Donner la possibilité à certains passagers de gagner du temps aux contrôles de police, certains aéroports internationaux le font depuis des années. Ainsi, à Londres, depuis plus de dix ans, les voyageurs de classe Affaires et Première utilisent le « Fast Track », une ligne réservée.
Plus sophistiqué, l’aéroport de Schiphol propose le programme Privium, qui permet, moyennant finance (99 euros pour le fast track et 119 euros pour les services complémentaires comme une priorité de parking et la possibilité de faire le check in sur les comptoirs de business class, etc), de passer un sas de police équipé d’un appareil de contrôle de l’iris de l‘oeil.
En France, cela ne semblait pas être la priorité de la police des aéroports jusqu’à ce que la compagnie Air France réussisse à décrocher l’accord du ministère de l’intérieur, voici trois ans, pour une tentative limitée dans le temps. Après avoir essayé la technologie de l’iris sur le personnel d’Air France, la compagnie a opté pour une autre méthode, développée par Sagem, le contrôle de l’empreinte digitale.
Taux de satisfaction record des utilisateurs
Et pendant plus de deux ans, les policiers ont reçu les voyageurs volontaires dans un salon au terminal 2F afin de leur établir la carte Pégase. Tout ceci étant relié au grand ordinateur du ministère de l’Intérieur, les passagers munis de cette carte se devaient de montrer « patte blanche », c’est-à-dire avoir payé jusqu’à la dernière amende, pour pouvoir sortir du pays sans entrave…
Plus sophistiqué, l’aéroport de Schiphol propose le programme Privium, qui permet, moyennant finance (99 euros pour le fast track et 119 euros pour les services complémentaires comme une priorité de parking et la possibilité de faire le check in sur les comptoirs de business class, etc), de passer un sas de police équipé d’un appareil de contrôle de l’iris de l‘oeil.
En France, cela ne semblait pas être la priorité de la police des aéroports jusqu’à ce que la compagnie Air France réussisse à décrocher l’accord du ministère de l’intérieur, voici trois ans, pour une tentative limitée dans le temps. Après avoir essayé la technologie de l’iris sur le personnel d’Air France, la compagnie a opté pour une autre méthode, développée par Sagem, le contrôle de l’empreinte digitale.
Taux de satisfaction record des utilisateurs
Et pendant plus de deux ans, les policiers ont reçu les voyageurs volontaires dans un salon au terminal 2F afin de leur établir la carte Pégase. Tout ceci étant relié au grand ordinateur du ministère de l’Intérieur, les passagers munis de cette carte se devaient de montrer « patte blanche », c’est-à-dire avoir payé jusqu’à la dernière amende, pour pouvoir sortir du pays sans entrave…

Si Air France n’a pas eu connaissance des noms des passagers encartés, les enquêtes de satisfaction menées à bord ont fait apparaître un taux de satisfaction record des utilisateurs. Le coût de l’investissement initial d’un montant de 200 000 euros pour mettre en place Pégase en valait bien la chandelle.
Le ministère de l’Intérieur devrait prendre le relais
Mais l’expérience qui avait été, dès le début, limitée dans le temps, arrive à échéance le 31 mai prochain. Ils ont été près de 10 000 au total, des Français mais aussi des Européens et des Américains à se laisser tenter.
Mais au 1er juin, le système sera démonté. Le ministère de l’Intérieur devrait prendre le relais avec le programme Parafes (Pass Automatisé Rapide aux Frontières Extérieures à Schengen) dont on peut imaginer qu’il sera ouvert aux passagers des autres compagnies aériennes. Mais, pour l’instant et pour cause de campagne électorale, les autorités de police ne sont pas habilitées à communiquer sur le sujet.
Quel système de contrôle sera retenu et sur quel calendrier ? Quant aux 10 000 voyageurs détenteurs de la carte Pégase d’Air France devront refaire toutes les démarches pour pouvoir bénéficier du nouveau système.
Le ministère de l’Intérieur devrait prendre le relais
Mais l’expérience qui avait été, dès le début, limitée dans le temps, arrive à échéance le 31 mai prochain. Ils ont été près de 10 000 au total, des Français mais aussi des Européens et des Américains à se laisser tenter.
Mais au 1er juin, le système sera démonté. Le ministère de l’Intérieur devrait prendre le relais avec le programme Parafes (Pass Automatisé Rapide aux Frontières Extérieures à Schengen) dont on peut imaginer qu’il sera ouvert aux passagers des autres compagnies aériennes. Mais, pour l’instant et pour cause de campagne électorale, les autorités de police ne sont pas habilitées à communiquer sur le sujet.
Quel système de contrôle sera retenu et sur quel calendrier ? Quant aux 10 000 voyageurs détenteurs de la carte Pégase d’Air France devront refaire toutes les démarches pour pouvoir bénéficier du nouveau système.