale low cost, il pourrait bien être repoussé avec le report de livraison des B-787 jusqu’en 2014.
Le projet initial prévoyait que les Dreamliner entrant dans la flotte en 2012 auraient libéré des 767 pour opérer en low cost après avoir été reconvertis en mono classe.
A condition, bien sûr qu’un accord social ait été trouvé avec les employés d’Air Canada…
