"Oui, nous réunissons toutes les grandes entreprises du secteur qui représentent environ 75% du poids économique du secteur. Nous voulons être le syndicat de la nouvelle économie, pas le syndicat de la vieille école" /photo Jdl
On attendait un élan nouveau, une volonté de dynamique, or les mots sont restés à l'état de et rien ne semble bien nouveau dans ce syndicat patronal qui semble encore chercher sa voie (voix ?).
Dans son discours d'introduction, Jean-Pierre Mas semblait chercher la boutade vis-à-vis de l'APST, plaisantant sur des sujets "badins" tout en reconnaissant en tout humour qu'il avait "tiré beaucoup de leçons du fonctionnement de l'APST".
Mentionnant aussi au passage (peut-être avec une certaine pointe d'amertume ou d'envie) que tout en étant "la fille du Snav, l'APST était une fille à Papa, particulièrement en termes financiers."
A souligner cependant que le Syndicat dégage cette année, un exercice légèrement bénéficiaire…
Nous ne reviendrons pas ici sur le bilan d'une première année de gouvernance, nous l'avons déjà largement répercuté.
En revanche, Jean-Pierre Mas tenait à faire entendre les quelques dissensions qui pouvaient parfois exister entre père et fille : "nous gardons notre liberté de penser" exprimait-il.
Dans son homélie de clôture, le président a été carrément décevant. On s'attendait à un discours "musclé" de la part de celui qui représente l'ensemble de la profession et on a eu droit à un vague "remake" d'un vieux discours de Giscard ou de Hollande.
Dans son discours d'introduction, Jean-Pierre Mas semblait chercher la boutade vis-à-vis de l'APST, plaisantant sur des sujets "badins" tout en reconnaissant en tout humour qu'il avait "tiré beaucoup de leçons du fonctionnement de l'APST".
Mentionnant aussi au passage (peut-être avec une certaine pointe d'amertume ou d'envie) que tout en étant "la fille du Snav, l'APST était une fille à Papa, particulièrement en termes financiers."
A souligner cependant que le Syndicat dégage cette année, un exercice légèrement bénéficiaire…
Nous ne reviendrons pas ici sur le bilan d'une première année de gouvernance, nous l'avons déjà largement répercuté.
En revanche, Jean-Pierre Mas tenait à faire entendre les quelques dissensions qui pouvaient parfois exister entre père et fille : "nous gardons notre liberté de penser" exprimait-il.
Dans son homélie de clôture, le président a été carrément décevant. On s'attendait à un discours "musclé" de la part de celui qui représente l'ensemble de la profession et on a eu droit à un vague "remake" d'un vieux discours de Giscard ou de Hollande.
La représentativité du Snav ?
"Oui, nous réunissons toutes les grandes entreprises du secteur, et toutes ces entreprises représentent environ 75% du poids économique du secteur. Nous voulons être le syndicat de la nouvelle économie, pas le syndicat de la vieille école".
D'accord, mais dans ce cas, pourquoi les groupistes semblent se détacher du syndicat et se regrouper en une propre entité, pourquoi les tour-opérateurs ont-ils créé leur propre syndicat ?
Même si l'entente entre les deux, en théorie et en façade semble être en parfaite harmonie ?
Quant aux relations avec l'APST et le "problème" de cette garantie financière, on ne va pas en faire un plat, laisse entendre Jean-Pierre Mas.
L'APST est un élément indispensable à la profession et il est hors de question de la détruire. En revanche, le Snav doit aussi avoir son mot à dire…
Et pour finir, le Président Mas, fidèle à son habitude, lançait un petit avertissement à tous ceux qui, "dans leurs tentatives d'affaiblissement du Snav, paraissent vouloir en faire une activité sportive !"
Il faudra surement modifier le fonctionnement et les statuts du Syndicat, concluait-il, mais le Snav ne sera plus jamais en position de défense : au contraire, "nous allons en faire une institution conquérante et fédératrice".
Sans doute le thème des prochaines journées du syndicat à Marseille, du 16 au 18 novembre prochain…
"Oui, nous réunissons toutes les grandes entreprises du secteur, et toutes ces entreprises représentent environ 75% du poids économique du secteur. Nous voulons être le syndicat de la nouvelle économie, pas le syndicat de la vieille école".
D'accord, mais dans ce cas, pourquoi les groupistes semblent se détacher du syndicat et se regrouper en une propre entité, pourquoi les tour-opérateurs ont-ils créé leur propre syndicat ?
Même si l'entente entre les deux, en théorie et en façade semble être en parfaite harmonie ?
Quant aux relations avec l'APST et le "problème" de cette garantie financière, on ne va pas en faire un plat, laisse entendre Jean-Pierre Mas.
L'APST est un élément indispensable à la profession et il est hors de question de la détruire. En revanche, le Snav doit aussi avoir son mot à dire…
Et pour finir, le Président Mas, fidèle à son habitude, lançait un petit avertissement à tous ceux qui, "dans leurs tentatives d'affaiblissement du Snav, paraissent vouloir en faire une activité sportive !"
Il faudra surement modifier le fonctionnement et les statuts du Syndicat, concluait-il, mais le Snav ne sera plus jamais en position de défense : au contraire, "nous allons en faire une institution conquérante et fédératrice".
Sans doute le thème des prochaines journées du syndicat à Marseille, du 16 au 18 novembre prochain…