Selon l’Observatoire 2025 de la visite d’entreprise en Occitanie, la région consolide sa place dans le top 5 national. Ce mode de découverte, qui combine immersion, transmission des savoir-faire et valorisation patrimoniale, attire un public varié.
Le secteur agroalimentaire domine l’offre, suivi de près par la mode, les cosmétiques et l’artisanat. Les petites et moyennes entreprises sont largement représentées. En deux ans, la fréquentation a augmenté de 8 %, démontrant l’ancrage territorial et l’intérêt croissant pour cette forme de tourisme.
L’Occitanie mise sur cette dynamique pour allier attractivité touristique, développement économique et promotion des métiers.
Le secteur agroalimentaire domine l’offre, suivi de près par la mode, les cosmétiques et l’artisanat. Les petites et moyennes entreprises sont largement représentées. En deux ans, la fréquentation a augmenté de 8 %, démontrant l’ancrage territorial et l’intérêt croissant pour cette forme de tourisme.
L’Occitanie mise sur cette dynamique pour allier attractivité touristique, développement économique et promotion des métiers.
Un ancrage territorial fort et un public diversifié en Occitanie
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En 2025, l’Occitanie a accueilli 2,4 millions de visiteurs dans 445 entreprises, soit une progression de 8 % par rapport à 2023. Le secteur agroalimentaire reste prédominant avec 38 % des entreprises visitées, suivi par la mode et les cosmétiques (10 %), une part supérieure à la moyenne nationale.
Les TPE et PME représentent respectivement 47 % et 46 % des structures ouvertes au public, confirmant le rôle central des petites entreprises dans le développement du tourisme de savoir-faire. 26 % des entreprises ont plus de 100 ans, comme les Caves de Roquefort Société (1867) ou Noilly Prat (1855). Le tourisme de savoir-faire constitue aussi un tourisme de proximité : 69 % des entreprises déclarent que les familles sont leur premier public, et 75 % que leurs visiteurs proviennent de la région. Les jeunes générations s’y intéressent de plus en plus, notamment pour découvrir les métiers locaux.
Par ailleurs, 12,5 % des visiteurs sont étrangers, et 75 % des entreprises affirment pouvoir les accueillir. Le tarif moyen des visites est de 8,25 €, avec 38 % gratuites. La boutique est un levier important : 86 % des entreprises en possèdent une, et le panier moyen post-visite est 40 % supérieur à celui d’un achat sans visite. Pour 35 % des structures, l’accueil se fait en dehors de la haute saison, participant à la régulation des flux touristiques.
Les TPE et PME représentent respectivement 47 % et 46 % des structures ouvertes au public, confirmant le rôle central des petites entreprises dans le développement du tourisme de savoir-faire. 26 % des entreprises ont plus de 100 ans, comme les Caves de Roquefort Société (1867) ou Noilly Prat (1855). Le tourisme de savoir-faire constitue aussi un tourisme de proximité : 69 % des entreprises déclarent que les familles sont leur premier public, et 75 % que leurs visiteurs proviennent de la région. Les jeunes générations s’y intéressent de plus en plus, notamment pour découvrir les métiers locaux.
Par ailleurs, 12,5 % des visiteurs sont étrangers, et 75 % des entreprises affirment pouvoir les accueillir. Le tarif moyen des visites est de 8,25 €, avec 38 % gratuites. La boutique est un levier important : 86 % des entreprises en possèdent une, et le panier moyen post-visite est 40 % supérieur à celui d’un achat sans visite. Pour 35 % des structures, l’accueil se fait en dehors de la haute saison, participant à la régulation des flux touristiques.
Un outil stratégique pour le développement et le recrutement
Le tourisme de savoir-faire répond à plusieurs enjeux majeurs pour les entreprises. Pour 80 % d’entre elles, la priorité est commerciale : il s’agit de maîtriser la chaîne de valeur, d’optimiser les marges et d’engager une nouvelle relation avec les clients. 60 % y voient également un outil de communication permettant de transformer leur image et de fidéliser les visiteurs.
« La visite d’entreprise est la démonstration du fabriqué en France et le moyen de démontrer ses engagements sociaux et environnementaux », explique l’Observatoire. En 2025, 52 % des entreprises évoquent l’attractivité des métiers comme enjeu, contre 34 % en 2023. La visite permet un contact direct entre jeunes et salariés. Certaines entreprises jouent un rôle moteur : les Salins d’Aigues-Mortes (195 000 visiteurs), L’Oulibo et la coutellerie de Laguiole (109 850 chacun), ou encore la Coopérative Jeune Montagne (100 000).
L’association Entreprise et Découverte anime cette filière, en lien avec les ministères, les régions et un réseau de 500 entreprises. Elle mène des actions sur le terrain, forme les structures, promeut la filière à travers son site ou des publications comme le Guide du Routard.
En Occitanie, des événements ciblés viennent renforcer la visibilité du secteur, comme “Le Cuir dans la Peau” dans le Tarn, qui réunit 1 900 visiteurs autour de 16 entreprises chaque année.
« La visite d’entreprise est la démonstration du fabriqué en France et le moyen de démontrer ses engagements sociaux et environnementaux », explique l’Observatoire. En 2025, 52 % des entreprises évoquent l’attractivité des métiers comme enjeu, contre 34 % en 2023. La visite permet un contact direct entre jeunes et salariés. Certaines entreprises jouent un rôle moteur : les Salins d’Aigues-Mortes (195 000 visiteurs), L’Oulibo et la coutellerie de Laguiole (109 850 chacun), ou encore la Coopérative Jeune Montagne (100 000).
L’association Entreprise et Découverte anime cette filière, en lien avec les ministères, les régions et un réseau de 500 entreprises. Elle mène des actions sur le terrain, forme les structures, promeut la filière à travers son site ou des publications comme le Guide du Routard.
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