Une certaine logique industrielle l’aura finalement emporté.
Sauf problème de dernière minute, toujours possible si l’on considère le parcours chaotique de la compagnie italienne ces dernières années, les conseils d’administration des deux entreprises devraient entériner ce vendredi l’arrivée d’Air France-KLM au capital de la nouvelle Alitalia dont les opérations débuteront le 13 janvier.
Comme diverses sources italiennes le laissaient entendre depuis quelques jours, le groupe franco-néerlandais aurait augmenté son offre financière à 310 millions d’euros pour prendre une participation de 25% au capital de la nouvelle Alitalia. Ce qui la valoriserait ainsi à 12 milliards d’euros.
De son côté, Lufthansa, l’autre candidat vraiment sérieux au partenariat avec Alitalia, a fait savoir hier soir qu’elle souhaitait toujours collaborer avec Alitalia mais avait préféré ne faire aucune proposition chiffrée pour une éventuelle prise de participation. Une façon diplomatique de jeter l’éponge…
Sauf problème de dernière minute, toujours possible si l’on considère le parcours chaotique de la compagnie italienne ces dernières années, les conseils d’administration des deux entreprises devraient entériner ce vendredi l’arrivée d’Air France-KLM au capital de la nouvelle Alitalia dont les opérations débuteront le 13 janvier.
Comme diverses sources italiennes le laissaient entendre depuis quelques jours, le groupe franco-néerlandais aurait augmenté son offre financière à 310 millions d’euros pour prendre une participation de 25% au capital de la nouvelle Alitalia. Ce qui la valoriserait ainsi à 12 milliards d’euros.
De son côté, Lufthansa, l’autre candidat vraiment sérieux au partenariat avec Alitalia, a fait savoir hier soir qu’elle souhaitait toujours collaborer avec Alitalia mais avait préféré ne faire aucune proposition chiffrée pour une éventuelle prise de participation. Une façon diplomatique de jeter l’éponge…
Il y a du monde dans les starting blocks...

Air France-KLM sera donc le partenaire industriel choisi par CAI, le pool d’industriels italiens repreneur d’une partie des actifs de l’ancienne Alitalia.
L’élément positif de ce choix c’est que les deux compagnies se connaissaient bien puisqu’elles faisaient partie de Skyteam et qu’une joint venture était en place depuis plusieurs années sur l’axe franco-italien.
Pour autant, les débuts de la nouvelle compagnie ne sont pas sans obstacles. Il faudra faire retravailler ensemble Hollandais et Italiens. On se souvient que la tentative d’alliance entre KLM et Alitalia s’était terminée devant les tribunaux et avait coûté cher à la compagnie batave…
Hormis Silvio Berlusconi qui aurait finalement accepté la collaboration avec Air France-KLM après avoir répété ces derniers mois qu’il favorisait un accord avec Lufthansa, le parti politique de la Ligue du Nord réclame que des slots soient libérés à Milan-Malpensa pour d’éventuels concurrents.
Les remous sociaux n’ont pas non plus disparu comme par enchantement. Ainsi, hier pas loin d’une centaine de vols ont du être annulés à Rome, à la suite d’un arrêt de travail des employés au sol.
Hier toujours, l’ELFAA, (European low fares air line association), l’association des compagnies low cost. a porté plainte auprès de la Commission européenne dénonçant l’accompagnement financier des autorités italiennes d’un montant de 700 millions d’euros.
L’élément positif de ce choix c’est que les deux compagnies se connaissaient bien puisqu’elles faisaient partie de Skyteam et qu’une joint venture était en place depuis plusieurs années sur l’axe franco-italien.
Pour autant, les débuts de la nouvelle compagnie ne sont pas sans obstacles. Il faudra faire retravailler ensemble Hollandais et Italiens. On se souvient que la tentative d’alliance entre KLM et Alitalia s’était terminée devant les tribunaux et avait coûté cher à la compagnie batave…
Hormis Silvio Berlusconi qui aurait finalement accepté la collaboration avec Air France-KLM après avoir répété ces derniers mois qu’il favorisait un accord avec Lufthansa, le parti politique de la Ligue du Nord réclame que des slots soient libérés à Milan-Malpensa pour d’éventuels concurrents.
Les remous sociaux n’ont pas non plus disparu comme par enchantement. Ainsi, hier pas loin d’une centaine de vols ont du être annulés à Rome, à la suite d’un arrêt de travail des employés au sol.
Hier toujours, l’ELFAA, (European low fares air line association), l’association des compagnies low cost. a porté plainte auprès de la Commission européenne dénonçant l’accompagnement financier des autorités italiennes d’un montant de 700 millions d’euros.
L'Italie, terrain de jeu de Ryanair et Easyjet
Un accompagnement qui se traduira par un allégement des charges sociales dont va bénéficier la nouvelle Alitalia, soit 100 millions d’euros par an pour une durée de 7 ans.
Une situation d’autant plus inacceptable pour les compagnies à bas coûts que ce « cadeau » est en partie financé par une taxe de 3 euros prélevée sur les passagers des autres compagnies.
Les compagnies low cost Ryanair et Easyjet en tête ont profité des affres d’Alitalia pour faire du marché italien leur deuxième terrain de jeu, derrière la Grande-Bretagne. Autant dire qu’elles voient d’un mauvais œil la concurrence italienne tenter de reprendre le terrain perdu…
Et sur le réseau européen, l’arrivée de Lufthansa Italia qui commencera ses opérations le 2 février au départ de Milan vers neuf villes européennes dont Paris, rajoutera encore aux difficultés de démarrage d’Alitalia. Lufthansa qui a déjà fait de l’Italie son deuxième marché derrière l’Allemagne, aura tout le soutien de l’Italie du Nord, là où le trafic Affaires est le plus important de la péninsule.
Quel sera le rôle exact d’Air France-KLM dans l’aventure ? Financièrement, on peut imaginer que la compagnie italienne bénéficiera d’un effet de réduction de ses coûts opérationnels à travers des achats en commun de carburant, assurances, maintenance, etc..
Mais le travail de reconquête commerciale du marché domestique restera de la responsabilité des Italiens. Roberto Colaninno, le patron de la nouvelle Alitalia veut atteindre l’équilibre économique en trois ans.
Forza Italia !
Une situation d’autant plus inacceptable pour les compagnies à bas coûts que ce « cadeau » est en partie financé par une taxe de 3 euros prélevée sur les passagers des autres compagnies.
Les compagnies low cost Ryanair et Easyjet en tête ont profité des affres d’Alitalia pour faire du marché italien leur deuxième terrain de jeu, derrière la Grande-Bretagne. Autant dire qu’elles voient d’un mauvais œil la concurrence italienne tenter de reprendre le terrain perdu…
Et sur le réseau européen, l’arrivée de Lufthansa Italia qui commencera ses opérations le 2 février au départ de Milan vers neuf villes européennes dont Paris, rajoutera encore aux difficultés de démarrage d’Alitalia. Lufthansa qui a déjà fait de l’Italie son deuxième marché derrière l’Allemagne, aura tout le soutien de l’Italie du Nord, là où le trafic Affaires est le plus important de la péninsule.
Quel sera le rôle exact d’Air France-KLM dans l’aventure ? Financièrement, on peut imaginer que la compagnie italienne bénéficiera d’un effet de réduction de ses coûts opérationnels à travers des achats en commun de carburant, assurances, maintenance, etc..
Mais le travail de reconquête commerciale du marché domestique restera de la responsabilité des Italiens. Roberto Colaninno, le patron de la nouvelle Alitalia veut atteindre l’équilibre économique en trois ans.
Forza Italia !